TOTAL LIKIDATOR

C’est ainsi que nous pourrions surnommer Patrick Chaussé, actuellement n°2 de IMM, et exécuteur des basses œuvres du n°1… Likidator a donc commencé par se faire la main sur le courrier des services centraux avec le succès que tout à chacun peut observer aujourd’hui : vous envoyez une lettre du 23ème étage d’une des tours de la Défense, au 23ème de celle d’à côté, et votre lettre part vers la porte d’Aubervilliers pour être triée par des intérimaires payés au lance-pierre avant de revenir… un jour peut-être … vers son destinataire, ou bien son envoyeur … ça dépend s’il y a du vent, s’il pleut, car les conditions climatiques et les embouteillages influent sur le délai de transport du courrier entre la Défense et Aubervilliers ! C’est ce qu’on appelle une organisation optimisée dans le cadre d’une gestion sociale du développement durable. Likidator poursuit donc la liquidation en présentant au CCE la dernière étape avant qu’il ne reste plus à la Société Générale que la distribution des tâches aux prestataires externes et la gestion des petits arrangements avec le Code du travail qui va avec…

BON À SAVOIR

Une piqûre de rappel s’avère en prévision de la prochaine grève dans les transports sur les usages maison car nous avons encore constaté des « interprétations locales » la dernière fois. Ainsi, le patron de la DEC de Val de Fontenay, qui a fait sauter un paragraphe de la note de la DRH qui ne lui convenait pas… La version complète qui contient les 3 dispositions est sur l’Intranet CGT : remboursement des frais, réduction d’horaire ou pointage à l’agence la plus proche du domicile.

NOIX D’HONNEUR

… à Pascal Dusseaux, patron de la DEC de Melun, sans doute jaloux de son RRHL, précédemment décoré… Ulcéré du nombre d’agences fermées et du nombre de grévistes le 25 octobre dans SA DEC, et plus particulièrement à l’agence de Melun Pasteur, le fin limier a cru déceler la véritable cause de leur mécontentement en la personne de leur directeur d’agence. Derechef, il s’est fait rembarrer par le personnel de l’agence qui lui a répondu que les motivations de leur mouvement avaient pour raison celles justement qui faisaient l’objet de l’appel intersyndical, salaires et commissions, pression commerciale et challenges. Et oui, Monsieur Dusseaux, la troupe pense par elle-même, et ne saurait être exploitée pour une quelconque et obscure raison sans lien aucun avec « nos revendications » ainsi qu’elle vous le fit savoir !

GRAND ÉCART

La direction a rencontré les syndicats pour leur présenter sa « méthode d’analyse des écarts salariaux » dans le cadre de l’obligation de suppression des écarts hommes – femmes d’ici 2010 prévue par la loi. La méthode consisterait à procéder par priorités, en commençant par les 4200 salariées qui ont un salaire inférieur au salaire médian des hommes de même métier et même niveau. Un budget spécifique y serait même consacré… sauf que la plus grande opacité régnerait sur l’examen des situations et que la direction serait seule maître à bord. C’est pourquoi la CGT a proposé que les critères de comparaison et de référence soient discutés et que les salariées puissent être informées et disposer d’un recours, quitte à l’acter dans un accord.

 

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140 %

Ce n’est pas le montant de l’augmentation des salaires revendiquée par la CGT lors de l’ouverture des négociations salariales annuelles à la Société Générale, vous l’aurez compris ! La traditionnelle réunion d'ouverture s'est ouverte le 29 octobre... par l'examen des nombreuses statistiques remises au préalable par la direction. Vous trouverez bientôt sur le site les tableaux qui nous paraissent les plus significatifs. Parmi eux, la CGT a dû demander le tableau "salaire de base par niveau et déciles" qui permet à chaque salarié de pouvoir réellement comparer sa situation personnelle à celle des autres et qui manquait ! Le directeur des relations sociales Philippe PERAIN a détaillé les effets des mesures contenues dans l'accord salarial précédent, signé par l'ensemble des organisations syndicales le 7 janvier 2007 ... après un ultime bras de fer avec la DRH et l'arbitrage du président. La prime de 550 euros versée en janvier 2007 (400 euros pour les salaires supérieurs à 26 000 euros) aura été perçue par 34 449 salariés. Cette mesure aura représenté une enveloppe globale de 14,6 millions d'euros. Cette prime sera intégrée au salaire de base en janvier 2008. La CGT est revenue sur une disposition instaurée à notre demande prévoyant l'examen systématique des situations des salariés n'ayant pas été révisés depuis 5 ans. En effet, Jean Pierre MICHEL, docteur es statistiques, nous a indiqué que seule BDDF avait fait remonter des chiffres. Sur les 393 salariés concernés, 50% ont été révisés dès 2007, 20% seront révisés en 2008. Un résultat qui nous a poussés à exiger que la statistique soit rendue obligatoire pour toutes les branches en 2008. Il faudra attendre le 13 pour connaître la proposition de la direction. En jouant à ce petit jeu de rôles l'an dernier, la nouvelle DRH avait trébuché au dernier lever de rideau. Elle était entrée en scène, après les 3 réunions traditionnelles, pour une réunion de signature sans signataires ! Le président avait dû ensuite rajouter 220 euros pour obtenir une signature unanime.

RELEVÉ D’ENGAGEMENTS

Lorsqu’en juin, la direction a présenté son projet au CCE de suppression des commissions sur les produits d’épargne, elle était loin d’imaginer la conclusion de l’affaire, fin octobre, par la rédaction d’un « relevé d’engagements ». Elle a dû y souscrire auprès des syndicats après 9 réunions plus une entrevue avec le directeur général et un débrayage. Ce relevé, disponible sur notre site, contient pour la première fois des mesures encadrant la politique et l’animation commerciale, un domaine considéré « réservé » par la direction depuis toujours. Elle y admet implicitement les débordements passés dans les challenges et les classements et s’engage à y remédier. L’intégration des commissions supprimées dans le salaire a été portée de 50 à 70% et des augmentations salariales garanties vont être définies pour les postes de conseillers en fonction de leur portefeuille. Ce résultat a été obtenu grâce à la participation de nombreux conseillers, et notamment des jeunes, à l’action organisée par les syndicats. Ils ont fait mentir tous ceux qui affichent leur éternel scepticisme pour justifier leur passivité, mais qui n’oublieront pas de passer à la caisse… La CGT peut aussi se féliciter d’avoir obtenu que la modification du règlement intérieur relative à la directive MIF soit réécrite, c’est aussi une première que SEGL soit contrainte de revoir sa copie.

 

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LES NOUVELLES DU FRONT

Pour une première, c’était une première réussie… Le débrayage organisé le 25 est un succès, dans de nombreuses DEC, des agences ont dû être fermées. Les exploitants ont clairement exprimé leur mécontentement, et notamment les plus jeunes. La direction du réseau leur a fait découvrir l’intérêt de l’action syndicale ! Les pétitions ont donc été remises à Philippe Citerne le 25 au cours d’une réunion avec les représentants des syndicats en marge de la séance plénière du Comité Central d’Entreprise. Le directeur général a admis que la réglementation n’impliquait pas une suppression du commissionnement sur les produits d’épargne, mais que la direction avait fait ce choix dans un souci de protection des salariés… mais il a indiqué qu’il fallait aussi introduire un certain nombre de garanties concernant l’animation commerciale, à propos de la multiplication des challenges. Sur la question du commissionnement elle-même et de son devenir, il a précisé que le taux d’intégration pour les conseillers en place pourrait être amélioré, et que nous pourrions discuter du statut des conseillers en fonction de leur portefeuille. Le lendemain 26, lorsque la négociation a repris, les conditions de la négociation avaient changé depuis le 23… et pour cause ! Lorsque nous avons rappelé à la direction du réseau qu’il faudrait bien qu’elle prenne sérieusement en compte nos propositions, compte tenu de la participation au débrayage, nos interlocuteurs ont approuvé d’un hochement de tête significatif. Le principal de la discussion a porté sur l’animation commerciale, et sur les règles qui devront l’encadrer. Comme convenu, la direction avait élaboré un premier projet de « relevé d’engagements » encore bien timide. Il faudra donc une réunion supplémentaire pour parvenir à une nouvelle rédaction qui va se tenir lundi 29. Lorsque plusieurs challenges se déroulent simultanément, la hiérarchie devrait donc indiquer les priorités et la multiplication excessive du nombre de challenges serait proscrite. La CGT a également demandé à ce qu’il soit rappelé que la participation aux challenges est facultative et que les classements nominatifs ne doivent pas être publiés, un principe qui avait été acquis auparavant en commission de suivi 4D. La tonalité et la fréquence des messages par mails ou téléphoniques seraient encadrées. Reste que sur les autres points, le taux d’intégration et le statut des conseillers, il faudra attendre la nouvelle version prévue pour le 29. Un nouveau projet va donc être rédigé et la direction va le faire parvenir lundi matin aux organisations syndicales. Celles-ci sont convenues de se réunir pour examiner ce texte et rédiger d’éventuelles contre-propositions communes.

GAGNER ENSEMBLE

La langue française a cet avantage qu’elle est subtile… ainsi la formule « gagner ensemble » lancée par la direction de la COMM à l’occasion du sponsoring de la coupe du monde de rugby pourrait s’appliquer aussi à la rémunération de notre Président, qui fait un meilleur résultat que l’équipe de France, en arrivant deuxième du classement des 50 patrons français les mieux payés en 2006 avec 10,8 millions d’euros !!! S’il s’agit bien de « gagner ensemble », il ne s’agit pas pour autant de « gagner pareil »… on notera à ce propos que la somme est quasiment équivalente à celle versée aux 11500 techniciens du réseau au titre des commissions sur l’épargne.

 

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LES NOUVELLES DU FRONT

La pression monte dans le réseau, et cette fois-ci on ne parle pas de la pression commerciale…tandis que nous parviennent de nombreuses informations sur la participation à la grève du 25 octobre qui s’annonce très suivie. Comme à l’accoutumée, des rumeurs circulent pour tenter de décourager la participation, certains s’interrogeant par exemple sur le sens du mot débrayage… précisons donc qu’un débrayage est une grève d’une durée exprimée en heures tout simplement. Le distinguo est seulement lié au mode de calcul de la retenue. Il n’est pas nécessaire non plus de signaler sa participation à l’avance, de déposer « un préavis » et les grévistes n’ont aucun compte à rendre à leur hiérarchie pendant la durée de la grève, ni après la reprise sur ce qu’ils ont fait. Nombre d’agences risquent donc d’être fermées le 25 octobre, au moins la matinée, car beaucoup décident de débrayer pour la demi-journée, mais parfois même pour la journée, car selon les endroits, l’appel à la grève a été porté à la journée. Pendant ce temps, 2 premières dates ont été fixées pour l’ouverture des discussions convenues avec la direction, les 23 et 26 octobre. Le patron du réseau, Jean François Sammarcelli sera présent le 23. S’il faut rappeler que l’action du 25 tombera à pic, on n’aurait pas fait mieux.

ÉGALITÉ EN FRANCE PROFONDE

Selon le Figaro, au lendemain du « jeudi noir », la France profonde aurait donc exhorté le gouvernement à ne rien céder aux grévistes de la SNCF, car l’égalité, c’est l’alignement. De quelle France on parle, celle qui est déjà à la retraite, celle qui bénéficie des 8,12 millions d’€ de compensation versés par le régime général de retraites des salariés ??? … 6,44 millions au régime des exploitants et salariés agricoles et 1,2 million à celui des commerçants et artisans ? La France pour l’égalité des droits se recruterait chez les députés de l’UMP, qui ont voté le paquet fiscal à 11 milliards d’€ en 2008 ? Ou bien encore la France des stock-options et des délits d’initiés d’EADS ? A moins qu’il ne s’agisse de celle de Denis Gautier-Sauvagnac et de ses valises de billets ?

PRENEZ NOTE

Notre site Intranet sera enrichi désormais de la note que la DRH s’est décidée à publier la veille de la grève du 18 octobre dans les transports. Elle rappelle les usages en la matière, pointage à l’agence la plus proche possible ou prise en charge des frais exceptionnels de transport notamment. Auparavant, quelques responsables avaient tenté de mettre en cause l’usage un peu partout, parfois même sur un ton menaçant. La présence sur notre site de la note de la DRH permettra donc de s’y référer plus tard si besoin est.

ARGENT TROP CHER

On parlait d’une dizaine de millions la semaine dernière, on compte en centaine maintenant… tout en continuant à laisser entendre que « les syndicats » en seraient les récipiendaires… mais il s’agirait des « syndicats compréhensifs ». Donc, en gros, on arrose ceux qui sont prêts à briser les grèves et signer des accords à l’encontre des intérêts des travailleurs. On appelle ça « fluidifier les relations sociales », locution novatrice comme le « savoir inconscient » de Laurence Parisot.

 

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LES NOUVELLES DU FRONT

L’occasion sera unique le 25 octobre pour les exploitants du réseau d’obtenir une amélioration significative des conditions d’exercice de leur métier et de réduire la pression quotidienne qu’ils subissent. Il suffira pour eux de participer au débrayage organisé par leurs organisations syndicales nationales le 25 octobre sous forme « d’une entrée retardée pouvant aller jusqu’à une demi-journée de grève ». Tout est parti de la transposition en droit français de la directive MIF, prétexte pour la direction du réseau à mettre fin au commissionnement sur les produits d’épargne, tout en omettant soigneusement d’en tirer les conséquences sur les campagnes, challenges, concours, objectifs de vente de produits pourtant explicitement visés par le désormais fameux rapport Delmas-Marsalet. Après une série de réunions dont le dernier épisode s’est déroulé jeudi 11 octobre, les syndicats ont obtenu que la direction renonce à expédier l’affaire en 1 information et 2 consultations au comité central d’entreprise du 25 octobre. C’est sur la base d’une liste écrite remise par les syndicats à la direction balayant l’ensemble des problèmes relatifs à la condition d’exploitant, dont le commissionnement, que celle-ci a été contrainte d’accepter un cycle de discussions devant déboucher sur un relevé de conclusions qui fera référence et devra être finalisé pour une réunion extraordinaire du CCE le 12 novembre. Afin que nul n’en ignore, la liste est diffusée par les 5 organisations et disponible sur notre site intranet. Fallait-il alors maintenir l’appel à un débrayage ? C’est ce que les 5 organisations syndicales ont pensé en décidant de publier un communiqué commun à la sortie de la réunion du 11 octobre. Pas pour se faire plaisir, mais parce que nous pensons que la participation du personnel influencera directement, et favorablement, le contenu du relevé de conclusions sur des questions qui touchent à la vie quotidienne des gens… et que cela mérite bien un petit investissement personnel. L’occasion sera belle aussi d’aller participer aux délégations qui se rendront à la Défense, à la réunion du CCE du 25 octobre, pour remettre les pétitions à Philippe Citerne qui présidera la séance.

JOURNÉE NOIRE

C’est par ce qualificatif que la presse nomme habituellement les jours de grève dans les transports, et l’on imagine le prochain déchaînement lors de la grève des privilégiés du 18 octobre… Pour être minimum, le service sera minimum ! À nos lecteurs, nous voulons proposer de lire les documents que nous avons mis en ligne sur la question des retraites, et qui démontrent que le débat est biaisé par ceux qui finalement qu’un objectif : obliger tout le monde à travailler plus longtemps pour une retraite amoindrie. Rappelons aussi à ceux qui ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail qu’ils peuvent « pointer » à l’agence la plus proche de leur domicile.

AU BON BEURRE

Ainsi, « Les syndicats » seraient les bénéficiaires des retraits en espèces, on en est à près de 10 millions d’euros, opérés par Gautier Sauvagnac (DGS), le patron de la très puissante UIMM ! Les démentis syndicaux n’ont pas eu les honneurs de la presse. Ce renversement de situation évite de poser des questions gênantes, après l’affaire des stocks options d’EADS, sur la probité de ce patronat grand donneur de leçons en la matière… DGS est un expert, il est proprio d’un château à Isigny, réputée pour son beurre !!!

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LES NOUVELLES DU FRONT

L’arnaque que la direction a tentée à l’occasion de la mise en œuvre de la directive MIF est probablement sa plus grossière erreur depuis le tristement célèbre « Plan Flichy » de 1993 qui avait déclenché une grève historique dans le réseau. Il y avait un moment que les 5 organisations syndicales nationales n’avaient plus constitué un front commun, sur ce point la direction a décroché le gros lot. Alors qu’elle n’avait prévu qu’une information du Comité Central d’Entreprise sur la mise en œuvre de la directive, les organisations exigent désormais une consultation globale en bonne et due forme sur toutes ses conséquences. D’ailleurs, son interprétation de la directive et de l’ordonnance de transposition dans le code monétaire et financier est très discutable. On peut s’interroger notamment sur sa réelle volonté de respecter sincèrement les principes de transparence et d’agir au mieux dans l’intérêt des clients. Ainsi, la volonté de supprimer une part du commissionnement des techniciens du réseau en le transférant sur le variable apparaît bien comme une extrapolation osée de la directive plutôt destinée à maintenir une pression commerciale parfaitement contradictoire avec cette même directive. Une réunion syndicats-direction doit se tenir le 8 octobre qui devra déterminer s’il est possible d’ouvrir une véritable consultation, faute de quoi l’espoir de la direction d’en avoir terminé le 25 octobre lors de la séance plénière du CCUES sera déçu. Il faudrait pour cela qu’elle change radicalement son fusil d’épaule sur la question du commissionnement. Rien ne dit que la réglementation n’oblige à sa disparition, mais si tant est que cela soit nécessaire, ses pseudo-engagements fleurent l’arnaque. Le commissionnement pèse globalement plus de 20 millions d’euros, une somme considérable qui échappe à la maîtrise de la direction. Quel naïf se contenterait de son « engagement » de maintenir « globalement » les sommes versées aux personnels concernés ! La direction du réseau distribue aujourd’hui l’équivalent d’une petite moitié du montant des commissions sous forme de variable aux 17500 techniciens, dont les 11500 commerciaux qui perçoivent des commissions… on comprend que l’envie soit forte de reprendre la main. Aucune proposition syndicale n’a été prise en compte hormis une légère progression du pourcentage d’intégration, de 50 à 60%, qui ne résout rien sur le fond. Les 5 organisations ont proposé de recadrer la cause principale des excès à l’origine de la directive : challenges, concours, particulièrement, d’instaurer un commissionnement non différencié sur les produits, d’établir une garantie individuelle pour la part de variable se substituant aux commissions, etc…tout a été rejeté, y compris le recadrage des campagnes au moment même où cette direction attend son passage devant la commission des sanctions de l’AMF pour manquements dans la campagne de privatisation EDF… pitoyable nuance mise en avant par Émile Noebes devant les représentants du personnel : le rapport de l’AMF ne fait pas allusion à la vente forcée, il dénonce seulement une pression sur la force commerciale ! Avec de tels interlocuteurs, rien d’étonnant à ce qu’un front syndical se soit constitué pour tirer la conclusion qu’il nous faut recourir au rapport de forces pour se faire entendre : d’où la décision d’appeler à un débrayage le 25 octobre.

 

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EXIT LES CHARTES

La CGT a ferraillé ferme, en 2005-2006, pour dénoncer les atteintes aux libertés du règlement intérieur concernant le personnel "sensible". SEGL/DEO, la DRH et SGCIB s'étaient arc-boutés pour, au nom de la déontologie (celle des marchés financiers s'entend) nous dire que tout ça était bel et bon ... et réglementaire. Patatras, la transposition (en avril 2007 !) de la directive MIF (de 2004 !) vient sonner le glas des chartes de déontologie et de la notion même de "personnel sensible". On en revient donc à la SG en octobre 2007 à une conception beaucoup plus raisonnable des choses, en supprimant la levée du secret bancaire sur les comptes du personnel. Moralité, qui avait raison de voir dans ces chartes une atteinte aux libertés et qui interprétait correctement la directive européenne ?

ESPRIT D’ÉQUIPE

C’est pour maintenir une ambiance conviviale, un climat de confiance, que le directeur du CRCm de Lille a décidé de distribuer à « sa discrétion », selon ses propres termes, des places de rugby aux salariés « contribuant à la réussite du CRCM », les « meilleurs vendeurs » et « certains membres de la direction ». Cette récompense a fait grincer bien des dents, non pour les places en elles mêmes, mais pour la méthode…Au bout d’un long moment d’explication avec les représentants locaux du personnel (reçus par peur que les salariés débraient) le RRHL local a lui-même admis « qu’il pouvait comprendre que cela froisse les salariés et qu’il s’en excusait ». Le directeur lui n’a rien trouvé de mieux que de taxer de mouvement de jalousie notre protestation, plutôt que de s’interroger sur le sens du sponsoring du rugby par la SG : « C’est un sport d’équipe dans lequel il n’y a pas d’individualités ni de vedettes. Une banque, c’est exactement la même chose » ! (Daniel Bouton dans le Parisien du 3 septembre).

LA FINALE AU STADE

L’opération de recrutement 2007 au Stade de France s’est déroulée les 25 et 26 septembre. Au fil des années, l’emballage se perfectionne… site web avec vidéo pour postuler, et Fabien Galtier à la rescousse : « relevez un défi, vous pouvez le faire ! ». Comme si trouver du travail ne dépendait que de sa seule volonté : car derrière le décorum, subsiste un impitoyable processus de sélection ! Ils étaient plus de 8000 à postuler en 2005 pour 300 participants à la finale et 132 embauchés, en 2007 ils étaient 430 à concourir et 150 signeront le précieux contrat de travail à durée indéterminée. Ce ne sont bien sûr pas les éliminés qui sont appelés à faire part de leurs impressions sur le site web, où 4 « anciens » de 2006 expliquent « qu’ils se sont donnés au maximum » pour « se différencier des autres » mais que « tout le monde a ses chances » confirmant ainsi involontairement la dureté de la sélection et leur passage obligatoire par la loi de la sélection « individuelle ». Une idéologie qui n’est pas forcément la leur, et certainement pas la nôtre. Nous pensons plutôt, comme le dit la vidéo qui présente le groupe, que la diversité de son personnel fait sa force et qu’on ne gagne pas un match seul ! La DRH ferait bien d’y réfléchir, elle qui prétend dans la Tribune du 27 « que l’on peut réussir à condition d’avoir d’une part, l’ambition et, d’autre part, l’énergie » ! Un peu court, ne serait-ce qu’en matière d’égalité professionnelle par exemple.

 

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COMMISSIONNEMENT

La pétition lancée par les 5 organisations syndicales, déjà signée massivement, n’est pas terminée, qu’elle a déjà fait réfléchir la direction. Lors de la réunion du 21, celle-ci a fait de nouvelles propositions. La direction, qui entend à mettre fin sur une part du commissionnement au nom des nouvelles contraintes réglementaires, propose désormais d’intégrer 60 % au salaire de base des commissions versées aux commerciaux du réseau sur les produits d’épargne, au lieu de 50%. Le projet de la direction reste toutefois encore loin des contre-propositions syndicales, notamment sur l’intégration et les garanties à apporter sur des questions cruciales. Ainsi, aucune garantie sérieuse n’est apportée pour que sa proposition de compenser la suppression de ce commissionnement par un équivalent versé dans la part variable soit assurée. Pire, la direction voudrait faire valider les objectifs fixés individuellement par le salarié lui-même. Les dérapages multiples dans les challenges, concours, classements ne seraient l’objet que d’une formation en 2008, sans directive particulière… Après une suspension de séance, les 5 syndicats ont fait part de leurs contre-propositions en acceptant de poursuivre la discussion jusqu’à la réunion du CCE le 28 octobre, date de sa consultation officielle avant la mise en application. La direction a annoncé qu’elle allait « réfléchir » et a proposé une nouvelle réunion le 1er octobre… Les organisations syndicales vont confirmer par écrit leurs principales observations d’ici là, tandis que la direction du réseau va se trouver devant un choix stratégique : si les réponses apportées le 1er ne sont pas satisfaisantes, elle devra prendre le risque que les organisations syndicales appellent le « cœur de métier » à débrayer avec certaine chance de succès !

IL EST OÙ, L’POGNON ?

On retiendra de la déjà nième prestation télévisée du Président, pas celui de la SG, l’art d’embrouiller l’auditeur. Justifier la franchise médicale (je le prends où l’argent ?), 385 millions, par la prise en charge d’Alzheimer, il faut oser après avoir instauré le bouclier fiscal à 12 milliards d’euros ! Le reste est à l’avenant… nous soulignions la vacuité du propos sur le pouvoir d’achat ou sur la durée du travail la semaine dernière, mais il y a de quoi se poser vraiment des questions sur un type qui prétend sans sourciller et sur 2 chaînes nationales que des salariés pourraient être empêchés de faire « librement » des heures supplémentaires à cause du refus des syndicats de signer un accord de branche !!!

NOIX D’HONNEUR

… au patron de la DEC de Saint Étienne, le bien nommé Sieur Pognon, réputé pour sa pingrerie sur place. Bien que considérant les stéphanois pour des « cons et des fainéants » en privé, il n’a pas hésité à en inviter plus de 200 (sans compter le personnel) à grands frais et grands fastes au château de Bouthéon pour honorer son départ. Heureusement pour lui, les stéphanois sont plus cools que les calédoniens, il a pu économiser les frais de location de l’hélicoptère qui lui a permis d’échapper à la vindicte qu’il a suscitée à Nouméa avant de la quitter précipitamment par la voie des airs… encore qu’à sa place, on emporterait une bouée avant de s’embarquer pour la traversée vers la Tunisie qui l’attend.

 

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VIVE LES 35 HEURES EN 2008

On n’a pas résisté au plaisir de ce titre qui prend l’allure d’un gros mot ces temps-ci pour vous rendre compte de la réunion de la commission de suivi de l’accord RTT du 12 septembre. L’accord prévoit en effet que le calendrier des jours de fermetures employeur est fixé chaque année au cours de cette réunion. Il y aura donc en 2008 pour la plupart 3 jours employeurs, le 12 mai, le 18 août et le 26 décembre. SGCIB ne fermera que le 12 mai, le fameux Jour Raffarin que la direction affecte sur la RTT. Les agences ouvertes du lundi au vendredi seront fermées également le 31 octobre tandis que celles ouvertes le samedi fermeront le 22 mars, le 8 mai, le 16 août et le 31 octobre. Pour les services centraux qui doivent s’installer dans la nouvelle tour Granite, il faut noter que 2 jours employeurs supplémentaires seront fixés, au plus tard fin juin 2008, pour le déménagement en fin d’année. La commission a également entendu la direction présenter la synthèse de son analyse des conséquences de la loi Sarkozy d’août 2007, sur le fameux thème du « travailler plus pour gagner plus »… ladite synthèse se résume très simplement à… rien ! Confirmant ainsi que l’agitation sur le sujet est très « médiatique », la nouvelle législation n’a ni incidence sur le Code du travail, ni conséquence sur notre accord RTT. La seule modification, bien réelle, porte sur la baisse des cotisations patronales qui va évidemment aggraver un peu plus les comptes de la Sécurité Sociale. Juste pour le fun, nous noterons que les cadres au forfait de la Société Générale travaillent 209 jours par an, ce qui est insuffisant pour être considéré par le gouvernement comme méritant de gagner plus. En effet, ce dernier a fixé à 218 jours de travail par an le seuil de déclenchement du « gagner plus ». Enfin, la CGT a noté avec satisfaction que sa demande avait abouti, depuis juin, la prise de congés au titre du CET est traitée pour le paiement comme les congés annuels. Le principe écrit dans l’accord que nous avons signé en 2000 est donc enfin respecté.

SUIVI 4D

Très attendu, le patron du réseau, Jean François Sammarcelli est venu parler des conditions d’exercice du métier d’exploitant devant la commission de suivi 4D du 11 septembre. Son intervention a surtout décrit comment les objectifs centraux sont fixés, d’une façon qu’il juge « raisonnable », et comment ils dégringolent ensuite jusqu’à ceux qui sont chargés de les atteindre sans jamais pouvoir ni les contester, ni les discuter… ce que nous lui avons fait remarquer. C’est tout juste s’il a admis qu’il pouvait y avoir un problème de répartition, « il y a eu une formule de répartition simpliste », et que sur la multiplicité des challenges, « vous n’avez pas tout à fait tort », sans pour autant en tirer des conclusions, car il a refusé d’encadrer les challenges locaux. Il faut noter par contre sa prise de position très nette sur la nécessité de conserver notre rôle de banque généraliste nationale. Si le retard pris sur la clientèle patrimoniale est à l’origine de « mass affluent », cela ne doit pas se faire au détriment des moyens consacrés à la clientèle grand public, car « nous ne cherchons pas à être une banque de riches » a-t-il précisé. Cela dit, le projet de suppression du commissionnement pour les commerciaux qui a déclenché une pétition intersyndicale montre que le débat sur les objectifs n’est pas terminé.

 

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VARIABLE

La négociation sur "les critères d'attribution de la part variable" s'est ouverte le 6 septembre. Rappelons que le variable est l’équivalent, en moins élevé, des bonus de SGCIB. Les montants en jeu sont d’ailleurs bien plus faibles : 65,5 M€ en 2006 soit une moyenne de 801€ pour les techniciens et de 4955€ pour les cadres. Immédiatement, nous avons exprimé notre désaccord de fond sur la question. En soulignant tout d'abord, que la PVR est avant tout le moyen de faire baisser la rémunération d'une année sur l'autre, ce que ne permet plus depuis longtemps le salaire de base. A ce titre, bien plus qu'une rémunération de la performance, c'est un moyen énorme de pression sur les salariés. Nous avons également manifesté notre scepticisme sur la capacité à définir des critères "objectifs" d'attribution du variable, sans rejeter pour autant l'examen des propositions que la direction ferait. Mais, nous avons ajouté que tout ceci n'avait un sens que si on discutait également des masses distribuées, des écarts entre niveaux et à l'intérieur des niveaux, etc.À partir de ce moment là, la discussion a buté sur cette question centrale, dès lors que les tentatives répétées du directeur des relations sociales de ramener le débat sur le terrain que la direction entendait limiter aux seuls critères ont échoué. Bref, après avoir tourné en rond pendant un moment, la réunion s'est terminée dans l'horaire imparti, après que la CGT et les autres organisations aient renouvelé leur exigence que P. Perain transmette le message à ses mandants pour nous répondre lors du prochain round le 21/09.

COMMISSIONNEMENT

La première réunion de « concertation » sur le projet de « refonte du commissionnement » s’est tenue le 5. La direction argue de contraintes réglementaires pour supprimer en fait le commissionnement versé à près de 11500 techniciens commerciaux du réseau. Le débat a bien sûr porté sur les conditions d'exercice du métier, chacun soulignant qu'il fallait d'abord rechercher dans les débordements des campagnes commerciales, la multiplication des challenges et même parfois la vente forcée l'origine des problèmes pointés par le rapport Delmas Marsalet et la nécessité de moraliser les rapports banque-client. Notre principal interlocuteur sur le sujet, B. De la Chapelle, sans admettre les débordements, a parlé de la mise en place en 2008 "d'une animation commerciale structurée sur les produits d'épargne" et du besoin d'éviter "que jaillisse d'une DEC une campagne qui ne soit pas conforme au code de bonne conduite". Sur le fond du projet, outre la contestation de sa nécessité, nous avons souligné que les dispositions n'étaient pas acceptables, car pour la partie non intégrée (50%), le transfert dans le variable n'offrait aucune garantie. Entre un commissionnement généré automatiquement par le placement du produit et la promesse qu'il sera tenu compte du placement des produits dans le variable, il y a une sacrée différence. La direction ne s'attendait manifestement pas à une telle résistance, et il lui aurait fallu des complicités syndicales pour faire passer la pilule sans dommage pour elle. Cette réunion a démontré que c'était raté. Les conditions sont donc réunies pour que l'affaire ne se termine pas comme la direction l'avait prévue… suite le 12 et projet complet sur le site CGT.

 

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RISQUE ÉLEVÉ

On ne saurait mieux apprécier le niveau de risque pris par les concepteurs d’un projet baptisé « Performance GEDS », qualifié par ces derniers de « nouvel outil d’évaluation ». N’ayant pas été rassurés par les juristes maisons, ils s’interrogent sur le risque élevé d’une « levée de bouclier » que provoquerait une consultation du CE des services centraux, et du retard de plusieurs mois qu’elle pourrait entraîner. Leur préférence va donc à ne pas passer par cette étape… et donc à griller carrément leurs obligations pour mettre en œuvre le projet début septembre. Pour un risque élevé, c’est un risque élevé, d’autant que maintenant tout le monde va être au courant ! Mais la méthode choisie illustre malheureusement une conception des rapports sociaux qui est bien plus archaïque que l’archaïsme dont sont régulièrement accusés les syndicalistes, particulièrement ceux de la CGT. Tout ça pour éviter quelques mois de retard pour un projet qui n’a rien de vital, même s’il est particulièrement dangereux. De quoi s’agit-il ? Nos infos avaient fait état en 2005 d’un précédent à ITEC baptisé 360°. Cette fois-ci, une expérience limitée à 50 à 70 managers de GEDS, ex DEAI, précéderait une éventuelle extension à SGCIB. En affichant clairement qu’il s’agit « d’un nouvel outil d’évaluation », l’expérience contrevient de manière flagrante à l’article 36 de la convention collective, puisque le processus suivi en est fondamentalement différent. On y retrouve un processus d’auto-évaluation, et de « feedbacks croisés », ce qui signifie en clair que tout le monde note tout le monde… bonjour l’ambiance ! La quinzaine de questions posées est d’une philosophie subjective, très anglo-saxonne, du genre « Est-ce que son comportement correspond aux valeurs de GEDS ? »…philosophie tout aussi éloignée de l’évaluation définie par la convention collective qui s’efforce de s’en tenir à des critères à peu près objectifs, et qui garantit au salarié un droit de réponse. Et au final, histoire de rendre encore plus aléatoire le droit d’accès de chaque salarié aux données le concernant, la gestion serait confiée à une société suisse pour la modique somme de 120€ par évalué… la conclusion de ce triste épisode est que la direction a ajouté le risque pénal aux autres risques qu’elle devra affronter devant les instances représentatives du personnel… sans parler de la question de confiance qu’elle aurait du mal à faire voter !

SYNDICAT POLITISÉ

On ne pouvait pas laisser passer, nous qui sommes, avons été, si souvent accusé de « faire de la politique »… car s’il est un syndicat qui ne se gène pas, c’est bien le… MEDEF ! Cette année encore, Laurence Parisot et ses affiliés, dont notre PDG, a exprimé la satisfaction de son organisation de voir leur invité permanent de plusieurs années devenu Président de la République… Lequel, juste retour d’ascenseur, est venu détailler auprès d’eux son programme qui, comme par hasard, correspond aux vœux de ses auditeurs qui ont pu abondamment l’applaudir comme les groupies d’une star… si ce n’est pas de la politique, on se demande ce que c’est !

 

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RESPONSABLES ET COUPABLES !

C dans l’air… la « lettre de l’actionnaire » d’août en remet une couche avec un article sur la politique d’achats « socialement responsable » du groupe. Ainsi, une « méthodologie d’évaluation » a été mise en œuvre, et un « questionnaire RSE » doit être rempli par chaque fournisseur qui fait l’objet d’une notation en 10 points… La CGT combat depuis longtemps les pratiques de sous-traitance, la mise en concurrence sauvage des fournisseurs dont les salariés font toujours les frais. Et nous avons justement observé que ces méthodes se sont développées tous azimuts sous l’impulsion de la direction des achats ! Cet article marquerait-il un tournant, allons-nous constater la fin des externalisations dont l’unique objectif est de faire des économies sur le dos de l’emploi, des statuts des salariés dans la presque totalité des cas, quitte à rendre un service de moindre qualité ? Les pontes de la direction des ressources et des achats ont-ils été touchés par on ne sait quelle illumination sociale, sont-ils rongés par le remord de leur culpabilité ? Cet aggiornamento n’est toutefois pas allé jusqu’à associer les représentants des salariés à cette démarche qui les concerne pourtant au premier chef. La CGT devra donc demander au président du CE des services centraux plus de détails sur cette nouvelle politique et sur les conséquences concrètes qui auraient pu en découler : nous répondra-t-il comme la dernière fois qu’il s’agit de relations commerciales qui ne nous regardent pas ?

KRACH, BOUM…

Il a fallu que les banques centrales injectent des milliards de dollars et d’euros pour que le système financier ne s’écroule pas, sous le regard inquiet de nombre d’entre nous scrutant la dégringolade du cours de l’action SocGen… Rien de surprenant pourtant, tant ce système est instable parce qu’il brasse des masses énormes sans contreparties dans l’économie réelle (on entend les ricanements à l’encontre des ignorants représentants d’une idéologie dépassée)… Le diagnostic est pourtant partagé, même par les spécialistes maison. La presse anglo-saxonne rapporte qu’une note confidentielle de SGCIB datant de juin annonçait un danger d’effondrement imminent du système bancaire US ! À l’heure où sont écrites ces lignes, ce n’est pas fait… mais on note qu’à fin juin, tous savaient d’une part, et que les causes sont toujours là d’autre part.

C’EST LA RENTRÉE

Au programme du mois de septembre, la négociation sur la rémunération variable va s’ouvrir le 6. La commission de suivi 4D suivra le 11, avec une intervention très attendue de la direction de BDDF sur « les conditions d’exercice du métier d’exploitant ». Le lendemain 12, c’est la commission de suivi RTT qui se réunira. C’est au cours de cette réunion que sont fixés les jours RTT collectifs. On attend également la mise en conformité avec l’accord du mode de calcul du versement de l’indemnité pour le CET. Est-ce que la commission traitera des dispositions gouvernementales sur les heures supplémentaires, ou est-ce que la direction préférera ne pas toucher à l’accord RTT, réponse le 12. Enfin, les syndicats rencontreront la DRH le 20, dans le cadre de la toute nouvelle « commission de concertation » pour des « échanges informels »…

 

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LUCRI BONUS

C’est un communiqué début août qui a annoncé la conclusion des pourparlers ayant abouti à la création d’une filiale commune de courtage entre la Société Générale et le Crédit Agricole. C’est par le biais du rapprochement de FIMAT et de CALYON Financial que l’opération donnera naissance à NEWEDGE dont le vice-président sera Philippe Collas et le président… Marc Litzler !!! On se souvient que ce dernier quitta SGIB fin 2004 pour rejoindre CALYON, autrement dit l’ennemi Crédit Agricole. Ambiance donc pour ce come-back qui montre, s’il en était besoin, que « Lucri bonus est odor ex re Qualibet » (L’argent a bonne odeur d’où qu’il vienne).

MA CABANE AU PAYS BASQUE

Nos camarades du cru nous avaient déjà informé de l’acquisition, par notre président, d’une villégiature dans leur pays… et voilà que l’hebdomadaire « Le Point » publie cet été un article « Pays Basque, maisons de stars » dans lequel il est fait état de l’achat de Daniel Bouton : réaction indignée de ce dernier et publication d’une mise au point dans la feuille de chou : réalité banale, achat d’une « maison » mise en vente suite à un divorce … à plus d’un million d’euros la réalité banale, on n’est moins indigné que lui que sa cabane au Pays Basque fasse causer.

ÉCRÊTAGE ÉCRÊTÉ

Conséquence probable de notre intervention lors de la commission de suivi 4D du 19 juin, il semble bien que la direction des PSC demande aux salariés qui ont atteint un crédit de 6 heures sur leur compteur d’horaires variables de les utiliser. Nous avions en effet démontré qu’au-delà de ces 6 heures, les heures de dépassement n’étaient plus comptabilisées, une sorte de travail dissimulé au sens de la loi. Bien entendu, en juin, la direction avait nié la réalité et les dépassements, niant par la même occasion les retards accumulés dans les travaux des PSC… On verra si l’inspection du travail de Saint Quentin en Yvelines a la même opinion. En tout état de cause, le retour au respect des horaires (ou le paiement des heures effectuées) devrait également avoir un effet secondaire d’importance : l’obligation pour la direction d’affecter les effectifs nécessaires à la charge de travail.

NOUVELLES RÈGLES CET

A l’heure du travailler plus pour gagner des clopinettes en plus, il n’est pas inutile de rappeler que la CGT a obtenu une disposition entrée en application au 1er juin et qui permet la monétisation partielle du Compte Épargne Temps, le CET. L’expérience aidant, nous avons constaté que peu de salariés en disposaient dans les conditions imaginées par les concepteurs au travers de la prise d’un congé de longue durée. Pire l’accumulation menaçait de faire perdre les jours accumulés à cause de la limite des 5 ans. À notre demande, cette limite a été supprimée. Le salarié a donc le choix d’utiliser par fraction minimale de 5 jours ses congés épargnés, mais aussi de demander le paiement d’une partie d’entre eux. Nous avons aussi demandé le respect du principe inscrit dans l’accord qui garantit que l’indemnité versée soit équivalente au salaire qui aurait été perçu pendant la même période.

 

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NOIX D’HONNEUR

 Au président du CHSCT de Périval (Val de Fontenay) qui, à propos de l'enquête sur une tentative de suicide sur le lieu de travail (voir, sur notre site, nos infos du 06 Avril), a voulu mettre dans le rapport du dit CHS la mention "présumée tentative de suicide". On suppose que le tort de la personne en question est d'avoir été sauvée par l'intervention de ses collègues. C'est petit et bas mais, comme on sait qu'en la matière les présidents de CE, CHS ou délégation du personnel ne bougent pas une oreille sans l'aval de GDRH/CPP, on sait sur qui cette noix d'honneur devrait retomber. Il n'empêche que, à titre individuel, faut accepter...

LE LIEVRE BP BANQUE

Il a été soulevé la semaine dernière par les jeunes délégués CGT de Niemeyer et Périval à Val de Fontenay. Sous prétexte de l'accord de Juin 2006 sur la formation (voir notre site et RH Online), DRHG/CPP/FOR fait... fort: alors que les inscriptions au BP sont closes, un message est envoyé en plein juillet demandant aux candidats qu'ils acceptent de débiter leur DIF pour...avoir le droit de voir confirmer leur inscription. Ce qui n'est pas du tout prévu dans l'accord et s'appelle du reniement de signature. On se permet ce qu'on ne ferait pas sans danger avec la clientèle. Intervention immédiate de la CGT et silence gêné du service en question qui se fait tirer l'oreille. Evidemment, nous avons demandé que le DIF des agents ayant accepté en méconnaissance de leurs droits soit recrédité. Mais ce genre de manoeuvre aura nécessairement des suites, dont nous vous tiendrons, bien sûr, au courant.

SAGA DE L’ETE

En ligne sur le portail SocGen depuis le 30 juillet, la saga des présidents de la SG en commençant bien sûr par Eugène Schneider ("autoritaire et craint de ses employés") dont on nous dit que la carrière politique s'est achevée en 1870 avec la proclamation de la 3ème République. C'est tout dire. On attend aussi beaucoup de cette saga concernant Henri Ardant sur la période 1939-1945. 

MESSAGE DU 16ème  

Du 16ème président bien sûr, lequel commente les résultats du 2ème trimestre "très bonne performance". Voilà qui nous promet probablement une série de négociations idylliques… a commencer à la rentrée par celle sur les « critères d’attribution de la part variable » mais aussi et surtout par la négociation salariale annuelle dont les fruits permettront réellement de mesurer à quel niveau se placent les « remerciements à tous » que la Direction Générale a fait afficher un peu partout dans l’entreprise. Ben quoi, c'est l'été, on peut être fou !!!

 

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ZERO DE CONDUITE

Le permis à 1 € par jour est un échec complet, la presse s'en est fait l'écho cette semaine. Ce n'est pas que les bénéficiaires potentiels (jeunes, issus de milieux défavorisés) ne soient pas intéressés. Mais ça vient des banques qui, pour monter les prêts, veulent s'entourer de garanties, cautions, etc... transformant en pratique le financement du permis en mission impossible. Ce qui nous rappelle chez nous les résistances des hiérarchies pour faciliter l'insertion des handicapés ou des jeunes sans qualification, rendant inopérant ce que peut signer ou dire la direction générale. On attend les mesures correctives des ministres concernés (et de notre direction générale pour ce qui précède). Autrement ça engage qui les promesses ?

LOGEMENT

On se souvient (voir sur notre site les infos du 22 Juin) que la direction avait, juste avant les vacances, tenté de faire passer en douce une réforme de l'attribution des logements et de l'avance logement, en même temps que la cession de son parc. Finalement, devant l'ampleur de l'émotion (restons mesurés), elle a dû, en commission sociale du CCE, accepter toutes les exigences des organisations syndicales (en particulier ne pas financer, par une avance logement, un achat à but locatif, ou maintenir l'intervention des élus dans les attributions). Reste à mettre tout ça en musique, avec un rendez-vous en Septembre.…

EGALITE H/F

Au CCE, la CGT a donné un avis positif, avec vigilance, au rapport annuel sur l'égalité hommes/femmes. Selon l'accord de Juin 2005, que nous avons signé, l'objectif est de 40% de femmes dans l'encadrement en 2008. Actuellement le ratio est de 38% et, si la tendance se poursuit, l'objectif sera atteint. Quant aux inégalités salariales, elles continuent à se réduire, en particulier, par l'effet de l'accord, 2809 femmes ont bénéficié soit d'une promotion (806), soit d'une révision de situation (2003).

CONDITION DE PRESENCE (NON)

Intéressant cet arrêt de la Cour de Cassation du 3 Avril (05-45110 pour les puristes ... et Segl/Jur) :

"Mais attendu, d'abord, que si l'ouverture du droit à un élément de la rémunération afférent à une période travaillée peut être soumis à une condition de présence à la date de son échéance, le droit à rémunération, qui est acquis lorsque cette période a été intégralement travaillée, ne peut pas être soumis à une condition de présence à la date, postérieure, de son versement". Bref, concernant les bonus et la part variable versés en Mars, ils sont dus dès lors que le salarié était encore là le 31 Décembre. La condition de présence à la date du versement n'a pas de beaux jours devant elle.

BONNES VACANCES !

Au directeur de la DEC de Saint-Denis, qui, convoqué le 10 Juillet devant le conseil de prud'hommes, s’est fait excuser pour cause d'obligations professionnelles. Nous on a vérifiés, c’est en vacances qu’il était depuis le 9. Ce n'est pas essentiel, mais mentir à la justice ça ne relève pas d'un grand respect.

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LE RATEAU

Fort marrie du rôle que la CGT joue dans la restructuration d'Oper/Caf, à la Tour Valmy, la DRH avait « imaginé un truc qu'il fallait y penser »: au CE des centraux de la semaine dernière, elle a tenté de faire désavouer par un vote l'action des délégués du personnel locaux par le CE des Centraux Parisiens. Las, face au peu d’enthousiasme soulevé par la tentative, elle a dû ne pas insister plus que ça et laisser tomber. C'est vrai que, juste au sortir des élections dans ces services, contester la légitimité de l’intervention des élus étaient un peu gonflée !
Mais tout de même, ça en dit long sur les méthodes que certains services de la DRH voudraient voir s'instaurer en matière de relations sociales.

REPLI SUR LA COTE

Le PSC de Nice, après celui de Lyon d’ailleurs, avait mis en place une procédure de signature des prêts laissant aux techniciens la pleine et entière responsabilité de l’opération. Bref, ils devenaient leur propre contrôleur, du travail sans filet en somme. On vous laisse imaginer les procédures disciplinaires qui se profilaient. La CGT, ayant levé le lièvre, a écrit le 10 Juillet à la direction du réseau. Dès le 11, très gros raffut à Nice, qui est revenu précipitamment sur les instructions locales. : illustration d’un mode d’intervention syndicale qui ne fait pas de bruit (hormis pour l’égo des penseurs du cru) mais protège bien quand même.

COMMISSIONNEMENT

Mr Noebes (BDDF) est intervenu à la dernière session du CCUES pour nous informer (sans plus d’enthousiasme que ça !!!) que la Direction allait devoir mettre en œuvre un certain nombre de réformes notamment salariales, à la suite de plusieurs directives européennes MIF (Marché des Instruments Financiers)…Explication : A la suite d’une demande du gouvernement de 1995, un rapport connu sous le nom de « Delmas Marsallet » avait été rédigé dans le but de moraliser les rapports « banques/clients ». Comme c’est généralement le cas ce rapport avait été enterré au fond d’un tiroir quelconque…Toutefois, la commission européenne a continué de travailler sur ce dossier et vient de sortir plusieurs directives qui visent à établir la transparence dans le fonctionnement des marchés financiers (tous produits financiers d’une durée de vie de plus de 2 ans), dans le but de renforcer les droits des clients et les devoirs des banquiers. Les banquiers seront donc désormais tenus d’établir une évaluation des clients (situation financière – capacité à comprendre le produit…), de lui faire des propositions de produit, en fonction de ce qui précède…et de ses besoins…, d’informer le client des risques avant chaque souscription de produit…et surtout, de prévenir les conflits d’intérêts…en clair de dissocier le versement d’une commission, du placement lui-même… !!! Ainsi, la SG va être contrainte de revoir ses dispositifs commerciaux sur la vente de certains produits et étudier un nouveau mode de commissionnement (par exemple intégration partielle des commissions !). S’en est suivi un large débat sur la politiquecommerciale et salariale de la SG…et une demande quasi unanime de négociation…Au final la direction a accepté 2 réunions de concertation avec les organisations syndicales, puis une consultation du CCE….À suivre…

 

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MÊME PAS PEUR

Le communiqué de presse a fait un flop à la mi-juin, il est tombé au moment où la dite presse s’intéressait bien plus aux rumeurs d’épousailles de la SocGen, et nous aussi… Pourtant, l’ASSACT annonçait qu’elle « envisage » d’attaquer en justice la banque parce que les accords d’entreprise ne permettraient pas aux actionnaires salariés « de faire valoir leurs droits ». Le président de l’ASSACT, Patrice Leclerc, brandit tout à la fois les 1400 adhérents de l’association, les 7 % du capital détenus par les salariés pour affirmer hautement légitimité et capacité à se faire leur porte-parole et les représenter. Il n’hésite pas au passage à s’inventer un rôle contre les tentatives de prise de contrôle dont celle, ratée, de la BNP en 99. Quels droits seraient donc spoliés?... le vote en assemblée générale qui serait « accaparé » par « la direction et les syndicats » par le biais du FCPE. On notera en premier que 1400 adhérents sur les 30.000 salariés actionnaires, sans compter les retraités et les étrangers, ne confère pas un statut de porte-parole privilégié. On remarquera que, justement, plus de 80% des salariés participent à l’élection de leurs représentants au conseil d’administration… mais, évidemment chaque salarié ne dispose que d’une voix, indépendamment du nombre d’actions détenues. On soulignera également que le fonds E n’exerce le droit de vote à l’assemblée que par défaut, les salariés actionnaires conservant le droit d’exercer directement leur droit de vote… et que justement, en 99, le choix du fonds de ne pas répondre favorablement à l’offre d’échange de la BNP fut crucial, bien plus que la soi-disant « participation active »du président de l’ASSACT. Car tel est bien le fond de la question, l’intérêt des salariés actionnaires, c’est l’intérêt des salariés tout court… et en prétendant qu’il pourrait y avoir un autre intérêt, celui d’être actionnaire, à défendre, l’ASSACT et son président ne font que tenter d’exister et gagner un strapontin au conseil d’administration, dûment accompagné des jetons de présence y afférent.

CCUES, FORMATION

L’an dernier, la CGT avait donné un avis positif sur les Orientations Générales de la Formation 2007.

Un an après le point des résultats est extrêmement négatif : nombre très modeste d’embauches de « cible élargie », de PARE et de bacheliers sans qualification, recrutement d’un seul handicapé et absolument aucune embauche de jeunes de moins de 26 ans sans qualification...

Très clairement du fait des freins exercés par les hiérarchies intermédiaires.dem pour le e-learning qui, faute d’être organisé par elles et intégré dans le temps de travail des équipes s’avère largement improductif.Instruite, la CGT a bien évidemment voté contre les orientations 2008, pourtant pavées de bonnes intentions. Bon, hiérarchies intermédiaires ou pas, c’est quand même l’affaire de la direction générale ; mais ça en dit long sur les relations sociales.

LE SENS DU PARTAGE

On l’avait loupé, mais la publication destinée au personnel des agences, « réseau & c° » nous l’a rappelé dans sa chronique « bonnes idées à partager ». La DR de Lille a réuni sa « convention des directeurs d’agences » à Deauville en février dernier. Il s’agissait de « partager les  bonnes pratiques  à l’origine des bons résultats de la DR » selon le commentaire, illustré par une photo des convives partageant bons résultats et bonne pratique avec bordeaux sur les tables à nappes blanches sous les chandeliers de la grande salle de restaurant …

 

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LE PASS SARKO

En ce jour ordinaire de  « difficultés de circulation » sur le réseau RER, et de « nous vous remercions de votre compréhension », je suis parvenu à bon port, la station Grande Arche de la Défense après 1h et 5mn, une bonne moyenne sur un trajet théoriquement de 7 km en 14 mn. Avant de partir, les infos confirmaient la volonté du gouvernement d’instaurer le service minimum en cas de grève dans les transports. Me voilà rassuré, mieux que Navigo, avec le pass Sarko, c’est déjà service minimum tous les jours !

ORIENTATIONS 2008

Traditionnellement, le CCE se prononce début juillet sur les orientations stratégiques contenues dans la note produite par la direction générale. Encore une fois, les élus du CCE, dont ceux de la CGT ont voté un avis défavorable. Nous continuons de considérer que la recherche d’un ROE de 20% pour la SGPM, et d’un RBE de 15% pour SGAM sont des objectifs injustes, au sens propre du terme, tant sur le plan économique que social. Injuste sur le plan économique car elle suppose une action sur la clientèle, prise de commissions et placements de produits, tout à fait exagérés. L’expression, « habiller » le client, aujourd’hui couramment utilisée dans le réseau est en ce sens parfaitement illustrative. Les incidents survenus l’an dernier lors de la privatisation d’EDF, et les contrôles qui ont été effectués par l’autorité des marchés financiers ne font que confirmer notre opinion sur cette politique, qui est toute entière tournée vers la recherche de rentabilité au profit d’une minorité de financiers, ne recule devant aucune exagération. Elle conduit à appauvrir de plus en plus de gens, dans ce pays. Injuste sur le plan social également, puisqu’elle a des effets désastreux sur la vie de tous les jours des salariés des entités de BDDF dont certains peuvent eux-mêmes être classés dans la catégorie des pauvres que nous citions plus haut. Qu’il s’agisse des exploitants, qui subissent la pression perpétuelle des challenges locaux, des challenges régionaux, etc…qui s’ajoutent aux campagnes multiples et variées, des agents des CRCm qui se sentent perpétuellement sous pression, épiés et infantilisés, ou des agents des PSC surchargés de travail, tous nous expriment leur stress, leur démotivation, leur écœurement, bref leur mal-être général. À l’occasion la CGT a voulu aussi s’inquiéter du projet « mass affluent ». Il s’agirait de se préoccuper de plus près de la frange de clientèle aisée « qui avait été un peu délaissée » ces dernières années ! Nous nous souvenons aussi des années 90 pendant lesquelles la direction de l’époque considérait que seule cette clientèle valait, ce qui avait conduit à un nettoyage sévère de la clientèle et à un plan social…Depuis, aidée peut-être par la critique de la CGT, et de la puissante grève qui avait suivi, la Société Générale s’était réorientée avec le résultat que l’on sait vers la clientèle grand public et semble continuer d’ouvrir des guichets. Il faut noter également que le développement de cette politique, sur laquelle la direction semble, bizarrement, mettre beaucoup de moyens va entraîner une réforme de la segmentation qui pose des questions quant au devenir des portefeuilles actuels dépouillés de leurs « meilleurs » clients, voire au redécoupage des périmètres des points de vente et des UC. La pression des élus a permis d’obtenir la présentation d’un dossier global lors de la prochaine session début octobre.

 

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CONTRAT FLAMBANT NEUF

La libéralisation du marché de l’énergie pour les particuliers est effective au 1er juillet. À cette date, les particuliers pourront opter pour un fournisseur « alternatif », comme pour la téléphonie… sauf qu’il faut savoir que cette option entraîne la sortie du « tarif régulé », c'est-à-dire le tarif négocié entre l’État et EDF d’une part, et l’État et GDF d’autre part. Compte tenu de la hausse des prix de 70% depuis la libéralisation des marchés pour les entreprises, certains « libérés » ont trouvé du charme à la planification étatique et demandé à revenir à la régulation, ce qui leur fût accordé jusqu’au 1er juillet 2007. À compter de cette date, et notamment pour nous, il n’y aura pas de marche arrière possible ! Pour éviter de vous retrouver avec un contrat dont les tarifs flambent, nous avons mis à votre disposition un dossier préparé par l’association de consommateurs CGT sur notre site Intranet.

ESPRIT D’ÉQUIPE

Les valeurs de l’entreprise, c’est une chose, mais c’est bon pour les autres… c’est sûrement ce qu’a pensé le DRH de SGAM en engageant la négociation pour la mise en place de la mutuelle… jusque-là adhérents de la mutuelle du groupe Société Générale, les salariés de SGAM avaient approuvé avec les autres les nouveaux statuts permettant l’application de l’accord conclu à la Société Générale. Restait à négocier à SGAM le même type d’accord. C’est ainsi que la direction de SGAM a annoncé son intention d’organiser un appel d’offres, arguant même que les organisations syndicales avaient refusé d’associer SGAM aux négociations de la Société Générale … Un argument bien peu sérieux pour tenter de justifier un choix qui pourrait, pour un bénéfice momentané, noyer le personnel SGAM dans une mutuelle qui échapperait à son contrôle. Sans compter que l’avantage immédiat retiré d’un appel d’offres a une pérennité sujette à caution. C’est pourquoi nous lui avons rappelé que, tout au contraire, les organisations syndicales avaient veillé à laisser à SGAM la possibilité de mettre en place un régime obligatoire dont la gestion serait confiée à la mutuelle du groupe, facilitant ainsi la circulation entre les 2 entités. A l’heure de la cohérence et de l’esprit d’équipe, qui comprendrait que les salariés de SGAM quittent notre mutuelle commune ?

MERCI AUX ÉLECTEURS

Il aura fallu près d’un an pour renouveler les instances représentatives du personnel dans les services centraux. Les nouveaux élus le sont pour 3 ans, sauf contestation sous quinzaine… Le second tour qui vient de s’achever, est une nouvelle fois marqué par l’abstention en hausse de 8% qui atteint le record de 75,67%. Dans ce contexte pas très glorieux, où 679 salariés de moins ont voté par rapport au premier tour de 2004, seule, la CGT gagne 33 voix. L’ensemble des autres perd entre 72 et 293 voix. L’augmentation de la CGT de 5,29% dans le collège des techniciens nous permet de conforter notre élu et la hausse de 3,62% dans le second collège nous permet ainsi d’avoir un élu cadre. L’ensemble des 17 élus va maintenant se réunir Mardi 3 juillet pour élire le secrétariat et le bureau de ce nouveau CE… qui devrait sans surprise renouveler la coalition SNB-CFTC malgré toute la rancœur des uns sur l’autre, accumulée au cours de cette longue campagne.

 

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BAIL À CÉDER

Sous le couvert d’une simple information, le document avait été remis à la commission sociale du CCE de juin. Il s’agissait, nous dit la direction, « d’améliorer » les dispositifs d’aides au logement des salariés. Parmi ces dispositifs, l’avance-logement qui serait « améliorée et simplifiée », au travers d’une augmentation du plafond, de 80 à 120.000 euros à un taux unique. Sauf qu’à l’image des cavaliers parlementaires, l’information glissait pudiquement sur la liquidation du parc de logements sociaux détenu par la Société Générale… En gros, la direction annonce la vente de 600 logements à un bailleur qui devrait souscrire à des engagements sociaux, sans qu’on sache lesquels exactement. Jolie façon d’habiller une liquidation qui est censée répondre à la demande des organisations syndicales d’augmenter le nombre des logements sociaux mis à disposition du personnel ! En fait, rien ne tient. D’abord, ne seraient concernés que les logements du parc social, mais pas ceux détenus par ailleurs qui sont attribués à titre de fonction ou aux cadres venus de l’étranger. Ensuite, rien ne dit non plus que des « engagements » souscrits par le bailleur qui rachèterait le parc auraient une quelconque valeur juridique. Les actuels locataires n’auraient qu’une garantie limitée dans le temps de 6 ans. C’est ainsi que la direction nous dit qu’elle pourrait augmenter le nombre de logements mis à disposition : en augmentant le turn-over… tant pis pour les retraités et les conjoints divorcés… Le rythme d’augmentation du loyer pourrait également être fortement accéléré. Rien non plus sur le contrôle de la mise à disposition des locations par la commission du logement, c’est-à-dire par les représentants du personnel. En clair, qui décidera de transmettre une demande à un bailleur ? Bailleur qui sera seul à décider d’y donner suite ou pas. Comme d’habitude, la direction a tenté d’expédier l’affaire en 2 coups de cuillère à pot. Voilà comment, après une réunion extraordinaire de la commission sociale, les 5 organisations ont formulé sur proposition de la CGT des conditions à leur approbation de la « réforme ». Tout d’abord, rien d’urgent, il n’est pas nécessaire de conclure le 3 juillet et nous entendons prendre le temps d’ici septembre d’étudier à fond ce dossier complexe. Il faut aussi que le produit de la vente soit affecté au 1% locatif pour vraiment augmenter le parc disponible. L’environnement juridique doit être sécurisé, et personne ne doit risquer de se faire expulser à terme. Les droits des salariés doivent être garantis par la commission du logement qui doit rester maître des dossiers et des affectations. Enfin, c’est la totalité du parc immobilier détenu par la Société Générale qui doit être traitée. Ces exigences ont déstabilisé la direction qui ne s’attendait pas en cette période de « pré-vacances » à une telle résistance. Du coup, Jean Pierre Michel, expert en statistiques et autres disciplines, a « suspendu » la séance ; car il n’était pas « mandaté » pour répondre aux organisations syndicales… comme on le comprend, voilà pourquoi, et afin que tous soient alertés, cette info devrait contribuer à aider la direction à nous entendre.

FIN DE LA SAGA POTTER

Un bref communiqué nous a appris le départ de Robert Potter, fugace DRH international du groupe vers d’autres cieux. On ne se souvient pas de son œuvre, certes plus brève que la Saga de Harry…

 

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PEOPLE

La « nouvelle » lancée par les Échos du 8 juin aura donc fait PSCHIIIT : il n’y avait aucun scénario en cours d’étude sur un mariage avec BNP Paribas. Le lundi suivant, la Tribune avait pourtant renchéri, elle en savait forcément plus que les Échos : elle connaissait le nom de la seconde banque américaine mandatée par Daniel Bouton pour étudier le mariage, et donnait même le nom des membres de la direction générale pour ou contre… Un journaliste nous avait appelés, il pensait savoir qu’un comité au plus haut niveau s’était réuni pour étudier la chose, nous avions répondu que le ComEx se réunissait tous les lundis sans que cela ait de signification particulière… un argument qui ne l’avait nullement convaincu, puisqu’il avait écrit dans son article qu’un comité … Du journalisme de presse people qui court après le scoop, quitte à écrire n’importe quoi. Mieux, après avoir fait une pleine page, la Tribune n’a pas écrit une ligne le lendemain, malgré la publication du communiqué de la direction de la communication ! De quoi s’interroger sur le journalisme et sa crédibilité…

NUANCE

C’est au cours de la réunion de la commission économique du comité central d’entreprise que le débat sur « Mass Affluent », un concept sorti des cartons de la direction du réseau est venu en discussion. Plusieurs DEC sont concernées par l’expérience, mais le représentant de la direction a expliqué qu’entre expérience et test, il y avait nuance, et que l’expérience n’avait pour vocation qu’à être généralisée. Officiellement, il s’agirait de reconquérir une clientèle aisée que nous aurions négligée en y mettant les moyens. Sauf que l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un nouveau virage à 180°, et le retour à une politique de segmentation dont la conséquence fût de se séparer de nombre de clients considérés comme « non rentables ». Conséquence du projet, le nombre de comptes gérés par les chargés de clientèle « grand public » augmente considérablement, pour libérer les moyens nécessaires à un suivi plus personnalisé de la clientèle « à fort potentiel »… une politique suicidaire dans un environnement où 80% des comptes à vue sont tenus par le secteur mutualiste. Comme nous l’a dit le président : les Chinois sont beaucoup plus pauvres que nous, mais ils sont beaucoup plus nombreux…

RESPECT

Nous avions évoqué dans ces infos comment, par pure commodité, la DRH n’avait pas correctement fait appliquer l’accord RTT dont nous sommes signataires lors de la prise de congés investis dans le CET. Après un débat houleux en commission de suivi RTT en septembre dernier, la DRH a annoncé à la commission sociale du CCE que le principe du maintien du salaire prévu par l’accord lors de la prise d’un congé au titre du CET serait strictement appliqué désormais.

ANTIVIRUS

Transmis pour information à la commission économique, un projet de note informant les salariés des conditions d’utilisation d’une clé USB ou d’un CD a été stoppé net par la CGT. Les salariés auraient dû signer la note… et courir le risque d’être sanctionné pour cause d’introduction de virus ! S’il est un virus répandu ces temps-ci, ce serait plutôt le flicus autoritaru.

 

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PAYER PLUS…

Le problème avec les slogans, c’est de les mettre en application. Désormais connu, le projet présenté par le gouvernement, et qui est censé permettre à qui veut bien de « travailler plus pour gagner plus » apparaît pour ce qu’il est : une usine à gaz, dont l’effet principal sera de générer de nouvelles réductions de charges pour le patronat, et donc de nouvelles sources de déséquilibre des régimes sociaux… sans parler du caractère inéquitable des mesures annoncées. L’avantage est qu’à remuer le bâton, on fait remonter les mauvaises odeurs… et que cela nous donne l’occasion de nous saisir « de manière intelligente », ainsi que nous l’a suggéré notre PDG, du concept pour demander à ce que le travail effectué soit bien payé. Nous commencerons donc par le problème de l’écrêtage des heures dans les horaires variables sur les PSC, qui ont pour la plupart un règlement qui prévoit que les dépassements supérieurs à 6 heures effectuées en 2 semaines au-delà des 39 heures sont purement et simplement non comptabilisés… une sorte de travail au noir ! La prochaine commission de suivi de l’accord 4D sera une excellente occasion d’aborder le sujet à partir des dérapages du patron du PSC de Cergy qui en a rajouté en noyant dans les compteurs l’heure de fête des mères et l’heure « Raffarin ».

LE RETOUR DE RIKA

La mouture de mai de l’Essor mutualiste est l’occasion de rappeler que pour la mutualité française « l’accès aux soins doit être égal pour tous », un rappel qui vise à exprimer ses inquiétudes dans le débat électoral. Dommage que l’auteur de l’article soit le même que celui de la page centrale dont le titre est : « comment éviter les vignettes oranges ». Suit une description - justification des dernières décisions de déremboursement de certains médicaments dont la « haute autorité de santé » a décrété « l’insuffisante performance » !... avant que cette volonté de nous prendre pour des irresponsables patentés ne conduise l’auteur à nous prodiguer une série de conseils à la Rika Zaraï, dont elle reprend la préconisation de pratiquer « le bain de siège » pour les hémorroïdes… C’est ainsi que le bronchiteux est invité à cesser de fumer, le cardiaque et l’ulcéreux à éviter l’alcool et les épices… et le diarrhéique à manger du riz et des carottes. Mais, pendant qu’on rigole, Diafoirus reconduit aux commandes nous prépare « la franchise médicale santé ».

J’Y CROIS PAS

Vendredi 9 heures, tout le monde découvre dans « Les Échos » l’article qui annonce que Daniel Bouton ferait étudier par 2 banques américaines 2 scénarii de rapprochement avec BNP-Paribas, l’un hostile, l’autre amical… avant de récapituler toutes les objections qui rendent la rumeur peu crédible ! Entre autres objections, notre opposition à un projet dont les conséquences sociales seraient catastrophiques pour l’emploi. C’est à se demander d’ailleurs si Les Échos croyaient eux-mêmes à leur niouze …parmi les nombreux appels de journalistes qui nous demandaient le matin même de la publication si nous prenions au sérieux la nouvelle… celui des Échos !

 

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HISTOIRE D’ACHOUI

La commission de suivi de l’accord « égalité professionnelle » s’est réunie le 1er juin. Bien sûr, la direction est plutôt contente, on se serait étonné du contraire. Le bilan présenté permet cependant de relever des chiffres qui en disent long : en 18 mois, la Générale a reçu 271 000 C.V. qui ont abouti à 4 020 embauches, de quoi réfléchir sur la question de l’emploi et sur la valeur des « solutions » prônées par les hérauts de l’assouplissement du marché du travail.. Concernant la mesure phare de l’accord en faveur des femmes de plus de 45 ans, sur 6 480 concernées, 2 331 ont été augmentées, et 1 013 promues. Reste que le problème n’est pas réglé « pour solde de tout compte ». Ce que la direction a admis après une charge de l’unique non-signataire de l’accord… qui voulut s’appuyer sur le « différentiel salarial » de 17% en défaveur des femmes chez les cadres des catégories  « H ou I » (à ne pas confondre avec les Achoui de l’Atlas). Soulignant qu’il ne fallait pas additionner les 2 niveaux, le statisticien expert de la DRH, Jean Pierre Michel, a indiqué que ce différentiel avait pour origine une grande proportion de cadres masculins à forte ancienneté tandis que les femmes étaient plus jeunes, diplômées, et de recrutement plus récent… phénomène inversé dans les niveaux techniciens D, E, F, et G, où l’on trouve majoritairement des femmes, et parmi elles, dans les travaux administratifs, les laissées pour compte. Constat de l’expert partagé avec la CGT, ce qui n’est pas si courant, et qui ne résulte d’aucune connivence, ce dont il s’est défendu.

C.E. A LA PREVERT

18 heures de réunions ubuesques n’auront pas suffi pour épuiser les 21 points à l’ordre du jour (aussi divers que variés) de la réunion mensuelle du CE des Centraux… 3 restructurations, celles du département Recrutement, d’une partie de la Banque Privée, et du Service d’Assistance aux utilisateurs de DIST/A2D, le recours à l’intérim pour palier aux problèmes de mise en place de la sous-traitance des responsables d’immeubles et leurs adjoints, le recrutement d’un médecin du travail et un projet de licenciement pour insuffisance professionnelle, le recours au travail du dimanche à la COM pendant la coupe du monde de rugby… Le président du CE aura finalement décidé de jeter l’éponge avant de clore sur les horaires variables des SAU de DIST, d’examiner la situation sur les travailleurs handicapés, du service social, de l’emploi, des déménagements, etc... Sans oublier l’examen des comptes du CE pour lesquels la secrétaire SNB-CGC a dû nous donner quelques explications sur le magot empilé en 3 ans qui atteint maintenant presque 1 million d’euros soit près de la moitié de la subvention annuelle des activités sociales destinées aux salariés… Finalement, les principaux intéressés devront patienter ou alors se rapprocher des élus pour avoir des infos. En effet, le compte rendu des débats de cette réunion ne sera rendu public que dans quelques mois… puisque la proposition de la CGT de valider rapidement les procès-verbaux de séance en comité restreint a été écartée…Un président parlait récemment de «l’invraisemblable parlement» … mais c’était Daniel BOUTON pour qualifier les réunions du CCE qu’il préside.

 

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OÙ SONT PASSÉES …

mes pantoufles ??? Toujours prête à faire plaisir, la Société Générale a recruté à « un poste important de direction de la banque d’investissement » Philippe Heim, ex-directeur de cabinet de l’ex-ministre Jean François Coppé. L’ancien ministre du gouvernement Villepin n’ayant pas été reconduit, son directeur se retrouvait au chômage. Ces messieurs n’usant pas des services de l’ANPE, quoi qu’ils ne rechignent pas à s’inscrire pour percevoir quelques mois d’indemnités aux ASSEDIC, le sans-emploi n’a connu cet état que le temps de quelques coups de fil. Les pantoufles de l’ancien énarque ont été installées à SGCIB, illustration sans doute de la nouvelle gouvernance des entreprises et de la rupture avec les vieilles pratiques de l’oligarchie. Si l’on en croit l’expérience avec un cas antérieur, il pourrait même devenir le prochain Président (de la Société Générale) !

L’A.G. DES ÂGÉS

Dominique Padois et Roger Valade ont participé à l’assemblée générale des actionnaires, pour la CGT, disposant d’environ 100 000 voix. Sur environ 5 millions, ça compte pas beaucoup, mais enfin … Les deux plus gros actionnaires du groupe sont le fond E et Groupama. Il n’y a pas eu la sempiternelle réclamation de quelques gourmands déclarant que le personnel était trop payé. Ce qui, au vu de ces chiffres, aurait fait pingre. Bon, côté bonne bouche, les jetons de présence ont augmenté de 4 %, 69 % depuis 2000. Toujours côté bonnes nouvelles, sur une base 100 en 2001, les résultats sont à 249 et la rémunération des mandataires sociaux est à 152 (soit dans le 1er décile du CAC 40). Leur système de bonus a changé, sur une base qualitative et quantitative (en tout cas un peu plus claire que celle du vôtre) et le rapporteur a bien souligné à nos cœurs secs « ils ont beaucoup de mérite à accepter ce nouveau système de rémunération ». Si, si … Nous avons eu l’éternelle question de LECLERC, le représentant de « l’actionnariat des salariés », lequel s’insurge contre le principe « un homme, une voix » pour l’élection des administrateurs. Selon lui, l’élection devrait se faire sur le même principe que les votes de l’AG, une action, une voix ! Daniel Bouton a rappelé qu’il n’avait pas suivi la nouvelle loi sur la représentation des actionnaires salariés cette fois-ci, mais que l’actionnariat salarié bouge avec le développement à l’étranger et donc, peut-être, à l’avenir, quand tout ça sera plus rodé …. Autre question concernant la retraite d’Alix posée : en rendant hommage au personnel, le questionneur s’est demandé si le régime spécial dont il va bénéficier est bien compatible avec ce qui se promet sur les régimes spéciaux. On ne se souvient plus de la réponse, mais la résolution en question est passée avec un score albanais. Tout comme les autres d’ailleurs. Marc Viénot quitte le Conseil d’Administration. Hommage appuyé de la Direction générale, qui s’était fendue d’un petit film de 2 min pour retracer les grandes heures du grand homme. Évidemment, larme à l’œil de celui-ci. Nous, on a surtout retenu que l’épisode du plan social de 1993 avait été soigneusement omis. Manque de place ou oubli d’une de ses principales bourdes (car ce n’est pas la seule) ? On ne vous dira pas si le buffet était bon, vu l’âge moyen de la salle, tenter de forcer le barrage des consommateurs présentait trop de risques pour le col du fémur.

 

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MONSIEUR PLUS

Le problème de l’avenir de la maison étant d’importance, la place nous a manqué dans nos infos précédentes pour narrer la suite de notre entrevue avec Daniel Bouton. Il n’a pas été seulement question de stratégie économique, mais aussi de stratégie d’économies de personnel… C’est ainsi qu’il a été question de la prochaine étape de restructurations visant à obtenir de nouveaux gains de productivité au travers de la mise en place de plateformes communes de traitement pour le groupe. Encore au stade de la réflexion, la création de ces « usines » poserait de multiples problèmes, notamment celui du statut du personnel qui y serait employé. La DRH a été chargée d’ouvrir des discussions avec les organisations syndicales sur ce sujet, ce qui aura au moins l’avantage de clarifier les choses avant qu’un projet concret ne soit présenté aux instances représentatives. Une rencontre avec le président ne peut pas non plus se tenir sans qu’il se livre à au moins une de ses habituelles provocs, et il a attendu cette fois-ci la dernière minute… pour nous proposer, la bouche en cœur, d’utiliser « de manière intelligente » ce que Nicolas Sarkozy va changer, car « beaucoup à la Société Générale voudront travailler plus pour gagner plus » !!! Évidemment, cela a suscité l’ire immédiate de quelques-uns autour de la table qui lui ont demandé de commencer par payer les heures supplémentaires « gratuites », tandis que d’autres s’inquiétaient de la remise en cause du régime des cadres au forfait dans les services centraux. Content de lui, Daniel Bouton s’en est allé, tandis que nous nous interrogions : travailler plus, on voit bien, mais gagner plus ???

SAM SUFFIT

La réaction du SNB après les élections dans les services centraux était prévisible… Après avoir jeté l’opprobre sur le vote électronique, il est curieux de le voir se féliciter du faible taux de participation sous prétexte qu’il aurait eu raison de le combattre et qu’il est arrivé premier. L’abstention massive ne peut être un motif de satisfaction puisque seulement 30% des salariés se sont exprimés dès le premier tour, 40% des techniciens et 26% des cadres. La présentation de candidats SUD au premier tour, affichée comme le « renouveau syndical nécessaire » n’y aura rien changé…ni sur la participation, ni sur leur score en baisse sensible. Des raisons peuvent expliquer ce résultat. L’élection présidentielle s’est manifestement accaparé la vedette et a minimisé les enjeux de cette élection d’entreprise … Si l’on y ajoute une période de ponts, de congés et de sous effectifs pour ceux qui restaient, nous avons là des causes probables à la forte abstention. Le gigantisme du CE des services centraux, qui éloigne chaque salarié de ses représentants et en fait une « institution » contribue aussi à cette faible participation, car dans le réseau, les institutions représentatives du personnel en sont bien plus proches et le personnel vote massivement. Mais, au final, la question est clairement posée aux salariés des services centraux qui n’ont pas voté au premier tour : Pensent-ils que les syndicats ne servent à rien  et qu’ils peuvent disparaître ? S’ils ne le pensent pas, alors, il ne faudra pas oublier de voter au second tour.

 

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BRATISLA BOYS

Que le président de la Société Générale reçoive les 5 délégués syndicaux nationaux n’est jamais anodin, d’autant plus que ce n’est pas fréquent. L’entrevue se tenant le 9 mai, veille de conseil d’administration, on ne pouvait manquer de s’interroger ainsi que nous l’avions déjà souligné dans nos infos à propos de la rumeur de rapprochement avec Unicredit. La question centrale que tous s’apprêtaient à poser concernait donc à l’évidence l’avenir du groupe, ce qui a donné l’occasion à Daniel Bouton de préciser sa vision tout en lui permettant de tester nos réactions… Bien sûr, il a pris les habituelles précautions de langage d’usage : l’entrevue n’avait pas de signification particulière, ce qui ne l’a nullement empêché de dérouler une réflexion qui en a une, évidente. Ainsi, la Société Générale est une très grande banque qui affiche les meilleures performances propres à satisfaire ses actionnaires. Son modèle de développement pose toutefois le problème d’un besoin important de fonds propres, tant pour l’activité de banque de détail centrée sur la distribution de prêts que pour les acquisitions. Ainsi, la banque de détail à l’étranger a atteint aujourd’hui le même niveau que l’activité France, et l’objectif est de poursuivre dans les « anciens empires russe et austro-hongrois » ; d’où de nouvelles acquisitions que les augmentations de capital ne peuvent suffire à financer. Le conseil d’administration aura donc à se prononcer « en temps utile » sur une parmi « plusieurs types de combinaisons » auxquelles permet de faire face « notre business model ». Daniel Bouton les a précisément listées, indiquant que les discussions bilatérales ont lieu entre toutes les banques en Europe. Ce raisonnement ne laisse planer aucun doute sur sa certitude qu’un rapprochement est inéluctable, les seules questions étant avec qui, quand et… quelle sera la réaction du personnel ! Sur la question Qui ? parmi les 8, Unicredit est un prétendant pour un rapprochement « intelligent » qui constituerait un groupe européen de 250.000 salariés, n° 1 dans les « anciens empires », apte à tenir la dragée haute aux géants qui sont en Chine aujourd’hui et aux Indes demain. Sur la question Quand ?, la réponse est « en temps utile » dans un compte à rebours qui a commencé. Sa durée sera bien sûr influencée par des facteurs multiples, parmi lesquels le facteur humain. Car il semble bien que pour des raisons de commodités, le rapprochement passe par une OPE, et que c’est la Société Générale qui en serait l’objet. Dans ces conditions, Daniel Bouton avait tout intérêt, par expérience, à observer nos réactions, le souvenir du rôle que nous avons joué en 99 étant encore très présent. D’ailleurs, BNP Paribas ne figure pas dans la « short list ». Y-a-t-il donc un rapprochement « acceptable » ? La réponse est loin d’être simple, tant les questions sont multiples : de notre capacité à peser sur le cours de l’évènement aux conséquences de nos choix. On ne peut oublier ce qui pousse à ce Monopoly, la recherche perpétuelle de la « création de valeur » et s’interroger sur sa légitimité, car il ne faudrait pas que la nouvelle campagne de Russie des Bratisla boys (Bouton, Citerne et Alix) ne s’achève dans une autre Bérézina. Cette « création de valeur » là est synonyme de suppressions d’emplois. Un rapprochement à l’échelle de l’Europe peut-il être au contraire un moyen de les préserver et les développer, c’est tout l’objet du débat qui s’engage.

 

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3 ANS ET UN FLOP

Voilà près de 3 ans que la CGT avait demandé au DRH de l’époque, Bernard de Talancé, l’ouverture de négociations sur l’embauche et l‘insertion des handicapés à la SG, soulignant depuis très longtemps les carences de l’entreprise en la matière et le retard pris par rapport à de nombreuses autres entreprises de taille nationale. La direction ne jugeait pas alors cette négociation prioritaire. Il aura fallu une nouvelle loi en 2005 fixant de fortes pénalités pour les entreprises qui ne respectaient pas le seuil minimum de 6% de salariés handicapés, pour qu’enfin une « négociation » s’ouvre. Contrainte et forcée, on peut dès lors mesurer le manque de réelle volonté de la direction de sortir d’une logique purement financière ! Manque de volonté implicitement confirmé par B. Brokmann lors d’un récent CCE qui expliquait benoîtement à la CGT que les travaux d’accessibilité des locaux SG aux handicapés se heurtaient à des contraintes budgétaires (sic)… J.F. Sammarcelli concluait, avec le cynisme d’un financier, que de toutes façons la loi nous donnait jusqu’en 2015…ouf ! Aujourd’hui, la Société Générale compte 623 handicapés, soit 2,6%. La contribution dont la SG devrait s’acquitter à l’AGEFIPH (Fond pour l’Insertion des Handicapés) est de 20 millions d’euros sur les 4 prochaines années. La négociation ouverte dans ces conditions n’aura pas permis d’arriver à un accord qui mette en place une réelle politique d’embauche et d’intégration. Bien sûr, le projet d’accord prévoit un certain nombre de dispositions que nous réclamions et d’autres que nous pouvons admettre : La multiplication des partenariats avec des organismes spécialisés, le développement d’offres de parcours professionnels qualifiants pour un certain nombre d’alternants, les mesures d’adaptation au poste et de maintien dans l’emploi, le plan de développement avec le milieu adapté, etc…Par contre, il est inacceptable de voir financer par un budget «Handicap », des campagnes de pubs et de sensibilisation, ou un certain nombre de dépenses « de fonctionnement ». Il constitue à notre sens un tour de passe-passe puisque ce budget devrait servir à l’intégration des salariés handicapés. Or, en ne prévoyant l’embauche que de 160 salariés sur la période 2007/2011 (soit 40/an), la Société Générale ne prend aucun engagement sincère et réel. Du propre aveu de la DRH, 401 agents handicapés actuellement dans l’entreprise partiront d’ici dix ans. C'est-à-dire, en admettant que la mesure soit prolongée au-delà de 2011, qu’au rythme de 40 embauches par an (à rapprocher de 5000 recrutements totaux en 2006), l’effectif de salariés handicapés n’aura pas évolué d’un iota à l’issue de cette période. Faut-il croire pour placer la barre aussi bas, que la DRH craint autant que nous la mauvaise volonté des managers des différentes branches ? A quoi bon, dans ces conditions, signer un accord qui ne comporte quasiment aucun effort financier propre à l’entreprise, qui ne fait que s’adapter à minima à l’obligation légale ?... et qui risque de servir « d’alibi médiatique» sur un problème que tout le monde constate depuis trop longtemps.

VOTE ELECTRONIQUE

1ère expérience du genre dans l’entreprise, les urnes électroniques sont ouvertes dans les services centraux depuis le jeudi 3 mai, 11h30, comme prévu. Les taux de participation à l’élection du CE connus le vendredi 4 mai à 14h00 sont de 15% pour les techniciens et de 10% pour les cadres. Il reste jusqu’au vendredi 11 mai (10h00) pour que chaque salarié se prononce depuis son poste de travail, un accès internet, ou une borne dédiée dans chaque immeuble.

 

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TROP CONNU

Pendant l’été 2005, le parlement avait adopté l’impossibilité pour les jeunes de moins de 26 ans de se présenter aux élections dans les entreprises. Au grand dam du MEDEF, le conseil constitutionnel avait invalidé ce type de mesure, et la Cour de Cassation a rappelé récemment que tous les salariés qui font partie de la « même communauté de travail » peuvent y être présentés et défendre ainsi leur intérêt … Ainsi à l’heure qui permet à nos collègues les plus jeunes ou sous traitants de participer aux élections des instances représentatives du personnel des entreprises utilisatrices, la direction de la SG associée au syndicat SUD, a obtenu du juge qu’il annule la candidature du délégué national de la CGT aux prochaines élections des services centraux dans le collège cadres. Cette décision rétrograde le prive ainsi du droit de se présenter sur son propre lieu de travail, les tours de la Défense. Serait-ce la peur de la démocratie qui a une nouvelle fois motivé cette intervention inhabituelle ? Hommage involontaire, le syndicat associé à la direction, faisait valoir au juge que la notoriété du candidat était telle qu’elle risquait de modifier les résultats en faveur de la CGT… et qu’il fallait laisser la direction exercer son pouvoir de gestion (argument de poids pour un syndicat). Il y avait donc 36 candidats cadres pour 37 délégués du personnel à élire à la Défense, il n’y en aura plus que 35 à la suite de cette décision. Toujours est-il que les élections auront bel et bien lieu du 3 au 11 mai par le recours au vote électronique. Cela devrait permettre d’augmenter la participation de manière significative, alors qu’elle avait chuté de manière dramatique en dessous de 50% lors du vote précédent. Encore heureux que le juge n’ait pas suivi sur ce point la demande de SUD, associé cette fois au SNB, d’interdire le recours au vote électronique.

LES YEUX BRAQUÉS

Plus de 400 délégués représentant les syndicats d’Europe affiliés à UNI se sont réunis à Athènes la semaine dernière. On imagine mal, d’un point de vue hexagonal, l’intérêt suscité par notre élection présidentielle. Les yeux des syndicalistes d’Europe sont braqués sur nous, et ils ne cachent pas leur inquiétude de voir le candidat des libéraux, Nicolas Sarkozy, l’emporter. La résistance des français à l’origine de l’enterrement de la directive « Bolkenstein » reste une référence et un encouragement à l’heure où UNI engage une campagne contre la libéralisation totale des services postaux. Le secrétaire général d’UNI, Phillip Jennings, a dénoncé l’incompatibilité entre l’objectif affiché par le G8 d’une mondialisation « équitable » et la gestion des fonds d’investissements privés. Il faut dire que sa dernière rencontre à Bruxelles avec leurs représentants était édifiante : « vous ne comptez pas pour nous » lui ont déclaré ceux qui ont décidé en 15 mn de liquider le fonds de retraite des salariés de Deutsche Telekom. Comme en écho, un délégué grec ajoutait qu’un scandale affecte les caisses de retraites de son pays, dont la caisse publique, qui viennent de perdre plusieurs millions d’euros dans des fonds hasardeux… le lendemain, la presse hellénique commentait à la une la présence du Président de la république grecque à l’ouverture de la conférence d’UNI en rapportant ce débat.

 

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ON NE L’A PAS DIT

Partie d’un article d’un journal financier italien, la rumeur d’un rachat de la Société Générale par Unicrédit a fait grimper le titre ces derniers jours, tandis que la presse soulignait que les protagonistes se taisaient. Pure spéculation ? Les représentants syndicaux nationaux ont été convoqués le 9 mai par Daniel Bouton et Philippe Citerne, ce qui n’était pas arrivé depuis un bail ! Difficile de ne pas se poser de questions alors que le motif de cette réunion ne nous a pas été communiqué. On notera que ces fusions à l’échelle européenne sont réclamées depuis un certain temps par les marchés avec insistance, tant ils y voient l’occasion de juteux profits… fusions qui pourraient se dérouler plus tranquillement après la fin de la campagne électorale comme l’enseigne l’affaire Suez-GDF. La CGT n’entend certainement pas conforter des rumeurs, et il est bon de rappeler que pour l’instant ce n’est qu’un article de presse, ce qui ne signifie pas non plus que notre vigilance est endormie…

ABUS DE BIENS

Le conseil de surveillance du fonds E, 27,6 millions d’actions, s’est réuni pour préparer le vote de l’assemblée des actionnaires de mai. Il vote pour le compte de tous les détenteurs de parts qui n’exercent pas directement leur vote ou qui ne donnent pas pouvoir à un autre représentant. Sur l’ensemble des résolutions, le fonds s’abstiendra 2 fois : pour l’affectation des résultats et l’augmentation des jetons de présence. L’abstention est motivée par le partage du conseil : les 7 membres désignés par la direction ont voté pour, les 7 membres désignés par les syndicats ont voté contre. Ces jetons passeront en 2007 de 750 à 780.000€ soit 4% d’augmentation !!! Arguments misérables des représentants de la direction qui ont voté favorablement : il faut faire « comme les autres du CAC 40 », il vaut mieux augmenter « un petit peu tous les ans que beaucoup tous les 2 ou 3 », et puis, le nombre et la durée des réunions du conseil augmentent ! On aimerait bien que nos salaires augmentent « un petit peu » de 4% tous les ans. La 5ème résolution est tout spécialement destinée à approuver une convention conservant à Mr Alix « le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraites des cadres de direction ». Seuls 3 membres du conseil du fonds E ont voté contre, dont celui de la CGT. Il faut savoir que ces messieurs, grands pourfendeurs de la retraite à 60 ans et du déséquilibre du régime des salariés, perçoivent pour leur part une retraite chapeau garantie. Qui ne se souvient de la rigueur du même Didier Alix qui s’opposait à la conclusion de l’accord salarial de janvier parce qu’il considérait que l’année 2007 verrait un ralentissement de la progression des résultats dans la banque de détail en France ! Il semble que sa rigueur soit à géométrie variable, comme les girouettes quand il s’agit de son intérêt personnel. Sur ce point, les dirigeants de la Société Générale n’ont pas défrayé la chronique de ces derniers jours comme Noël Forgeard, mais ils appartiennent à la même coterie dont les membres se nomment mutuellement et se livrent à des échanges de bons procédés, une sorte d’abus légal de biens sociaux. Il vous reste cependant la possibilité de donner pouvoir au représentant de la CGT qui se rendra à l’assemblée des actionnaires, si vous voulez voter contre.

 

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PAROLES D’ORFÈVRE

La séance plénière du Comité Central d’Entreprise d’avril est celle ou le PDG vient commenter les résultats, d’où la présence de Daniel Bouton le 12. Il s’est évidemment félicité des résultats 2006, en prévoyant une croissance 2007 plus forte… avancé comme prétexte à la « prudence » dans les négociations salariales, le ralentissement de la progression du PNB de la banque de détail en France, 4% au lieu de 5,2 depuis 99, a pour origine « le manque de croissance en France », une marge nulle ou faible sur les prêts et les PME. Daniel Bouton s’inquiète que notre principale source de gains, les commissions de service, soit de plus en plus contestée politiquement. Interrogé par la CGT, il a répondu que la mauvaise santé de la France et le chômage produisaient de plus en plus « d’accidents de la vie », et que les commissions de services générées par ces accidents pourraient être remises en cause après les élections, particulièrement du fait des exagérations des mutualistes. Si l’on ne peut qu’approuver le diagnostic qui contredit quelque peu la satisfaction affichée par ses mentors politiques, la CGT s’est inquiétée de la « variable d’ajustement » à choisir dans une telle perspective qui pourrait encore une fois être l’emploi, les salaires et les conditions de travail du personnel. Ce qui ne l’a nullement empêché de refuser tout écart de rentabilité entre les différents métiers du groupe comme une autre variable possible ainsi que nous le proposions. Ce serait, selon lui, non conforme au modèle Société Générale « admis par les marchés ». On remarquera tout de même que ce modèle fut longtemps « non admis par les marchés » qui attendaient une juteuse méga fusion… et que ce modèle de développement a justement intégré des taux de rentabilité différenciés selon les métiers, les pays et les filiales. Selon lui, cette situation entraînerait « rapidement des problèmes pour son successeur »… curieux propos à destination des élus : voulait-il annoncer un prochain départ ? La chose n’a pas suffisamment ému les élus qui ont voté contre à l’unanimité. La CGT n‘en approuve pas moins sa critique de la proposition de Ségolène Royal de faire rémunérer les comptes courants qui aurait pour effet « de donner de l’argent aux riches » (SIC)…

PROBLÈME COMPORTEMENTAL

Cette séance de CCE a également été l’occasion d’une prise de bec avec la direction, dont on se demande si elle est capable d’assumer ses engagements. L’échauffourée a démarré sur le compte-rendu d’une  expérience de recrutement de handicapés, sur 6 postes ouverts, un seul fut recruté, les autres candidats présentant « des problèmes comportementaux » selon Arnaud Louis Chevallier… auquel la CGT a de nouveau demandé des comptes au sujet de « l’expérience » d’embauche de jeunes sans qualification prévue par l’accord de juin 2006 toujours au stade zéro. La cause serait à rechercher dans la difficulté « à mobiliser les équipes »… malgré les engagements signés ! La CGT a fait remarquer que cela augurait mal de la réalisation des « engagements » proposés dans le projet d’accord sur l’insertion des handicapés... et donc de notre capacité à y croire pour envisager une signature. S’il y a « problème comportemental », il est chez ceux qui refusent de prendre leur part dans l’insertion des jeunes et des handicapés, que la direction le règle !

 

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MA VALISE LANCEL

Ils étaient un bon millier de DAI et Lyxor à avoir versé leur chèque de caution de 150 euros en garantie de leur présence au départ des 4 avions affectés le vendredi midi pour un départ en week-end, pardon en séminaire, au « club Med ». Signe des temps, la destination était le Portugal, moins chic quand même que les destinations précédentes. Ce n’était quand même pas la valise en carton de ceux qui ont fait le voyage dans l’autre sens… Au retour, le bronzage du responsable attestait de leur présence sur les lieux, mais nous interroge : le séminaire se serait tenu en plein air ???

OPER/CAF

On les avait pourtant prévenus il y a 15 jours : les restructurations à la va-vite, quitte à broyer les hommes, ça ne peut plus durer. La direction d’OPER/CAF campait pourtant, imperturbable, sur le poids des bonnes vieilles habitudes et présentait, au CE des Centraux de Mars, une restructuration qui n’informait en rien sur la charge de travail, le contenu des postes et les perspectives attachées à ceux-ci. Il est vrai que ce sont des broutilles de ringards immobilistes. Le personnel, inquiet, en avait fait largement part aux élus et l’obstination au front de taureau de la direction a fait le reste : le CHSCT , celui-là même qui, dans l’enquête sur le suicide de Sébastien F, avait dénoncé le type de restructuration qui était présenté, a été désigné à l’unanimité pour mener une mission approfondie d’expertise à OPER/CAF.

Résultat, la restructuration est, au moins, retardée de plusieurs mois et la direction ne pourra plus cultiver ses petits secrets qui pèsent si lourd sur la vie de chacun... et elle va devoir présenter un projet détaillé qui permette à chacun de savoir exactement quelle sera son affectation, sans y perdre sa qualification. Tout fout le camp.

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Une fois encore, la CHS va enquêter sur les circonstances qui ont conduit une cadre de RSRH à Val de Fontenay à s’enfermer dans son bureau où la sécurité l’a retrouvée inanimée. Elle venait d’écrire à ses collègues : « il n'y a pas que chez Renault et Peugeot » en sortant d’un entretien chez son responsable. Sa tentative s’est heureusement terminée à l’hôpital qui l’a réanimée, mais le mal demeure. Elle avait le mauvais profil d’une cadre proche de la retraite à qui on a retiré la direction d’une équipe et qu’on a laissée seule dans un bureau sous pression. Mais cette fois-ci, il semble que la direction ait tiré des enseignements de l’enquête menée par le CHS Valmy à propos du suicide de Sébastien à laquelle elle s’était opposée. Son refus l’a de fait exclue de l’enquête et de la rédaction du rapport, sur lequel elle a perdu tout contrôle. À la réunion du 29 mars, le Président a voté pour l’enquête opérant ainsi un virage à 180°. Nous allons donc bientôt pouvoir apprécier le sens de ce revirement : volonté de plus de transparence sur ces drames, de les prévenir en mettant en place des outils d’alerte, d’agir sur les causes dont l’origine se trouve dans le stress généré par le travail ? Ou bien volonté de mieux contrôler pour étouffer et nous ressortir le sempiternel discours sur l’incertitude de la cause, la nécessaire conjonction avec des raisons d’ordre privé, etc…

 

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SUIVI 4D

La commission s’est réunie le 29 mars avec à son ordre du jour plusieurs points renvoyés avant la consultation du CCE le 12 avril. D’une certaine manière, c’était un peu un test match pour la DRH, Anne Marion Bouchacourt , dont nous allions pouvoir mesurer le poids sur plusieurs dérapages de la direction du réseau. Le test est plutôt réussi, la commission est parvenue à un accord sur plusieurs projets de transferts partiels concernant Dunkerque, Mulhouse, Bourges, Clermont Ferrand. Un nouveau relevé d’engagements de la direction va garantir la prise en charge des frais d’accès aux trains rapides ainsi que les aménagements d’horaires nécessaires pour ceux qui accepteront de suivre le transfert de leur activité. Le projet concernant Mulhouse fera l’objet d’un suivi particulier, celui de Bourges est modifié pour être en conformité avec l’accord et celui de Clermont reporté. Mais c’est surtout sur le projet « d’expérimentation » de transfert du traitement des dossiers de surendettement à Franfinance que nous attendions une décision significative. Présenté à la commission économique du CCE, le projet aurait pu se résumer à une simple « information », les représentants de la direction s’accrochant à la thèse subtile que cela n’avait rien à voir avec le respect de l’accord. À la commission de suivi, le représentant du réseau a voulu expliquer qu’il ne pensait pas à mal, Franfinance étant une filiale à 100%, que la filiale disposait des moyens que nous n’avons pas pour faire face à l’accroissement des dossiers généré par la loi Borloo… Sauf que la première question que nous avons posée au Président lorsqu’il a parlé pour la première fois du projet 4D portait sur sa capacité à prendre l’engagement que 4D ne préfigurerait ni une filialisation, ni une externalisation. Cet engagement a été pris et écrit dans l’accord 4D, car nous étions instruits de l’expérience de SGAM, issue d’emplois Société Générale, d’abord par des détachés, puis externalisés à Euro VL, une autre filiale qui use beaucoup des statuts précaires et des bas salaires. Notre attente fût courte, annonçant le retrait pur et simple du projet, la direction a acté qu’elle devait honorer sa signature, une signature bien utile en l’occurrence dont il eut été dommage de se priver…

WHITE ONLY

Le climat était cependant bien différent à la commission formation du CCE. Poussés dans leurs retranchements par nos représentants, les patrons de la formation, Corinne Didier et Arnaud Louis Chevallier ont piteusement bredouillé pour tenter d’expliquer qu’ils n’avaient rien fait depuis juin 2006 pour engager l’expérience d’embauche en contrats de professionnalisation de jeunes de moins de 26 ans sans diplômes… Corinne Didier a même fini par lâcher, « on est là pour faire de la formation, pas de la réinsertion »… Bref, ils auraient fait autre chose, « d’autres expériences », « déploré des difficultés pour trouver des candidats », « rencontré des blocages de hiérarchie au recrutement de jeunes qui auraient du mal à s’intégrer socialement et détonneraient dans le personnel »… sauf que là encore, un engagement signé, et non respecté à ce jour, a été pris. C’était même une condition de la signature de la CGT. La direction de la formation a-t-elle donc le pouvoir de s’asseoir sur la signature de la DRH ? Nous posons la question.

 

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L’ESPRIT DE LA LOI

La philosophie générale du projet d’accord remis par la direction aux organisations syndicales relève plus d’une logique financière que d’une réelle volonté de mettre en place une politique d’embauche et d’intégration des handicapés. Ainsi, la Société Générale tente de s’exonérer de l’obligation de financer directement des emplois de handicapés, en intégrant dans son effort financier ses budgets communication ou la charge des salaires des membres de sa mission handicap. Pire, l’intention de la direction de solliciter l’intervention des médecins du travail et des assistantes sociales et de mener une campagne pour inciter certains salariés à se faire reconnaître comme handicapés en vue de « gonfler » son quota relève de la même logique financière et réductrice. À l’inverse de cette logique, la CGT veut se saisir de l’esprit de la loi pour engager une véritable politique d’embauches et d’insertion des handicapés à la Société Générale. Ceci passe notamment par un objectif d’embauche plus ambitieux que celui, dérisoire, de 160 personnes handicapées d’ici le 31 décembre 2010 proposé par la direction, ce qui ne représente un solde positif que de 80 emplois compte tenu des départs. Le seuil minimum de 6% inscrit dans la loi doit être atteint, alors qu’à cette date, le projet conduirait à comptabiliser à peine 700 emplois. Pour y parvenir au seuil des 6%, l’accord devrait recenser une liste non exhaustive des postes qui pourraient d’ores et déjà être ouverts aux futurs recrutés en tenant compte de la nature de leur handicap. A cet égard la CGT exige que soit clairement inscrit dans l’accord que le recrutement concernera aussi bien les handicapés physiques que mentaux. Un nouveau texte sera adressé en vue de la dernière réunion de négociation programmée le 11 avril, mais on voit mal comment la négociation pourrait aboutir aussi vite.

IDES DE MARS

La dernière semaine de mars à ceci de particulier qu’elle est celle du versement du variable et des bonus… un grand moment de fraternité ! Encore une fois, le montant de ces rémunérations qui n’ont aucune base objective sera en progression… au détriment de la reconnaissance du travail dans le salaire de base. La CGT publie sur son site intranet les statistiques de la direction en la matière qui mettent en lumière les énormes écarts, parfaitement injustifiés, au sein d’un même niveau, d’une même qualification, ou entre les minima et les maxima. En 2006, les 10% les moins lotis avaient touché en moyenne 200€ chez les techniciens des centraux et du réseau. Les 10% les mieux servis avaient reçu 1400€ dans les centraux, 1100€ dans le réseau. Chez les cadres, les 10% les moins lotis ont eu 1000€ dans les centraux, 1450€ dans le réseau. À l’opposé, les 10% mieux en vue ont palpé 10.000€ dans les centraux, 8100€ dans le réseau… sans compter ceux qui en sont carrément exclus, l’écart est de 1 à 50 ! Naturellement, ceci ne tient pas compte des bonus, qui ne sont pas inclus dans les statistiques. Retenez cependant pour cette année les médianes de 2006 pour apprécier à sa juste valeur le geste de votre généreux donateur : 500€ pour les techniciens, 2800€ pour les cadres des centraux, 550€ pour les techniciens, 3500€ pour les cadres du réseau. La moitié des bénéficiaires est en dessous, la moitié au-dessus. La négociation réclamée par les syndicats sur le sujet devrait s’ouvrir fin avril…

 

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2 ANS DÉJÁ…

Le suicide au travail fait la une de l’actualité. «Nous sommes face à un phénomène important et de plus en plus préoccupant, lié à la dureté du monde du travail et à sa précarité » estime Christian Larose, vice-président du Conseil économique et social qui vient de présenter un rapport accablant. Selon ce rapport, le suicide au travail "touche tous les milieux, mais en particulier les cadres". Face à ces drames, d’aucuns persistent à nier l’évidence : « Comment le travail pourrait–il être en cause ? … C’est certainement un problème privé qui a poussé à ce geste ». C’est avec ce credo que la direction de la SG avait accueilli la nouvelle du suicide de Sébastien F. le 5 avril 2005. La notion même de suicide était niée, la direction parle alors d’«accident dans le RER», jusqu’à ce que la CGT saisie par ses collègues indignés, se procure le procès verbal du CHSCT de la RATP qui ne laisse aucun doute sur la nature de son geste désespéré. Il est temps pour nous, comme pour Jean Pierre Soubrier expert sur le sujet à l’OMS, d’admettre la réalité de l’existence du lien possible du suicide avec le travail : « les suicides liés à l’activité professionnelle sont surtout ceux qui se produisent sur le lieu de l’entreprise.» Après avoir brisé le silence étouffant qui entourait ce second suicide à la Défense, il fallait étudier dans quelle mesure son environnement de travail, avait déclenché son acte… et en tirer les enseignements. La CGT, en collaboration avec la famille et les collègues de Sébastien, a dû imposer une enquête du CHSCT à la Direction et au SNB qui la refusaient et s’en tiennent à l’explication du « problème d’ordre privé ». Au cours de l’enquête pourtant, le directeur des back offices de l’époque reconnaît que «les clignotants n’ont pas fonctionné». L’enquête dure plusieurs mois du fait des obstructions en tout genre. C’est à la réunion du CHSCT du 13 mars dernier, qu’enfin le rapport d’enquête a été examiné. Nous avons décidé de le rendre public afin que ses enseignements bénéficient à tous. Ce rapport est donc disponible sur notre site intranet. Continuant envers et contre tout sa stratégie d’obstruction, la direction, par la voix du Président du CHS s’est accroché à une déclaration « tout va bien ». Elle a «examiné avec attention le rapport », et considère « qu’il n’apparaît pas de décalage entre les dispositions prises par la SG et les préconisations du rapport ». Cet avis n’a pas été apprécié par l’inspecteur du travail, présent, malgré que ce même Président ait « oublié » de lui adresser une invitation comme la loi l’y oblige. La décision de l’Inspecteur du Travail va peser dans la manière dont les choses vont maintenant être traitées. Il a annoncé aux membres du CHSCT qu’il dressait un procès verbal qui sera transmis au procureur de la République. Ce dernier pourrait décider de diligenter une enquête de police et poursuivre la SG. Il est clair que le satisfecit que s’est accordé la direction devant le CHS sur les moyens et les missions confiés aux médecins du Travail et aux services sociaux, sur les formations managériales, sur la clarté des perpétuelles restructurations… ne pourra tenir très longtemps. Pour l’actuelle restructuration d’OPER/CAF (ancien service de Sébastien) par exemple, nos demandes portant sur les modifications dans les processus de travail devront recevoir une réponse plus complète que « la réorganisation va niveler les charges de travail ». Pas de quoi éclairer, ni rassurer le personnel concerné. Quant à la prochaine négociation sur le stress au travail, obtenue après tant d’années d’efforts, elle devra dépasser ce type de comportements et se concrétiser dans les faits par une vie au travail digne de notre époque…

 

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LA BELLE ÉGALITÉ

Le communiqué de presse triomphant de la Direction de la communication à propos de l’obtention par la Société Générale du label égalité professionnelle restera certainement en travers de quelques gorges… cela dit, contrairement au label « social » attribué aux CRCM, le label égalité n’est accordé qu’après la remise d’un dossier de candidature étayé et accompagné des observations des organisations syndicales de l’entreprise. C’est en ce sens que la CGT estime que ce label contraindra la direction au respect de ses engagements car elle risque de perdre ce label qui n’est attribué que pour une durée limitée. Sur ce point, on peut penser que l’agitation de la Direction de la communication nous aide aussi, car en mettant ce label en avant, elle renforce l’impact qu’aurait sa perte. Comme le souligne la DRH dans ce communiqué, « ce label vient conforter notre engagement »… et c’est bien comme ça comme nous l’avons compris.

HANDICAP

Une seconde réunion de négociation s’est tenue à propos de l’insertion professionnelle des handicapés. On attend toujours le texte… mais quelques réflexions de la direction augurent de prochaines difficultés. Ainsi, les « professionnels » s’accorderaient à dire que « les  recrutements sont difficiles ». De même, l’embauche des handicapés « mentaux » pose problème. Pour le peu de handicapés déjà embauchés, la direction n’a remarqué aucune différence – discrimination – importante de situation. Bref, on n’est pas rendu… Et ce d’autant que l’engagement proposé atteint à grand-peine 5% en 2011, ce qui sera inférieur à l’obligation légale à cette date. Pourquoi dès lors conclure un accord qui délivrerait la SG de cette obligation ?

ÇA PASSE OU ÇA CASS…

La décision de la Cour d’Appel était très attendue... Dans son arrêt du 8 mars 2007, la Cour valide les accords que nous avions obtenus sur le recours au vote électronique et qui étaient contestés par SUD et le SNB. C’est donc la fin provisoire d’un long feuilleton, débuté il y a un an, après les résultats des élections des représentants du personnel au Conseil d’Administration… dont le taux de participation avait battu des records d’abstention. L’issue ne sera pas celle voulue par le SNB qui dans une récente Info parlait de grande victoire contre la SG et mettait en doute notre propre objectivité. Les différentes organisations syndicales sont donc conviées cette semaine à rediscuter des dates des élections dans les services centraux… par vote électronique. Il est d’ores et déjà acquis que les élections devront avoir lieu dans le premier semestre, faute de quoi, en cas de contestation, il n’y aurait plus de CE, ni de délégués du personnel à partir de juillet. Bien que répétant qu’il n’avait rien contre le vote électronique, le SNB a pourtant déjà prévenu qu’il poursuivra sa logique de contestation jusqu’au bout , en nous informant de sa décision de déposer un recours devant la Cour de cassation. Ceci n’empêchera pas toutefois que, compte tenu des délais, les élections auront probablement eu lieu entre temps.

 

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MILLESIME 2006

Les montants de la participation et de l’intéressement vont être étudiés la semaine prochaine par la Commission ad hoc du CCE. Leur augmentation prévisible, au vu des résultats de l’entreprise, avait été brandie par la DRH pour donner du poids aux mesures salariales de cette année. Cette augmentation additionnée aux mesures de l’accord salarial devait en effet approcher des 1000 euros demandés par les organisations syndicales. Ainsi, pour la seconde année d’application de l’accord participation / intéressement (le 1er du genre signé à la SG par la CGT), le montant global serait en hausse de 21% à 114,5 millions d’euros. Pour mémoire, il était déjà en hausse l’an dernier de 40%. Chacun devant toucher 8,12% du salaire de base brut annuel. Si l’on tient compte des planchers et des plafonds de versement individuel, ce serait donc entre 1890 et 5095 euros qui viendraient s’ajouter aux 220 euros de la dernière mesure obtenue lors de la négociation salariale.

DURA LEX, SED LEX…DUREX

Les choses se tendent souvent en coulisses avant les élections… C’est généralement le cas, et cela vaut aussi pour les élections d’entreprises. Celles du CE et des DP des services centraux qui devaient se dérouler en décembre 2006 n’ont toujours pas eu lieu pour cause de recours au Tribunal de SUD et du SNB contre le vote électronique et, par saisie de l’inspection du travail par le SNB, relative au nombre d’élus du CE (et leur répartition entre les 2 collèges). C’est par une lettre du 22 février que l’Inspecteur du Travail nous donne finalement raison…invalidant ainsi la contestation du SNB et, dans la foulée, le mode de calcul des effectifs de la Direction. Ce qui doit être dur à avaler tout de même…

VOTE ELECTRONIQUE

Il n’y a donc (pour l’instant …) plus d’obstacle à la mise en place de ces élections. Reste à savoir si l’on votera enfin par voix électronique ou si l’on devra ressortir les vieux bulletins papiers comme l’ont demandé le SNB et SUD. Sur ce point, la Cour d’Appel tranchera le 8 mars. Cette décision aura été précédée d’une audience le 15 février au cours de laquelle il était quand même savoureux d’entendre l’avocat du SNB déclarer qu’en tant qu’ « organisation syndicale de progrès, nous sommes bien évidemment pour le vote électronique »…OUF !

BIG BROTHER

Depuis plusieurs mois déjà, nous ferraillons avec la Direction à propos de la multiplication des outils informatiques qui peuvent attenter aux libertés individuelles et à la vie privée. La CGT et les autres syndicats réclamaient la création d’un correspondant Informatique et Liberté. La Direction y a préféré la constitution d’un « pôle informatique et liberté » au prétexte que le correspondant était une contrainte légale trop lourde en terme de « responsabilité  et d’indépendance fonctionnelle ». Ce qui est déjà beaucoup dire…La CGT va toutefois saisir le CCE pour que ce « pôle » soit un véritable garant pour le personnel et non pas, comme il est à craindre, un simple alibi pour la direction. Les marchés financiers n’étant pas, en eux-mêmes, un parangon de vertu en la matière.

 

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HISTOIRE DE GROS SOUS

Il s’en est fallu de peu que le village de vacances de Scodi Neri ne soit fermé immédiatement, quitte à laisser en plan les inscrits pour cet été… le peu en question, ce sont les élus de la CGT qui ont voté contre la fermeture avec ceux de la CFDT et de FO bien que la CGT ait quitté depuis plusieurs années toute participation directe à la gestion des œuvres sociales du Comité Central d’Entreprise. Il ne s’agissait pas seulement en effet de savoir si le risque d’attentat est réel ou pas, mais aussi de l’existence d’appétits qui se manifesteraient pour récupérer ce village d’une valeur inestimable. Implanté dans un golfe encore protégé des constructions, il a permis à de nombreux salariés de la Société Générale de passer des vacances en Corse à un prix accessible, même avec le surcoût de la traversée, ce qui était l’objectif social de son achat à l’origine par la majorité CFDT – CGT – FO de l’époque. Déjà en 1981, la propriétaire corse du village avait préféré vendre au CCE, dont la représentante CGT n’avait qu’un mandat en papier l’autorisant à signer, plutôt qu’à un acheteur allemand prêt à payer en cash dans le bureau du notaire. Il s’agissait de tourisme social et de favoriser le développement de l’économie et de l’emploi local. C’est pourquoi la CGT considère toujours que Scodi Neri doit rester dans le patrimoine du CCE pour ces raisons, et c’est le sens de son vote qui a permis donc que Scodi Neri soit ouvert cet été.

MISE EN GARDE

Une pratique de reroutage de la messagerie s’est développée, souvent à la demande de la hiérarchie. Pendant les périodes de congés, certains transfèrent automatiquement leur mail à tel ou tel responsable et que ce dernier considère que le client ne peut attendre au noble motif qu’il s’agit d’une messagerie professionnelle … Grave erreur !!! La messagerie est personnelle, et peut contenir des messages privés, c’est même expressément prévu par la charte intranet. Les instructions sont pourtant claires, seul l’agent peut accéder à sa messagerie, la procédure prévue en cas d’absence consiste à programmer la réponse automatique idoine. Cette pratique fait évidemment courir un risque à celui qui transfère ses mails, mais aussi à celui qui les reçoit et les lit indûment ! La CGT va demander à la direction un rappel des instructions, mais elle invite aussi le personnel à ne pas se laisser envahir par les « contraintes du quotidien » qui n’ont pas de conséquences, jusqu’au jour où elles en ont. Ainsi, il est essentiel que les messages privés comportent la mention [PRV] dans l’objet, que le mot de passe ne soit pas partagé, et que la messagerie ne soit pas reroutée.

DYNASTIE

La série se poursuit avec l’arrivée de Martin Folz, ancien patron de PSA au conseil d’administration de la SG, qui reprend le flambeau de Jacques Calvet, son prédécesseur, à la fois chez la famille Peugeot et au CA de la   SG. Avec ses pairs de la noblesse capitaliste, il prolongera la lignée. Bienvenue au club comme dit la lettre de l’actionnaire : en 4 ans, + 147% pour le dividende (le résultat progressant de 24%) et pour le service, une petite hausse de seulement 108% des jetons de présence. 52 000€ soit plus de 1700€ l’heure, ça progresse plus vite que le SMIC de la technicienne de surface qui aspire les miettes de croissants de ces messieurs.

 

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MÉGOTAGES

Le billet adressé par Daniel Bouton au personnel le jour de la Saint Valentin n’a rien d’un billet doux… pas le moindre romantisme dans ce panégyrique de l’argent, véritable source de sa satisfaction, et son appel à « continuer à donner », plaçant les actionnaires en tête de liste de ceux qui vont recevoir ce que nous « donnons ». Il faut dire qu’ils vont se goinfrer, 40% du résultat de 5,22 milliards en hausse de 18,6%, soit un peu plus de 2 milliards. Certes, nous profiterons, un peu, de cette manne au travers de l’intéressement qui va progresser et pour les détenteurs de parts du fonds E notamment, ce que la direction ne manque jamais de nous rappeler. Ceci ne nous empêchera pas de rappeler nous aussi à la direction que ces résultats ont un prix, et que l’appel à donner se traduit par une aggravation continue de la pression et du stress au travail. Et les actionnaires (du moins leurs hérauts) en redemandent ! Les commentaires des « analystes » n’ont pas manqué de souligner que la banque de détail en France était le « principal point noir ». La Tribune relève « la progression plus importante des frais généraux que celle du produit net bancaire », tandis que d’autres s’interrogent, « comment poursuivre au rythme affiché ces dernières années ? ». Le prix de ces résultats est aussi payé par la société tout entière. Car ils sont prélevés forcément sur les richesses produites, vu que le rôle d’une banque est celui d’un intermédiaire. A comparer à d’autres chiffres, on peut légitimement se dire que ces milliards n’ont pas forcément une justification économique et sociale, car à vouloir s’aligner sur les standards anglo-saxons, nous sommes devenus une banque chère.

ON PART PAS DE ZÉRO

La première réunion de négociation d’un accord sur l’insertion des handicapés s’est tenue le 15 février. « On ne part pas de zéro » selon le directeur des relations sociales, Philippe Perain, mais on peut progresser… c’est le moins que l’on puisse dire, vu l’énorme retard de la Société Générale dans ce domaine, avec 42 embauches seulement sur les 3 dernières années. Le contexte de cette négociation est très particulier, car la loi, applicable depuis le 1er janvier 2006, impose de lourdes pénalités aux entreprises qui ne satisfont pas au quota minimum d’emplois de handicapés de 6% de l’effectif, soit 1800 pour la Société Générale en France. La pénalité peut atteindre 1500 fois le SMIC par emploi manquant… même avec les « abattements » prévus par la loi, c’est un puissant encouragement à conclure un accord qui aura la propriété pour l’entreprise de l’exonérer de toute pénalité. Mais, foin de mauvais esprit, félicitons-nous de la bonne volonté réciproque d’aboutir, une volonté qui a permis que les propositions syndicales soient notées avec attention. Paradoxalement, la responsabilité la plus grande échouera dans cette négociation aux organisations syndicales, qui ne devront signer qu’au « juste prix ». Un premier texte qui doit nous parvenir dans quelques jours nous en dira plus sur l’engagement de la direction.

 

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LE ZÉRO ET L’INFINI

La réunion plénière du CCE s’annonçait plutôt bien pour la direction. Daniel Bouton, accompagné d’un staff impressionnant s’apprêtait à présenter la réorganisation créant le nouveau pôle BDDF, tandis que les élus avaient convenu unanimement de s’abstenir sur le projet, plutôt que de voter contre, en actant dans une déclaration commune ses engagements de pérennité du « modèle Société Générale »… mais il se trouve que l’hôtesse qu’il côtoie tous les jours dans son bunker du 35ème venait de recevoir une lettre d’avertissement parce que les représentants syndicaux Société Générale y étaient entrés pour le rencontrer lors du blocage des négociations salariales. Courageusement, les responsables SG de la sécurité à RSRH/CIM avaient désigné la coupable : l’hôtesse payée au SMIC par City One. Cette société, dont nous avons déjà parlé dans nos infos s’est empressée de la sanctionner… Ce qui ne les empêchera pas de percevoir leur prime de 220€ obtenue par les intrus du 35ème ce jour-là. Interpellé par les élus, Daniel Bouton s’est tout aussi courageusement abrité derrière sa condition de PDG infiniment universel, qui n’a désormais plus à connaître des « cas individuels » de ce bas monde, même s’il s’agit de personnes, au sens noble, qu’il croise quotidiennement. Mais il se trouve que les élus du personnel ont plus d’honneur et d’humanité, et qu’ils n’entendaient pas poursuivre ainsi une séance plénière, qui comme Daniel Bouton l’avait souligné lui-même, coûtait cher. Confrontée à sa seconde crise, après l’épisode des négociations salariales, Anne Marion Bouchacourt, bien que DRH d’un groupe universel, a semble-t-il mieux mesuré le lien entre le zéro et l’infini, peut-être du fait de sa condition féminine. Elle a annoncé aux 5 délégués syndicaux nationaux, tous présents parce qu’eux considéraient l’affaire importante, qu’une nouvelle lettre annulant l’avertissement serait envoyée à Yvonne, hôtesse de la présidence. Ce qui a permis à la séance de reprendre.

HANDICAPÉS

L’absence de cœur n’étant pas considérée comme un handicap, la Société Générale est évidemment loin de satisfaire ses obligations de quota d’emplois de handicapés à aujourd’hui… Mais la loi, qui a constaté le peu d’empressement du patronat a fixé désormais, comme en matière d’égalité, des obligations contraignantes à moyen terme. C’est dans ce cadre que va s’ouvrir le 15 février la 1ère réunion de la négociation d’un accord à la Société Générale. La volonté de la CGT est d’aller au-delà des déclarations d’intentions et de la phraséologie politiquement correcte consensuelle sur l’évolution des regards et des mentalités. La CGT proposera par exemple de ne pas « sélectionner » parmi les handicaps ceux qui seraient « compatibles » avec un emploi à la Société Générale, mais au contraire d’adapter un large éventail de postes de travail aux différents handicaps. La CGT pense aussi que les handicapés doivent avoir accès à des formations adaptées, que leur déroulement de carrière soit suivi, car les rares exemples d’aujourd’hui montrent qu’ils subissent une « discrimination négative » et que des mesures du même genre que celles prévues par l’accord sur l’égalité sont nécessaires. Évidemment, ceci heurte de plein fouet l’éloge de la performance individuelle qui prévaut, nous saurons donc très vite s’il s’agit d’un vrai, et nouvel engagement.

 

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GANJA !

C’était prévisible, l’interdiction de fumer applicable au 1er février a donné lieu à toutes sortes de perles. La meilleure, c’est celle du gouvernement, qui a ordonné aux services de l’inspection du travail d’effectuer des contrôles et faire respecter la loi… sans leur donner évidemment les moyens pour le faire. Déjà débordés, rien que pour faire respecter les consignes de sécurité sur les chantiers et le droit du travail dans les PME, ils sont censés arpenter nos couloirs pour verbaliser les contrevenants. Côté services intérieurs, on prévoit la mise en place de « rondiers », qui seraient chargés de relever, manu militari si nécessaire, l’identité des enfumeurs… Dans un tel climat, certains ont vu une belle occasion de faire preuve de leur autorité, comme au CRCM de Lille. Encore une fois, sur la plateforme téléphonique, la direction a voulu en rajouter, en interdisant de sortir pour fumer. Après avoir évoqué un vague prétexte de sécurité et menacé de sanctions ceux qui sortiraient, provoquant ainsi le premier acte d’insubordination collectif sur la plateforme, la direction a du finalement reculer ! Dans la mesure où la Société Générale ne veut pas installer de locaux fumeurs, rappelons donc que les consignes officielles sont de laisser sortir les fumeurs… Reste la médiatique question du temps perdu à fumer. Calculée à la minute par les journaux télévisés, on se contentera, sans prendre parti pour la cigarette, de noter que ce genre de calcul pourrait aussi s’appliquer au temps consacré à passer des coups de fils personnels, à boire des cafés au distributeur, à causer de la santé du petit, voire à un déjeuner d’affaires !

RETOUR VERS LE PASSÉ

Le SNB et SUD ont obtenu du tribunal l’annulation de l’accord permettant l’organisation du vote électronique aux prochaines élections du CE des services centraux. On notera que le tribunal n’a rien trouvé à redire à l’organisation du vote elle-même, se contentant de relever qu’en l’absence de leur signature, l’accord devait être annulé. Ainsi, si l’on s’en tient à ce jugement qui peut faire l’objet d’un appel, nous pourrions en revenir à un vote papier, avec bureaux de vote constitués par des volontaires désignés d’office, un parcours du combattant pour parvenir au bon endroit, et à des files d’attente qui en découragent plus d’un… Rappelons que le précédent CE peut se targuer d’être le plus mal élu de l’histoire des CE de la Société Générale avec un taux d’abstention record de 60% ! C’est ainsi que curieusement, le soupçon d’un vote électronique qui pourrait être truqué prévaut sur la conscience de la gravité de la situation découlant de modalités de vote dépassées ! Il est vrai qu’à SUD, on pensait que le fait de pouvoir présenter des listes allait tout changer… et pourtant, la présence de ces derniers n’a pas empêché l’abstention d’augmenter encore ! Et dire que c’est la CGT qu’on accuse d’archaïsme…

FLASHÉ À 80.000 DE MOYENNE

On ne pouvait pas laisser passer l’interview de notre préféré Président dans le « Parisien libéré ». Daniel y annonce que, « en moyenne » chaque salarié actionnaire dispose d’un portefeuille de 80.000€ … oubliant de préciser que la moyenne entre 3,5 millions et 12 actions, c’est 1,750 millions. C’est comme ça qu’on passe pour des nababs !

 

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BANQUE UNIVERSELLE

Le projet de création d’un pôle d’activité BDDF, pour Banque De Détail en France, a fait l’objet de la réunion de la commission économique du CCE. Devant les élus sont venus plancher les directeurs des 5 futurs pôles, sous la direction de Didier Alix, le patron de PAEN, la branche réorganisée. En réponse à un élu qui l’interrogeait sur une possible future vente par appartements, Didier Alix a insisté sur la stratégie suivie, « Elle comporte deux axes principaux de développement : des acquisitions, et de la croissance organique ». Il a cité à cet égard les nombreux achats de ces dernières années et les nombreuses ouvertures de guichet en France ou à l’Etranger et réaffirmé vigoureusement « que ce n’est pas parce que l’on vous soumet un tel projet que l’on sera plus ou moins à même de réaliser des cessions, de plus, dans la Société Générale, on continue de penser qu’une banque universelle telle que la Société Générale, multi métiers, qui constitue un modèle qui a été critiqué voire méprisé par certains il y a quelques années se révèle être aujourd’hui un  modèle dont on n’entend pas changer. Ce projet est destiné à le faire perdurer ». On se souvient effectivement que ce modèle ne répond pas aux attentes des marchés financiers et de la presse économique qui ne cessent de regretter le grand rapprochement espéré et continuent régulièrement d’annoncer son imminence. Il répond bien mieux à nos attentes et à celles des salariés du groupe, en préservant notamment son intégrité. Cela dit, peut-on faire confiance aux déclarations de la Direction Générale ? Telle est la question… La négociation de l’accord 4D avait déjà été l’occasion pour la CGT d’insister sur la nécessité de garantir le maintien au sein de la maison des différentes entités, dont certaines pourraient être filialisées, comme les CRCM ou les PSC. L’accord signé affirme ce principe, et nous y tenons. Pour ce qui concerne le projet actuel, nous y veillerons tout autant.

DESTINATION DANGER

Nous savions qu’un nouveau genre d’accidents de travail à ski était apparu depuis certain séminaire de Noël en Finlande… mais il semble bien que le phénomène prenne de l’ampleur. Rien qu’au dernier trimestre 2006, 3 accidents sont relevés : un accident de travail de foot au séminaire d’ITEC, un accident du travail de sport au séminaire de SEGL, et enfin un accident du travail en fermant sa fenêtre au « Moulin de la forge » à un autre séminaire de SEGL… cela devient décidément très dangereux de participer aux séminaires !!! Faire du sport à Deauville est risqué… la preuve, on peut se faire une entorse ! De même que pratiquer un nouvel art de vivre dans un moulin, certes riche d’un long passé et équipé d’un billard, mais qui n’est accessible qu’après avoir franchi « un pont à l’ombre d’un saule pleureur », la preuve, on peut se couper avec une vitre ! Et ceux qui pensent que ce n’est pas du vrai travail et qu’il est un peu honteux de présenter la facture à la Sécurité Sociale ont tort de ricaner, y compris le Président qui en a pourtant fort justement parlé à la CGT à propos du déficit de cette dernière. Espérons justement que notre Président n’aura pas d’accident de travail à ski au forum de DAVOS, dont il sera… car nous devrions lui rappeler ses propos au sujet de la pratique du ski dont il ne convient pas de faire assurer les risques par la Sécurité Sociale.

 

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STRESS

La grande nouvelle, c’est que la direction a accepté « d’ouvrir le débat » au second semestre 2007. L’avancée est timide, à la commission de suivi 4 D, elle a d’abord tenté de minimiser le problème. Un des patrons de DIST, Emile Noebes, a d’abord lâché benoîtement que le stress « était une composante du métier »… Mais lorsque nous avons demandé où cette clause était inscrite dans le contrat de travail , et que nous avons fait remarquer que l’employeur était pénalement responsable de la santé physique et mentale des salariés, il s’est trouvé moins de candidats à ses côtés pour discourir sur « le bon stress » ou « le stress positif »… C’est ainsi que la DRH et le Directeur des relations sociales nous ont annoncé que le débat serait engagé « dans le cours du second semestre » avec les organisations syndicales. Certes, Philippe Perain a évoqué la nécessité de « consulter des experts » et de « définir précisément ce qu’est le stress »… mais c’est un premier pas que nous ne manquerons pas de franchir. S’il faut expliquer que le stress existe, on expliquera, comme nous l’avons fait pour les agressions de clientèle, dont la réalité fut longtemps niée par la direction. Le débat fut un peu houleux parfois, mais, le plus important est qu’en commission de suivi, la direction a admis qu’il y a un problème, ce qu’elle refusait encore lors de la présentation de l’enquête diligentée par le CCE en 2002. Il restera bien sûr à définir des mesures pour réduire ces causes de stress et la manière de les traiter, ce qui pourrait faire l’objet d’un véritable accord novateur sur le sujet, car il ne s’agit pas que de causer.

ENCORE UNE RÉORGANISATION

La commission économique du CCE se réunira exceptionnellement le 24 janvier. A son ordre du jour, une nouvelle réorganisation de la Société Générale, dont la caractéristique principale est la disparition de la branche PAEN et la création d’une branche Banque De Détail France, BDDF, et une Direction des Services Financiers Spécialisés, DSFS. Le texte complet du projet est disponible sur le site Intranet CGT, ne vous privez pas de le consulter et le commenter auprès de nous, l’occasion ne se présentera pas deux fois. Après la réorganisation de SGCIB en « lignes métiers », on pourrait s’étonner de cette nouvelle réorganisation qui va en sens inverse, à moins qu’il ne s’agisse de séparer clairement l’activité de la banque de détail France du reste de l’activité du groupe et de ses résultats, afin de motiver quelques tours de vis futurs.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

On ne sait si El Niño y est pour quelque chose, mais ça chauffe à Kupka… qui jouxte les tours de la Défense. 28° dès 10h le matin, sans ventilation dans un immeuble de 2000 personnes sur 19 étages. La direction, qui a estimé que ça durera 10 jours au plus court, a diagnostiqué "des risques de mouvements sociaux affectant la productivité". Effectivement, pour des économies de bout de chandelle, elle n'a pas voulu mettre des moyens simples, dont le seul défaut était de coûter quelques sous, permettant au personnel de travailler dans des conditions normales et saines, et n'a distribué l'eau que très parcimonieusement. Résultat, un arrêt de travail de 1h a été décidé vendredi 19 Janvier. Ce qui s'appelle décrocher la timbale par aveuglement et pingrerie.

 

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IMPOSSIBLE n’est pas FRANÇAIS

Les négociations salariales 2007 se sont finalement conclues par un accord signé par toutes les organisations syndicales le 12 janvier. Les principales dispositions en sont l’attribution à la fin du mois de janvier d’une prime de 550€ pour les salariés dont le salaire annuel de base est inférieur ou égal à 26.000€, et d’une prime de 400€ pour les autres. Ces primes seront intégrées dans le salaire de base au 1er janvier 2008 (mais elles ne compteront pas pour la négociation 2008). Des améliorations au statut social sont apportées dont deux tenaient à coeur à la CGT, la prolongation de la prise en charge du délai de carence pendant les arrêts maladie, et la reconnaissance du diplôme de l’ITB, dont les lauréats « auront vocation à être cadres ». Le nouveau statut crée également une durée repère entre deux augmentations individuelles de 5 ans, durée au-delà de laquelle les situations doivent être examinées, ce qui est une façon de dire qu’elles sont anormales. Une autre revendication ancienne sera discutée dans le courant du 1er trimestre, les modalités d’attribution des parts variables de salaire. Ceci constituait l’ensemble des propositions soumises à la signature des syndicats le 10… un ensemble insuffisant toutefois, puisque malgré ses efforts pour valoriser le package, la direction n’avait toujours aucun candidat à la signature lorsqu’elle fut obligée de conclure. Il faut dire que, comme la CGT lui avait fait remarquer, ces propositions ne soulevaient pas l’enthousiasme des salariés que nous avions consultés, et cela d’autant moins qu’elles interviennent dans un contexte où les résultats des banques s’annoncent encore plus exceptionnels… et que les plus hautes rémunérations s’envolent à l’envie. Après les satisfecit de la presse sur l’excellente année boursière… la prime est plus proche du quotidien et ne pèse pas lourd au regard des chiffres stratosphériques entendus ici et là ! Nous avions également assez peu apprécié le chantage à la signature, avec la menace qui planait en cette fin de réunion de l’attribution d’une « mesure unilatérale d’un montant inférieur et non intégrable » en cas d’absence d’accord. La menace n’ayant produit aucun effet, et puisque l’on nous disait que rien de plus ne pouvait être fait, les délégués syndicaux ont décidé d’aller s’expliquer avec le patron, et c’est ainsi que ce dernier a reçu notre visite en son perchoir des tours de la Défense. Bien qu’indisponible, ce dernier a fait promettre que la nouvelle DRH, Anne Marion-Bouchacourt reprendrait contact avec nous… ému sans doute par notre détresse, à moins que ce ne soit par la perspective de la constitution d’un front syndical dangereux pour l’avenir proche. C’est ainsi que la DRH, pour son premier baptême du feu, a expérimenté l’adage : « Il ne faut jamais dire fontaine … » ! Le lendemain matin, elle nous annonçait ce qui était impossible la veille, le versement d’une prime complémentaire d’intéressement de 220€ selon des modalités proches de la prime « Villepin » de 2006, en plus de ses ultimes propositions. On notera que cette prime représente aux alentours de 9 millions d’euros pour 40.000 bénéficiaires, un peu plus que les 7,6 millions qui serait la rémunération 2006 de Daniel Bouton… la compassion a ses limites ! Au final, nous aurons quand même obtenu dans les négociations collectives des montants qui comptent lorsqu’ils sont additionnés particulièrement pour ceux qui sont obligés de compter au plus juste. Pour ceux qui gagnent moins de 26.000€, le salaire de base annuel a progressé de 1400€ sur 3 années, et les primes cumulées obtenues dépassent 1500€.

 

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MUTUELLE
Le nouveau régime de « complémentaire santé » obligatoire est entré en vigueur au 1er janvier. Rappelons que depuis cette date, tous salariés de la Société Générale en activité sont adhérents et couverts, même si leur première cotisation ne sera effectivement prélevée que sur la paie de janvier. Ceux qui adhéraient précédemment à une mutuelle externe conservent la possibilité d’en rester membre, la mutuelle Société Générale intervenant dans ce cas en 1er au titre des règles de la mutualité et la mutuelle externe en complément. Ceux qui opteront pour quitter leur ancienne mutuelle ne subissent aucune pénalité. Les nouvelles cartes doivent parvenir par envoi automatisé… et ne sont pas parvenues encore à leurs destinataires. Nous avons été alertés que des demandes d’attestation provisoire ont été sèchement refusées, ce qui n’est pas la meilleure façon d’accueillir les nouveaux adhérents, même si cela bouscule les habitudes et provoque un surcroît de travail provisoire. Précisons toutefois qu’en cas de prise en charge lourde, par exemple en cas d’hospitalisation, les nouveaux adhérents peuvent signaler leur affiliation à l’établissement hospitalier en donnant leur numéro matricule SG, qui est aussi leur numéro d’adhérent, avec l’adresse de la mutuelle.

132,8 MILLIONS

… c’est le montant des quotas de CO² accordés par la Commission Européenne aux industriels français, chimie, acier, ciment, etc… pour chaque année de 2008 à 2012. Les voeux de Bruxelles pour 2007 en quelque sorte ! Ces fameux quotas, censés conduire à une réduction des émissions polluantes, ont en réalité fait passer le prix de l’électricité en France de 19 à 36 euros en quelques années, tandis que la quantité d’émissions, fixée largement au-dessus des émissions réelles, ne diminue aucunement.

PAOLA, FRASER, NANDIN

Soigneusement sélectionnées, les photographies de ces 3 jeunes « experts » ornent la dernière page de la livraison de « Sogéchos ». Il se trouve que les experts en question travaillent à Paris, Londres et Milan, 3 endroits où la CGT a contribué à la défense d’un certain nombre de leurs prédécesseurs qui avaient travaillé dans les mêmes équipes et qui étaient passés du statut d’expert à celui d’éjecté à la vitesse de la lumière… Comme dit Sonia, dans une autre page de la même publication, il y a une « forte émulation entre les équipes ». Son « regard neuf » ne tardera pas à s’aiguiser et à choisir un autre qualificatif ! C’est en général fin janvier que les disgrâces sont attribuées.

MEDICI

Pure coïncidence ? Sogéchos de janvier nous livre une interview de la nouvelle DRH, Anne Marion Bouchacourt, qui nous gratifie de son amour de la Toscane, terre des Médicis, famille de banquiers et empoisonneurs de renom… et de Brahms qui commença par jouer de la flûte et du violon… signes prémonitoires de sa fonction ??? L’interview ne fait toutefois aucune allusion à autre chose que le « dépassement », la « performance », le « professionnalisme ». Rédigée avant les négociations salariales en cours, c’est pourtant dans sa fonction principale qu’elle sera appréciée : sa capacité à conduire le dialogue social et donc conclure des accords.

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POUR QUELQUES $ DE PLUS…

Les négociations salariales pour 2007 se sont terminées par une « dernière séance » au cours de laquelle le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a fait part de « l’ultime proposition » de la direction, façon western spaghetti. Celle « ultime proposition » (la précédente était tout aussi ultime) consiste essentiellement en une prime versée fin janvier et incorporable dans le salaire annuel en 2008. Pour ceux qui perçoivent un salaire annuel inférieur ou égal à 26.000€, son montant serait de 550€, et pour ceux dont le salaire est supérieur, il serait de 400€… ajoutant que les résultats qui s’annoncent favorables entraîneraient également une hausse de la participation et de l’intéressement, Philippe Perain a voulu souligner que cette proposition allait toucher près de 10.000 salariés pour le montant le plus élevé de la prime, ce qui représentait pour eux « un effort supérieur à celui de l’an dernier » (500€). Ceci n’est vrai qu’à peu près toutefois, car le coût global de cette mesure en 2007 serait de 16,5 millions d’euros bruts, tandis qu’en 2006, la mesure salariale avait représenté 18,6 millions auxquels la prime Villepin s’ajoutait. Ces montants sont toujours très éloignés de ceux qui sont attribués aux parts variables et encore plus aux bonus. Dans ce domaine, les récentes annonces de la presse commencent à énerver sérieusement les galériens du variable à quelques centaines d’euros et les stakhanovistes des challenges. Sous le titre « à Paris aussi des bonus exorbitants », Libération cite « Étienne », 7 ans au middle de la Générale, qui déclare un bonus de 15.000€ pour un salaire annuel de 40.000… Étienne joue petit, pourrait-on dire, tant ce montant est loin d’être exorbitant dans la galaxie financière. Les montants d’aujourd’hui qui comptent 7 chiffres ne sont pas rares. Parmi ceux qui sont au régime du variable, plus maigre certainement, il y a aussi de la marge, entre le plus mal loti à 200€, et le mieux servi, plus de 12.500€… et encore, il ne s’agit que des répertoriés par les statistiques qui n’incluent pas les hors classe.  C’est donc dans cette effervescence que les organisations syndicales ont été sommées de donner leur réponse pour le 10 janvier, Philippe Perain nous accordant « la trêve des confiseurs » pour consulter nos troupes avant la réunion de signature. À défaut d’accord salarial, il a précisé que la direction appliquerait « une mesure unilatérale inférieure ». À cette date qui correspond à peu près à celle où les bonus auront été annoncés individuellement et qui précédera de peu l’annonce au conseil d’administration d’une nouvelle hausse des résultats et des dividendes distribués, nous devrions signer sous peine de punition… qui croira au sérieux d’une telle menace ? Pas la CGT en tout cas, qui propose au personnel d’exprimer son sentiment sur la proposition de la direction auprès des organisations syndicales, et d’envisager avec nous une action à mi-janvier pour obtenir de sa part un montant à la hauteur des moyens disponibles et de la reconnaissance du travail effectué. Ce montant, estimé au minimum à 1.000€ par les 4 organisations CGT, CFDT, CFTC, et FO reste d’actualité. Au sortir de la « dernière séance » les 4 ont décidé de se rencontrer avant la réunion du 10 pour examiner ensemble la conduite à tenir… D’ici-là, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël et nous vous présentons nos voeux l’année 2007.

 

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NOUS PARTÎMES À 500

... « l’ultime réunion » de négociation salariale se tenait le 11 décembre, et comme nous l’annoncions la semaine dernière dans nos infos, elle s’est terminée par la publication d’un communiqué de la CGT, la CFDT, la CFTC et FO annonçant l’organisation d’une action à mi-janvier si les propositions de la direction restaient aussi insuffisantes. Il reste donc une période d’observation, une nouvelle réunion ayant été fixée au 20 décembre, avant de confirmer un appel à l’action. A l’heure qu’il est, la direction a annoncé une augmentation de 500 euros des salaires de base jusqu’à 24 000€, et 300€ au-delà, ainsi que son accord pour verser une « prime complémentaire ». Les 4 organisations ont annoncé qu’elles entendaient obtenir un minimum de 1000€ par salarié. Le surlendemain, les élus du Comité Central d’Entreprise ont saisi la réunion plénière pour donner lecture à Daniel Bouton de leur communiqué et ont suspendu la séance quelques minutes pour lui laisser le temps d’y réfléchir… s’il veut éviter que, par un prompt renfort, nous ne soyons des milliers à lui réclamer des sous en janvier…

MUTUELLE

L’engagement pris par les 4 organisations signataires de l’accord mettant en place le nouveau régime de couverture santé sera tenu. Les prestations vont être améliorées au 1er janvier, notamment en matière d’optique. Le plafond de remboursement est porté à 300€ sur 12 mois, à 400€ sur 24 et à 500€ sur 36 mois. Les fortes corrections bénéficient d’un plafond porté à 500€ sur 12 mois. Il a fallu toute l’insistance des 4 signataires de l’accord pour vaincre les résistances, y compris celle de la direction qui y voyait « un risque inflationniste ». Pour des raisons techniques, les ayants droits et les retraités pourront en bénéficier à compter du 1er juillet au plus tôt. Les 4 syndicats, CGT, CFDT, CFTC et FO auraient souhaité porter ces plafonds à un niveau un peu supérieur, mais le caractère entièrement nouveau du régime qui démarre le 1er janvier nécessite une période d’observation les 3 prochaines années qui peuvent aussi permettre de constater que de nouvelles améliorations sont possibles.

NOIX D’HONNEUR

… au RRHL de la DEC de Melun, Jean Marie Maugout, qui n’a rien trouvé de mieux pour s’occuper que de faire faire des tests pour voir si le PSC qui traite les opérations administratives de la DEC fait bien son boulot. Le gros malin a sollicité des employés de certaines agences pour effectuer des versements espèces de 5 ou 10 euros dans les coffres tirelire pour vérifier les délais de crédit sur les comptes… Sur la forme, un nouveau logiciel et une nouvelle procédure de traitement des fonds rendent l’initiative intempestive. Sur le fond, elle est détestable par la méthode employée, qui rappelle le « client mystère », ces patrons qui se font anonymement passer pour des clients. De plus, la chose est aggravée en se fondant sur l’opposition de gens qui travaillaient ensemble il y a peu. Pensait-il que son dérapage serait inaperçu et que son zèle le ferait bien voir… c’est raté, le voilà épinglé et ses pratiques inscrites à l’ordre du jour de la prochaine commission de suivi 4D… s’il cherchait par contre à être mieux connu, il a bien gagné sa noix !

 

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MONSIEUR PLUS

La procédure budgétaire 2007 vient d’être communiquée aux membres du Comité Central d’Entreprise. Elle finalise les orientations et objectifs assignés par la Direction Générale. Encore une fois, l’objectif de ROE a été fixé à 19%, ce qui implique une fuite en avant dans la course aux profits que nous subissons depuis de longues années. Il s’agit de satisfaire aux exigences des marchés financiers coûte que coûte pour les salariés. Le solde positif de l’emploi ne doit pas faire oublier la gestion à flux tendu dans les fonctions commerciales, de nouvelles baisses d’effectifs dans les PSC, la stagnation dans les CRCM au prix de mauvaises conditions de travail… et l’externalisation de nombreux emplois des services centraux. Avec les prévisions 2007, les élus ont reçu communication des opérations de restructuration dans le réseau, dont la liste est disponible sur notre site intranet.

DES CHIFFRES ET DES LETTRES

La CGT a obtenu de la direction une statistique nouvelle dans le cadre des négociations salariales qui devrait enfin permettre à chacun d’estimer sa situation personnelle de façon pertinente. Ce tableau détaille par niveau l’éventail des rémunérations, depuis les 10% les moins payés, jusqu’aux 10% les plus payés. En comparant sa situation personnelle avec ces chiffres, au regard de l’ancienneté moyenne dans le niveau, il est possible de savoir si l’on est plutôt dans la moyenne, à la traîne ou… en avance ! Le tableau avec nos commentaires et une aide pour l’interpréter est disponible sur le site intranet de la CGT.

POUSSÉE DE FIÈVRE ?

La dernière réunion de négociation salariale est programmée pour le 11 décembre… les propositions faites par la direction avaient été jugées insuffisantes par les organisations syndicales, une opinion largement confirmée depuis par les salariés qui en ont pris connaissance. L’écart avec les revendications syndicales est tel que la perspective d’un accord salarial n’est pas acquise. Les organisations CGT, CFDT, CFTC et FO ont donc convenu de renforcer leur action commune en décidant de se concerter avant de prendre une décision finale. En cas de blocage, les 4 organisations ont décidé d’appeler les salariés à l’action au début du mois de janvier. L’année nouvelle pourrait ainsi démarrer en fanfare, avec l’annonce conjointe de résultats 2006 mirobolants par la direction générale, et avec celle d’une grève par les organisations syndicales de l’entreprise pour cause de refus d’une juste rémunération du travail de ceux qui sont à l’origine de ces résultats…

MUTUELLE

L’amélioration des prestations de la Mutuelle était pour les 4 organisations syndicales signataires, une des conditions sine qua non à la mise en place du nouveau régime. C’est dans cet esprit que CFDT, CFTC, CGT et FO ont écrit à la DRH pour demander d’ouvrir rapidement des négociations et proposer des améliorations. La négociation aura lieu le 14 décembre prochain. Là encore, vous pouvez trouver les documents sur l’intranet CGT…

 

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LE MUR DE LA HONTE

La question a déjà fait l’objet d’échanges plutôt vifs depuis le démarrage de l’opération 4D dans le réseau. L’inquiétude syndicale est à l’origine d’engagements actés dans l’accord : le maintien à l’intérieur de la SG des PSC et des CRCM, et l’instauration de « passerelles » pour assurer la circulation du personnel entre les 3 entités, DEC, PSC, CRCM. Malgré les engagements, des « dérapages » ont été relevés. Sous la pression syndicale, le patron du réseau, JF Sammarcelli, déclarait lors de la dernière réunion de la commission de suivi 4D, qu’il avait conscience des difficultés et qu’il ne manquait jamais lors de ses déplacements d’organiser des réunions rassemblant les responsables des DEC, UC et PSC notamment pour faciliter le travail commun. C’est pourquoi la CGT s’interroge sur ce qu’elle a constaté à Grenoble Meylan : dérive locale ? Conséquence logique de la séparation des entités ? Au départ, de simples réunions d’information du personnel à Meylan, d’abord à l’agence, l’UC, puis au PSC logés tous deux dans le même immeuble de la banlieue de Grenoble. Évidemment, les représentants de la CGT de Grenoble se retrouvent dans le même syndicat, et ils ont organisé ces réunions pour engager un débat sur les négociations salariales d’entreprise en cours qui vont concerner de la même manière les deux entités. Début prévu de la réunion à l’agence, le « directeur » débarque en exigeant le départ des 2 militants CGT travaillant au PSC, contigu, au motif qu’ils n’appartiennent pas au personnel SG de la DEC ! Devant notre refus, le « directeur » s’énerve, s’abrite courageusement derrière les consignes venues d’on ne sait où… puis quitte la salle de réunion … le personnel de l’agence ne le suit pas, bien au contraire, il participe en quasi-totalité. Bien sûr, on parle salaires, mais on parle aussi du ras-le-bol de la pression, des challenges qui se succèdent dans la DEC. Les conseillers découvrent que la participation aux challenges n’est pas obligatoire et qu’on ne peut être licencié parce qu’on n’a pas atteint ses objectifs (serait-ce des arguments couramment employés ?)… et on reparle de cette interdiction de se rendre dans les locaux du PSC… Interdiction lorsqu’ils pourraient aller régler directement un problème sur un dossier en cours, lorsqu’ils ont demandé à pouvoir déjeuner dans le réfectoire du PSC, exclusion lorsque des collègues connus fêtent leur départ en retraite ! Entre l’agence et le PSC, la direction a même fait murer la porte de communication pour de prétendues raisons de sécurité, le mur de la honte ! La réunion se termine à l’agence et reprend au PSC, où la direction est plus prudente et n’insiste pas. Au PSC, on vit mal aussi ce cloisonnement imposé. La demande des agents de l’agence pour accéder au réfectoire a été discutée au CE, réponse de la direction : pas possible pour des raisons de sécurité… lesquelles ! … le PSC dont l’accès est badgé a des fenêtres qui s’ouvrent au rez-de-chaussée sur l’extérieur … nouvelle objection, pas assez de places … pourquoi n’en avoir pas prévu suffisamment lors de l’installation ? Fort heureusement, le réfectoire du PSC va pouvoir offrir plus de place en janvier avec la fermeture du local fumeur attenant. On voudrait empêcher tout contact entre les salariés des deux entités qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Étonnant, les personnels de Grenoble peuvent accéder librement aux Centraux parisiens et à leurs restaurants, mais ils ne peuvent le faire à Grenoble ! Alors, dérive locale ou directive centrale ? La CGT ne manquera pas d’interpeller JF Sammarcelli lors de la commission de suivi 4D en janvier : les réunions syndicales seront-elles l’ultime lieu de rencontre pour les salariés travaillant dans la même entreprise Société Générale ? Pour Grenoble en tout cas, la CGT a déjà démoli le mur.

 

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SUPERPROFIT

L’annonce de la hausse des résultats au 3ème trimestre était attendue et a dépassé la plupart des pronostics. Ce qui est très attendu maintenant… c’est la proposition de la direction lors de la prochaine négociation salariale. D’après Monsieur DESSOURCESSUR, « on réfléchit encore côté Direction »… Réponse lors de la prochaine réunion de négociation prévue le vendredi 24 novembre.

CREDOC

Depuis 18 mois le personnel des crédocs à Périval ramait face à la surcharge de travail, suite aux brillantes prévisions d’activité des stratèges 4D. Le travail était là, mais pas les effectifs… d’où surcharge, intérimaires et heures sup. à gogo. Le personnel a fermement fait savoir que ça n’allait plus et, efficacement soutenu par la CGT du lieu, a multiplié les interventions. Résultat, pour 105 personnes à l’effectif de départ, il y a eu 21 créations de postes (dont pas mal d’intérimaires embauchés) et une prime de 300€ sera versée fin Novembre. La direction s’est aussi engagée à remplacer tous les départs prévus en 2007. Sans vouloir triompher, ça fait quand même du bien de savoir ça, non ?!

CRCM

La commission économique du CCE a planché sur plusieurs dossiers présentés par la direction le 16 novembre qui visent à affiner la segmentation de la clientèle et accentuer la vente à distance … L’occasion pour la CGT de revenir une nouvelle fois sur les conséquences en termes de rémunération des salariés (commissionnement), les éventuels objectifs de production en contradiction avec le temps moyen de traitement de 3 minutes, etc. On y réfléchit encore côté direction et les réponses viendront par la suite… En attendant, la complémentarité des entités (DEC/CRCM) affichée par la Direction risque plutôt de laisser place à une concurrence exacerbée entre les salariés concernés !

ELECTIONS

Actualité politique oblige, on parle beaucoup ces derniers temps d’élections et de démocratie dans les medias… A la Société Générale, pour parer au taux de participation ridicule lors des dernières élections des représentants des salariés au Conseil d’administration, CGT, CFTC, FO et CFDT ont signé avec la direction un accord sur le recours au vote électronique, facilitant ainsi l’expression de chaque salarié. Le vote électronique (à partir du poste de travail ou de tout autre connexion Internet) devait être utilisé pour la première fois pour renouveler les représentants du personnel dans les services centraux en décembre… Mais, Sud et SNB, contestant le vote électronique, ont demandé au Tribunal de Grande Instance de Paris d’annuler les accords qui mettent en place ce mode de scrutin. L’audience a eu lieu mardi 13 novembre, le verdict sera prononcé le 9 janvier 2007… et celui des urnes n’en est que d’autant décalé !

 

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T’AS L’RIMMEL QUI FOUT LE CAMP

L’Agora des tours Société Générale de la Défense impressionne toujours le visiteur. Derrière le comptoir de marbre de l’immense verrière, les hôtesses en uniforme rouge et noir officient pour l’accueillir… Les habitués ont bien remarqué que depuis 1995, elles changent souvent, sans trop savoir pourquoi. Il a fallu que la CGT impose une protection contre le froid qui avait été « oubliée » par l’architecte, mais ce n’est pas la cause de cette valse. Les hôtesses sont salariées de ces entreprises non bancaires, « prestataires », dont le contrat est régulièrement remis en cause. La nouvelle direction des achats a commencé sa brillante action de « cost killer » par là, il y a 2 ans une nouvelle société a emporté le marché, et pas n’importe laquelle, City One. Créée en 98, la « petite société » a rapidement grandit en tirant le maximum de profit de ses salariés, quitte à s’asseoir sur leurs droits et à leur imposer des conditions de travail d’un autre âge, ou à utiliser la peur comme un instrument de gestion du personnel. City One compte aujourd’hui 400 salariés répartis dans une multitude de petites sociétés pour éviter notamment de respecter les contraintes imposées aux entreprises de plus de 300. Celle qui fournit la main d’œuvre, c’est le terme qui convient, à la Société Générale dont elle détient l’exclusivité du marché, s’appelle City One Accueil. Démissions, sanctions et licenciements y sont chose courante, au point que 22 procédures prud’homales ont été engagées à son encontre. Il y est coutume de « faire des heures » et des « remplacements », car les mauvaises conditions de travail génèrent de nombreuses absences. Il arrive souvent que le rimmel des hôtesses foute le camp, mais pas comme dans la chanson. On est loin de la « qualité irréprochable du service au client » proclamée par la direction de City One, dont la PDG, Sophie Pécriaux, est membre du Syndicat Patronal des entreprises d’accueil. L’irruption de la CGT dans ce petit monde où n’existent ni délégués du personnel, ni comité d’entreprise, a donc fortement dérangé… et la première réaction à la désignation d’une déléguée syndicale a été de … la contester ! Il faut dire qu’il est plus difficile aujourd’hui d’interdire aux hôtesses de prendre leur pause, de ne donner une réponse à leurs demandes de congés qu’à la dernière limite, et de leur refuser le droit de s’absenter de leur siège pour aller aux toilettes pendant les 7 heures de leur vacation ! La CGT a également demandé à la DRH de faire respecter l’engagement de Daniel Bouton, et d’obliger City One à respecter ses salariés… un engagement qu’il est bien difficile de faire cohabiter avec les cost killers et pour lequel il est grand temps d’en tirer toutes les conséquences.

REGRETS

Avec plus de 86% de votes favorables, le vote des adhérents de la Mutuelle a approuvé l’accord signé par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO. Ce résultat dépasse notre objectif de 75% des suffrages, raillé il y a peu par le SNB. Il y aurait donc 86% de benêts embrouillés par la Direction ? Ses regrets ne vont pas jusqu’à s’interroger sur la légitimité d’une organisation qui proclame si souvent sa place de 1er… ni à procéder à un véritable aggiornamento. Comment croire à sa volonté de respecter la démocratie en claironnant qu’il aura finalement raison, et pourquoi tenter de retarder l’amélioration des prestations au 1er janvier au lendemain même du vote ?

 

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LA BELLE ÉGALITÉ

Vous ne le saviez sûrement pas, mais un comité à été créé pour attribuer un « label égalité » aux entreprises qui font des efforts pour supprimer les discriminations à l’égard des femmes. Parmi les premiers titulaires de ce label, LCL, dont l’accord d’entreprise signé en 2003 ne contient aucune mesure salariale, et AXA, qui annonce à grand renfort de tambours avoir débloqué un budget de 750.000 euros… sur 3 ans ! Eh oui, la précision est importante, car la critique principale à l’encontre de l’accord signé à la Société Générale porte précisément sur le fait qu’il ne prévoit « aucun budget spécifique ». Sauf que son application à conduit à consommer l’équivalent d’un budget de 450.000 euros de septembre 2005 à septembre 2006, attribués sous forme d’augmentations du salaire de base définitives. L’effort est bien supérieur à celui d’AXA dont la « communication » bien pensée suscite les éloges de la presse féminine. Il serait donc étonnant que la Société Générale n’obtienne pas ce label, puisqu’elle a aussi déposé un dossier de candidature auprès du comité d’attribution. Ce dossier étant présenté aux organisations syndicales, celles-ci ont pu l’accompagner de leurs commentaires. Vous pourrez prendre connaissance de ceux de la CGT sur notre site intranet.

L’INTERNATIONALE

... est de retour ! Alors que la « mondialisation capitaliste », l’expression est désormais consacrée, avance au rythme du rouleau compresseur sur les droits sociaux dans tous les pays, un obstacle inattendu vient de se construire sur sa route, une nouvelle internationale syndicale. La première avait été constituée en 1864 à Londres sous l’impulsion de Karl Marx. Pour la petite histoire, c’est aussi l’année de la création de la Société Générale, ce qui, d’une certaine manière, illustre la clairvoyance du philosophe allemand à propos du nouvel ordre mondial qui se préparait. La nouvelle internationale syndicale résulte de la tenue du congrès fondateur de la « Confédération Syndicale Internationale », la CSI, à Vienne début novembre. S’y retrouvent la CISL et la CMT, et les autres organisations indépendantes. Elle incarne ainsi la réunification du mouvement syndical au plan international, après les longues années de divisions de la guerre froide. La CGT, fidèle à son histoire, est présente parmi les organisations fondatrices. La CSI s’affirme unitaire, indépendante et démocratique. Elle déclare le travail humain d’une valeur supérieure au capital et agir pour le respect universel des droits fondamentaux, pour la paix et la démocratie. Elle entend construire un syndicalisme de transformation sociale ouvrant la voie à une mondialisation qui profite à tous.

Á LA BONNE VÔTRE

Les députés UMP ont, par une disposition n'ayant aucun rapport avec la loi qui portait sur la Sécurité Sociale, rétabli l'accord sur les 39 heures dans l'hôtellerie et la restauration annulé par le Conseil d'Etat. L’accord maintient les 39 heures en échange « d’une sixième » semaine de congés payés… Une simple comparaison avec l’accord SG, qui prévoit plus de 20 jours ouvrés et les jours fériés pour la même compensation donne une idée de l’énormité de l’escroquerie ! Ils pourront ainsi trinquer tranquillement à l’apéro avec leurs électeurs dans leur circonscription ce week-end.

 

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MISSION IMPOSSIBLE

La négociation salariale SG s’est ouverte le 25 octobre pour un cycle de 3 réunions jusqu’au 11 décembre. En cas d’accord, les mesures seront appliquées en 2007 puisque désormais la négociation est anticipée au dernier trimestre précédent. Le bilan de l’accord 2006 a été présenté : environ 37 millions d’euros, hors charges, principalement partagés entre l’augmentation des salaires de base avec un minimum de 500 euros et la prime « Villepin » de 500 euros également. L’impact de l’accord égalité professionnelle a fait aussi l’objet d’un premier point. 2176 femmes de plus de 45 ans ont reçu une augmentation, ce qui représente une hausse de 25% en pourcentage et 450.000 euros en budget. La première réunion est aussi traditionnellement consacrée à l’examen des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Instruits par l’expérience des dernières négociations,4D, égalité, mutuelle et accord salarial 2006, CFDT, CFTC, CGT et FO ont convenu de se concerter pour faire converger leurs revendications et pour constituer un « front commun ». L’examen des statistiques confirme un constat : l’explosion des plus hautes rémunérations et la progression continue du variable et des bonus qui représentent des montants bien supérieurs aux augmentations collectives et individuelles, même cumulées ! Compte tenu des résultats 2006, qui vont encore progresser eux aussi, Philippe Pérain, le Directeur des relations sociales, pourrait être rebaptisé le chargé de mission impossible de la direction générale : l’antienne sur l’environnement concurrentiel, les risques à provisionner et compagnie a plutôt tendance à faire rigoler … un peu jaune quand même ! Peu sensibles à ce discours, les représentants des 4 organisations lui ont fait part de leur priorité et des conditions à remplir pour signer un accord 2007. Les « 4 » demandent une augmentation des salaires de base pérenne et en euros et diverses mesures complémentaires telle que l’augmentation des minima du statut social, l’unification des statuts des lauréats de BTS, des contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Les dérives de la politique salariale ont augmenté l’importance de 2 revendications : l’instauration de « règles objectives » et d’un plancher pour les rémunérations variables et la création d’un délai maximum entre 2 augmentations individuelles. A ce propos, la CGT a critiqué la statistique de la direction sur laquelle s’appuie Philippe Pérain pour afficher un satisfecit : le salaire moyen a progressé de 3,5% et 53,6% des salariés ont bénéficié d’une augmentation individuelle. Le salarié moyen n’existe pas et le décompte des augmentations individuelles ne tient pas compte des individus… ce qui explique que l’on ne trouve qu’à peine 933 malheureux qui n’auraient bénéficié d’aucune augmentation depuis 6 ans ou plus, et que le plus grand nombre attendrait tout au plus 3 ans. A l’évidence, ces statistiques sont contredites par la réalité ! D’où la revendication syndicale d’un délai qui ne devrait pas dépasser le seuil de 6 ans que la direction a fixé elle-même. Concernant la rémunération variable, la négociation s’annonce difficile. L’évolution de la jurisprudence aidant, la direction admet que des critères devront être fixés… tout en laissant planer la menace d’utiliser les statistiques du poste de travail, ce qui ne manquerait pas de provoquer des dérives dangereuses. Un groupe de travail serait en train de plancher en ce sens selon Philippe Pérain qui a reçu en retour un avertissement immédiat : la question des rémunérations variables pourrait être un casus belli avec nous.

 

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