SUR LE PONTCes derniers jours les élus de la CGT ont rencontré plus d’un millier de collègues concernés par les suppressions de postes dans les services centraux parisiens. Ces réunions teams organisées par BU/SU ont permis à notre équipe d’absorber la vague de questions et de réactions que l’annonce de 947 suppressions de postes a générée. Ces rencontres se poursuivent maintenant en comités plus restreints afin de permettre aux élus de relever les incohérences et les points de contestation de la multitude de projets contenus dans les 700 pages remises aux CSE des centraux parisiens. Parallèlement, ces échanges ont aussi permis de noter les situations individuelles que les accords spécifiques précédents ne permettaient pas de traiter. Nous étions ainsi prêts pour la première réunion de négociation ce lundi 12 février…. NIET  #NonALaDelocalisation#Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette réunion n’aura pas fait avancer grand-chose… pour l’instant.  La direction l’a certainement inscrite dans son «calendrier précipité» avec l’intention de sécuriser la tenue du CSE des services centraux (prévue le 19 Février, pendant les congés scolaires). La CGT a donc rappelé à la direction qu’avant d’envisager 947 suppressions de postes et la tenue du CSE, il y avait quelques préalables à remplir : il est ainsi indispensable d’avoir un temps d’échange raisonnable permettant de s’assurer de la robustesse des processus qui seront déployés pour garantir qu’aucun salarié ne se retrouvera dans une situation contrainte. Le pilotage et le suivi des réorganisations doivent se faire à Paris (ce qui n’est pas clairement…
BALLONS D’ESSAIEn langage politicien, on appelle ça des cavaliers législatifs. Des cavaliers discrets pour faire passer en douce des mesures inacceptables prises isolément mais qui doivent passer inaperçues dans un gros dossier. A la SG, ils se glissent dans les projets de réorganisation. C’est le cas par exemple de la décision absurde d’envoyer hors de France ce qui reste d’expertise en RH. Le fil RH, que la direction avait déjà voulu – en vain – envoyer à Bucarest en 2013 et 2023 fait à nouveau partie du lot des «optimisations» de 2024 et de la recherche d’«efficacité opérationnelle». Mais quiconque a été confronté à un problème tel qu’un versement de la prime liée à la médaille du travail (déjà bien rabotée avec l’accord du SNB et de la CFTC) sait qu’il n’est ni raisonnable, ni envisageable de faire traiter ce genre de problématique à Bucarest. Non pas que les collègues y seraient incompétents, mais tout simplement parce que le droit du travail nécessite une connaissance fine du terrain et une expertise qui doit rester ici. Si ce ballon d’essai passe, alors la digue sera rompue. D’où notre exigence de mettre tout en œuvre pour que le Fil RH reste en France et que perdurent les Kiosques RH ! PRECIPITATIONSDans sa précipitation, la direction s’emmêle les pinceaux. Non seulement la convocation à la hâte des élus du CSE ne leur laisse pas le temps de maîtriser les 694 pages du dossier, mais elle fait se télescoper la consultation avec les autres négociations…
mercredi, 07 février 2024 08:37

Les infos du 5 Février 2024 : Social warning

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SOCIAL WARNING  La nouvelle direction tient son premier record : 947. Ce nombre est celui du plus grand nombre de suppressions de postes en un minimum de temps. Vision 2025 prévoit certes 3500 postes en moins chez SGRF, mais la purge s’étale sur 3 ans. Là, l’essentiel serait fait en 3 mois. Avant l’été. De bonnes vacances en perspectives pour les collègues concernés. Et ce chiffre énorme de 947 suppressions de postes ne comprend même pas les «options sur la table» pour lesquelles Slawomir Krupa nous a assuré que «les choix définitifs n’étaient pas faits» bien que la liste des prochaines «rationalisations» s’étale depuis des mois dans tous les journaux : SGSS, SGEF, BRD, etc. Et nous avons vu que la presse, qui n’annonçait «que» 500 suppressions de postes, avait plutôt tendance à être en-deçà de la réalité. Au total, ce seraient encore plusieurs milliers de salariés supplémentaires qui pourraient être sacrifiés en 2024 ! Tout cela dans un contexte d’évolution très insuffisante des rémunérations. Si la NAO a eu le mérite de ne pas être nulle, elle n’a pas compensé la forte perte de pouvoir d’achat provoquée par la flambée inflationniste des dernières années. Pire, l’intéressement et la participation s’annoncent en berne alors que le conseil d’administration ne s’est toujours pas décidé à voter un supplément d’intéressement malgré les demandes répétées de votre représentant CGT. Enfin, les enveloppes d’augmentations individuelles et de variables paraissent plutôt maigres si l’on en croit les informations qui circulent. Et ce n’est pas l’assurance donnée par Krupa…
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