NOUVELLE DONNE Le second tour de l’élection des représentants du personnel dans les services centraux a confirmé les tendances du 1er, les 3 prochaines années vont donc inaugurer une nouvelle donne dans un établissement qui couvre 20.000 salariés, presque la moitié de la Société Générale, dont la moyenne d’âge est rajeunie avec une très forte proportion de cadres. Que la CGT y ait doublé son nombre d’élus au Comité d’Établissement, de 2 à 4, qu’elle soit la première dans tous les collèges aux Délégués du Personnel dans l’établissement constitué par les tours jumelles de la Défense en fait une force incontournable pour la Direction : 20 délégués dont 12 cadres, la moitié du total des délégués élus, une belle délégation représentative aussi de la diversité des services centraux dans tous les domaines. Au total, une bonne cinquantaine de délégués, 53 précisément, constitueront une « task force » de terrain sur laquelle il va falloir compter. Conséquence de la loi, FO et SUD ont perdu leur représentativité dans les services centraux et la chute du SNB est telle qu’elle fait perdre au plan national à la direction la possibilité de signer avec lui seul un accord valide, comme elle l’avait fait sur les salaires début 2010. Incidemment, l’organisation qui a si souvent chanté son statut de premier de la classe l’a perdu, aussi bien dans les services centraux qu’au plan national. LE 7 SEPTEMBRE Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT et FO de la Société Générale ont décidé d’appeler à une…
LA MAIN DANS LE SAC C’est involontaire bien sûr, et c’est seulement la faute à l’ordinateur… voilà qu’on s’aperçoit que le mode de calcul de l’impact des absences sur les congés annuels est « interprété » dans le questions/réponses de RH On line… en défaveur des salariés naturellement ! Sauf que ce mode de calcul a fait l’objet de discussions ardues, qui font l’objet d’une interprétation écrite sans équivoque de la commission de suivi de l’accord RTT. Comment l’interprétation défavorable de RH On line a pu supplanter un accord écrit, première question, comment la direction va régulariser, seconde question que nous posons. En attendant, vous pouvez vérifier auprès de la CGT que vous n’avez pas été lésé. JUSTICE DE CLASSE Maintenant que les débats du procès de Jérôme Kerviel sont terminés, il est possible d’écrire qu’aucun élément nouveau n’est venu étayer la défense de ce dernier, notamment l’argument impliquant ses anciens collègues. Convaincre la presse est une affaire de communication, convaincre les magistrats une question de droit, et ce n’est pas la même chose ! Nous aurons cependant noté que l’avocat de JK avait raison de ne pas faire citer Daniel Bouton, finalement présent, qui s’est révélé un débatteur redoutable (mais ça, nous, nous le savions). Au-delà donc des joutes de prétoire, ce qui marque cette semaine de procès, c’est le réquisitoire du procureur, qui a réclamé une peine très sévère de 5 ans dont 4 fermes. En cela, la réquisition confirme une constante de ce qu’on appelait dans le…
LES 3 PILIERS Rapport au Rugby sans doute, Ambition 2015 s’affirme donc comme un projet qui repose sur les 3 piliers de la banque. Devons-nous nous réjouir de la sagesse d’un objectif de ROE révisé à la baisse de 15% ? Ce serait aller un peu trop vite, car c’est un objectif pour 2012, et si la banque sera moins rentable, elle le sera par comparaison au ROE de l’âge d’or d’avant la crise. Au regard de la situation actuelle, Ambition 2015 affiche la couleur : il faut ramener le coefficient d’exploitation dans le réseau à moins de 60%. C’est sans doute l’essence même du projet Grand public, qui résume ainsi sa fonction principale, satisfaire un retour à la distribution de dividendes chiffrés à 35% de 6 milliards pour 2012 ! On a bien compris que « les marchés » avaient apprécié, la promesse est alléchante, il n’en sera pas forcément de même du personnel appelé à financer une bonne part de ce gâteau au travers d’une dégradation de l’emploi, des conditions de travail, et des salaires. ENSEMBLE Il fallait qu’un geste tout aussi fort réponde à l’attaque frontale du gouvernement. Ce n’est pas banal, Bernard Thibault et François Chérèque côte à côte au journal télévisé de France 2 pour appeler à participer à la mobilisation du 24 juin prochain. Il faut dire que le « projet » du gouvernement, désormais connu, fait très fort en matière de recul en arrière en faisant supporter 85% de l’effort réclamé pour résorber…
PARIS-LONDRES Tandis que nous nous interrogions sur le sens de l’initiative « Bike Ride » de la semaine citoyenne maison : s’agit-il de couvrir, en l’habillant d’une course à vélocipède des Tours de la Défense vers Londres, l’exode si souvent prédit de traders mécontents de leur bonus ? Le même jour, la Société Générale recevait la décision de la cour d’appel de Paris confirmant l’obligation de consulter le CHSCT avant de transférer un desk de trading de MARK/SOL à Londres… précisant même que le CHSCT pouvait aller vérifier à Londres les futures conditions de travail du desk. LA BOULETTE Il arrive parfois que la comm’ humanitaire, bien que policée de politiquement correct, fasse une boulette… on ne peut pas toujours prévoir saperlipopette ! C’est ainsi que le programme de cette semaine de l’engagement citoyen fut l’occasion d’aller vendre au personnel de SGAM vendu lui-même au Crédit Agricole et en pleine négociation d’un PSE des croissants et leur projeter le film : « le syndrome du Titanic ». LES EXPERTS, la suite Résultat des derniers épisodes, la direction consultera le CCUES sur le projet grand public le 1er juillet, au lieu du 9 juin. Le CCUES sera également consulté sur « Ambition 2015 », qui doit faire l’objet d’une présentation publique le 15 juin. Un document présentera les orientations stratégiques sur lesquelles le CCUES pourra formuler un avis. Mais, pour l’essentiel, le devenir du projet Grand Public va se trouver ailleurs, dans la réaction du personnel qui va s’y trouver confronté,…
LES EXPERTS VALMY C’est une bien curieuse semaine qui vient de s’achever, conclue par l’exigence formulée par certaines organisations syndicales de mandater un expert… pour expertiser le projet de la direction du réseau baptisé Grand public. Le syndicalisme aurait donc besoin « d’experts » en toutes choses pour lui donner la solution, expert en quoi et par la grâce de qui ? L’expert serait-il une autorité indépendante et reconnue par tous qui nous dirait si « Grand public », c’est bon pour le moral ou pas ? Un problème, je sors mon expert… Kerviel, hop un expert, stress, hop un expert, Grand public, hop… Cette sorte de démission du syndicalisme ne nous convient pas, pas plus que l’idée de soumettre la défense des salariés à un « arbitre » qui nous dirait en quoi elle est juste ou non. GRAND PUBLIC Au cours de 3 réunions de la commission entre la direction du réseau et les syndicats, plus une rencontre avec Frédéric Oudéa le 28 mai, sur le projet Grand public, chacun a eu largement le temps de formuler ses critiques et même son opposition, ce que la CGT n’a pas manqué de faire. Notamment parce que les projections économiques sont très discutables et que nous craignons un impact négatif sur la qualité du service à la clientèle… Plutôt que des débats de prétoire sur le respect des prérogatives de tel ou tel, la seule question qui vaille est de savoir si nous sommes capables de contester, et même empêcher…
AGés 2010 Dans un contexte ou l’action flirtait avec les 33 euros, l’ambiance de l’assemblée des actionnaires aurait pu être tendue … mais la «conviction en l’avenir», brandie pendant plus de 3 heures par les orateurs, avait vocation à faire oublier le cours du jour. C’est fort des 200.000 pouvoirs reçus que la CGT a assisté à l’assemblée générale version 2010. Elle a pu ainsi voter contre certaines résolutions qui sont passées de justesse. Dans le trio de tête, les clauses de non concurrence de Philippe Citerne et de Frédéric Oudéa, ainsi que ses indemnités de départ, n’ont recueillies respectivement que 52%, 64% et 50,82% de votes favorables … dans un scrutin plus habitué à des scores soviétiques. Cela restera l’évènement marquant de l’AG. Le débat avec la salle a été l’occasion pour quelques investisseurs institutionnels de taquiner le président sur la prétendue «nécessaire séparation des pouvoirs», mais aussi et principalement, pour les petits actionnaires de pleurer sur le dividende à 0,25€ … juste avant de se jeter sur le traditionnel buffet et d’engloutir les petits fours en guise de vengeance. GRAND PUBLIC Le projet Grand Public se précise avec la présentation du détail des 451 suppressions d'emplois de chargés d'accueil et de conseillers dans les agences touchées en 2010. Le document est disponible et consultable sur le site CGT Intranet. Vous pourrez y consulter également un autre document, la description d'une nouvelle fonction créée, celle de « conseiller d'accueil », que l'on peut résumer à celle de chargé d'accueil…
TENDANCES N’importe quel trader sait ça, ce qui compte, c’est le « trend » (la tendance)… et ce qui vient de marquer l’élection des instances du personnel des services centraux, c’est la progression des listes CGT dans tous les immeubles et dans tous les collèges; la CGT double son résultat au CE et devient la 1ère organisation syndicale dans la tour de la Défense, tout un symbole. Le fait nouveau, c’est aussi que les cadres aient massivement voté pour leurs pairs candidats sur les listes de la CGT, ce qui aurait passé autrefois pour une incongruité. Mais la crise est passée par là, et avec elle les vieux schémas se sont écroulés. La nécessité de disposer d’un contre-pouvoir syndical indépendant est désormais une évidence, la nécessité aussi de disposer de représentants dynamiques au service de tous, sans exclusive. L’affaire SGAM est restée dans les mémoires, et elle a marqué un tournant, mais il y a eu aussi Kerviel, la crise bancaire, et les projets de la nouvelle direction générale. La progression de la CGT, la place que les électeurs lui ont donnée, sont un point d’appui qui va servir tout de suite et une grande responsabilité pour elle. CAUSE TOUJOURS La CGT était reçue, ce mercredi 19 mai, par le ministre Éric Woerth, dans le cadre de la « concertation » sur la réforme des retraites. Cette rencontre faisait suite à la publication du document d’orientation sur les retraites. Bernard Thibault a interrogé le ministre sur le calendrier. Celui-ci a…
JUSQU’ICI, TOUT VA BIEN… Lorsque le projet 4D, qui consistait à regrouper les services administratifs des agences du réseau dans des centres baptisés PSC a démarré il y a quelques années, certains pensaient qu’ils n’étaient pas concernés… ils occupaient les fonctions commerciales, les bases « avant » selon l’expression consacrée dans le réseau. Une sorte d’élite à qui la direction répète complaisamment qu’ils font « la banque », et que, certes elle exige beaucoup de leur part, mais qu’en échange, elle leur offre la possibilité d’une carrière brillante. Alors quand nous disions qu’après les « administratifs », le tour des « commerciaux » viendrait, les mêmes (pas tous) nous regardaient avec condescendance. La fin du programme 4D a généré les conséquences que l’on sait sur les conditions de vie des salariés, éloignés de leur lieu de vie, et sur la qualité du service, avec l’allongement des délais de traitement par exemple. Le tour est donc venu pour les fonctions commerciales, maintenant que les fonds de tiroir ont été raclés et qu’il faut chercher de nouveaux gisements de gains de productivité. C’est le rôle dévolu à un projet baptisé « Grand public » par antithèse, qui a connu plusieurs reports pour pouvoir être présenté comme part du projet plus global « Ambitions 2015 ». L’exercice est en effet difficile, comment habiller un projet de suppressions d’emplois, tout en prétendant satisfaire à l’objectif affiché par Frédéric Oudéa de satisfaire le client ? Après un tour de chauffe lors d’une première réunion de…
DE LA REPRÉSENTATIVITÉ… L’énorme enjeu de l’élection du comité d’établissement des services centraux tient d’abord à son gigantisme, près de 20.000 électeurs, et à la loi sur la représentativité qui bouleverse la donne et applicable pour la première fois dans l’établissement. On y trouvera une bonne raison à la multiplication des tracts diffusés, à l’égal des campagnes publicitaires électorales où l’on revoit des candidats venir serrer les mains sur les marchés. Il faut dire que chaque organisation syndicale doit présenter une liste et recueillir au moins 10% des suffrages exprimés, tous collèges confondus, pour être représentative. Mais cette représentativité là sera-t-elle si légitime ? Lors de la précédente élection, à peine un quart des électeurs avait voté… une situation qui n’a pas dérangé la direction qui se satisfait d’un CE centralisé et éloigné des salariés… mais aussi une situation que la loi sur la représentativité n’aurait modifié en rien ! Verra-t-on se reproduire ce scénario qui déclarerait représentatives des organisations, y compris celle qui prétend pratiquer le syndicalisme de terrain, avec un quart de l’électorat mobilisé ? La représentativité réelle ne se mesure finalement peut-être pas où la loi le dit. Ainsi, la loi se réfère à l’élection du CE, mais si l’on considère aussi l’élection des délégués du personnel, beaucoup plus proche du « terrain », la CGT présente, et de loin, le plus grand nombre de candidats, dans le plus grand nombre d’immeubles, issus du plus grand nombre d’origines fonctionnelles, y compris MARK. Du point de vue sociologique,…
TOUS À L’AG … Vous venez de, ou allez bientôt recevoir les documents pour l’assemblée générale des actionnaires convoquée le 25 mai prochain. Comme les deux dernières, elle se conclura par des résolutions votées sans coup férir, le Président détenant la plupart des pouvoirs par défaut. Il y aura bien une petite broncha d’un fonds qui ne pèse rien mais exige la séparation des fonctions de Pé et de DéGé., sans aucune chance. A l’instar des années précédentes, les organisations syndicales se sont concertées pour le vote du fonds E, sur les principales résolutions. Vous pouvez aussi renvoyer votre pouvoir à la CGT en le signant préalablement. L’année dernière nous avions collecté plus de 200.000 voix, ce qui n’est pas si mal. Le fait nouveau cette année, c’est la résolution proposant de donner au conseil le pouvoir de décider une attribution d’un même nombre d’actions gratuite à tous les salariés indépendamment de leur niveau. Bien qu’hostile à ce type de rémunération, la CGT note la volonté d’adresser un signe positif pour marquer l’égale importance de tous pour garantir l’avenir du groupe, un signe qu’on n’avait pas vu depuis longtemps. AU BON BEURRE En ces temps de débat national sur les retraites, qu’il conviendrait urgemment de réformer dans la perspective de déficits abyssaux en 2050, réforme qui relève presque du religieux, c’est peu dire, les affaires continueront d’aller bon train pour certains régimes spéciaux, en toute discrétion. Un véritable florilège est proposé à l’assemblée générale des actionnaires. Les récipiendaires du « …
RÉVOLUTION CULTURELLE ? L’enquête réalisée par Pierre Plaissy, délégué du personnel CGT à la délégation de l’Espace 21 est une première du genre, la première menée à son terme ! L’enquête porte sur « une possible atteinte au droit des personnes » au sens de l’article L2313-2 du code du travail. En fait, il s’agit d’une procédure d’enquête conjointe, donc avec la présence d’un représentant de la direction et un de la délégation du personnel sur la situation d’une personne victime probable de harcèlement moral… une méthode préférée par la CGT à la procédure interne mise en place par la direction qui aboutit à confier à la hiérarchie le soin de décider si harcèlement il y a !... Mais cela ne veut pas dire que l’enquête conjointe est plus facile. Il aura fallu 9 mois pour que celle-ci aboutisse. Tandis que Pierre Plaissy présentait une liste de 8 témoins à entendre, et l’enquêteur de la direction 7, ce dernier a rédigé 4 PV contre 11 pour le délégué CGT. Au final, à côté du rapport de 38 pages solidement argumenté de Pierre Plaissy, les quelques feuilles de l’enquêteur de la direction font pâle figure. On comprendra mieux le peu d’enthousiasme de ce dernier lorsqu’on saura qu’il dépend hiérarchiquement de la direction de l’immobilier, mise en cause justement dans l’affaire ! Car on est bien là au cœur du sujet, l’enquête révèle une méthode de management dans cette direction généralisée, décrite par les témoins auditionnés : « à IMM, quand on…
J-1 La commission de suivi du « Plan LYXOR » s’est réunie, à l’approche du terme de la phase des « départs volontaires ». Alors que 126 suppressions d’emplois étaient prévues par la direction, c'est-à-dire approximativement la moitié des emplois transférés depuis SGAM-AI, 104 départs ont été actés à la date du 14 avril… Ce qui a motivé une intervention musclée de la CGT qui a dénoncé les « encouragements » prodigués envers ceux qui restent à reclasser, quitte à présenter ce reclassement comme incertain et moins sûr que de prendre un chèque et partir ! Il faut préciser que la plupart des candidats au départ volontaire se sont manifestés dès le premier mois, en octobre dernier, et que le mouvement s’est fortement ralenti depuis, notamment depuis la mi-mars, alors que la direction attendait une nouvelle « vague » après la distribution des bonus fin mars pour remplir son quota. En fait de vague, un seul départ a été acté, une vaguelette plutôt. La participation d’une consultante du cabinet accompagnant les « projets externes » a été l’occasion de ramener durement à la réalité l’efficacité de ces dispositifs. Une dizaine tout juste de congés de reclassement sont réunis par groupes, où on leur apprend à tester leur plan « marketing » en allant interroger eux-mêmes les passants sur le parvis de la Défense avec un bloc-notes et un crayon… un must pour des ex de la finance ! 498 ! Le terme du Plan LYXOR devrait intervenir d’ici la prochaine…
EVOLUTION HORIZONTALE On vient de découvrir un nouveau concept, du genre de ceux qui vous baptisent carpe le lapin, l'évolution horizontale. Entendez par là que vous restez, surtout, au même niveau mais qu'on vous en demande plus et plus qualifié. Seulement, évolution horizontale ça a quand même de l’allure et ça garantit un ROE pépère à l'actionnaire. C'est un peu comme si, devant un électro-encéphalogramme plat, un toubib se félicitait des économies de courant. On imagine assez bien que les managers, chargés de faire passer la lénifiance du discours, ne se sentent pas très bien dans leurs baskets et on les comprend. Rappelons donc, en passéistes que nous sommes, que votre niveau de classification est déterminé par la convention collective et que votre rémunération obéit à la règle intangible "à travail égal, salaire égal". Et puis qu'à tout hasard il y a des syndicats, bien utiles et pas que pour traquer le discours façon père Ubu. PAS CLEAN LE LEAN Le nouveau Lean est arrivé, enfin sa dérive… On vous l'a déjà dit, maintenant ça s'appelle Team Up. Ce qui n'était pas tout à fait prévu dans les présentations de la direction, c'est que Mc Kinsey, le vendeur de la méthode chère, s'amuse à mener auprès des salariés une petite enquête pour savoir ce qu'ils pensent de leur manager. "Enquête sur les points forts et les axes de développement de vos managers. Votre contribution est primordiale pour nous aider à définir un plan de développement pour chacun d’entre eux". On…
BLOOD, SWEAT & TEARS Pour la 3ème fois, les syndicats ont rencontré la direction dans un cycle établi à un rythme mensuel afin de discuter des ressources. Cette fois-ci, Françoise Mercadal-Delasalles était venue présenter « la dimension opérationnelle d’Ambitions 2015 ». La réflexion porte sur « le modèle de production », dont l’organisation historique verticale par silos « métiers » est un « frein » facteur de coûts et de risques. Encore une fois, elle nous a assuré que la réflexion était en cours, mais que rien n’était décidé, et qu’aucun projet n’était a fortiori défini. Il s’agit de mettre en ordre les référentiels, constituer des « briques communes » pour ensuite « mutualiser »… Citant en exemple les centres de traitements partagés pour le crédit, la monétique, les paiements et les crédocs, la directrice des ressources a souligné leurs volumes d’activité trop faible pour être compétitifs, alors que des entités du groupe confient leurs travaux à des prestataires externes. Un raisonnement pointé par la CGT qui l’a amenée à préciser que ce partage reposait d’abord sur des applications communes, mais aussi probablement sur des centres multisites. Fort bien, mais après que nous ayons beaucoup entendu parler de « réduction de coûts », il faut aussi relever que la volonté de centraliser l’organisation des filières pour « plus de cohérence » traduit une volonté exprimée par un chiffre : 25% d’économies visées par GTS à l’horizon 2013 pour les SI (systèmes d’information) de la banque de détail du groupe… Question…
BIENTÔT LES SOLDES C’est juste après les élections que reviendra sur le devant de la scène la question de la réforme des retraites au travers de la journée d’action du 23 mars, un sujet qui fâche et qui n’est pas porteur en période électorale. Il y a pourtant de quoi s’inquiéter puisqu’en quelques années le « taux de remplacement » a déjà considérablement chuté, sans que l’on s’en aperçoive vraiment. Ce taux est le rapport entre le montant cumulé de la pension vieillesse et la retraite complémentaire et le dernier salaire d’activité. Il se situait à environ 65% il y a 15 ans, il a chuté à 55% aujourd’hui ! A supposer évidemment que vous ayez une carrière complète, soit 43 années de travail… On comprend que partir à 60 ans dans ces conditions devient improbable, mais aussi que partir signifie subir une chute considérable des ressources… la journée du 23 mars sera donc une première étape dans l’affrontement qui s’annonce. PAR ICI LA SORTIE La ministre des finances a fièrement annoncé la mise en place de la nouvelle « Autorité de Contrôle Prudentiel » qui cumule désormais les fonctions de plusieurs organismes de contrôle des banques et assurances. Officiellement, l’autorité devra veiller à la protection de la clientèle, ce qui n’est pas exactement la même chose que veiller au bon fonctionnement du système bancaire, qui était la charge du CECEI, auteur du célèbre refus en 1999 d’autoriser la BNP à prendre le contrôle de la SG. Le représentant des…
CALIF à la place du KANTIF ? Les élus du CCUES se sont réunis en séance plénière le 11 mars. En ouverture, Frédéric OUDEA faisait le point sur la stratégie d’entreprise et notamment sur Ambition 2015. Ce projet doit « faire de la SG, en 2015, LA banque relationnelle de référence, choisie pour la qualité de ses équipes ». La majorité des élus a souligné l’incohérence entre le discours idyllique de la direction et les prévisions négatives en termes de postes, - 178, pour BDDF… En lien avec la consultation sur l’emploi et les qualifications 2009 et les prévisions 2010 qui étaient également à l‘ordre du jour. Sans oublier Grand Public en cours d’élaboration ou la démarche « MAP » bientôt déployée. D’ailleurs, certaines organisations syndicales trouvent les prévisions de + 804 postes indécentes pour la Banque de Financements et d’Investissements (SGCIB) ! Pourtant, l’ensemble des salariés de la Société Générale contribue au développement de l’entreprise quelque soit son entité, et pour 2009, les comptes ne seraient pas si brillants sans la BFI. La CGT se refuse à dresser les salariés les uns contre les autres, tout autant qu’à emboîter le pas du microcosme politico médiatique à l’encontre des banques, des traders etc… procédé commode pour s’exonérer de ses propres responsabilités dans la crise. Jeu dangereux aussi, tant une guerre interne serait perçue comme un encouragement aux prédateurs à « se payer » la Générale. Nous avons entendu la direction sur sa volonté d’aller vers une démarche qualitative, elle estime…
GRAND PUBLIC L’enjeu est de taille, rétablir l’image de marque de la maison, et donc rétablir la confiance et la motivation du personnel du réseau qui sont les clés de l’indépendance du groupe. Or ce projet « Grand public », tel qu’il a été exposé par le tout nouveau patron du réseau France, Laurent Goutard est bien loin des « ambitions 2015 », contrairement à ce qu’il a tenté d’affirmer devant les représentants du personnel à la commission de suivi 4D. Tel que conçu par son prédécesseur, devenu patron planétaire de BDDF, « Grand public » est resté un vulgaire projet de gains de productivité par réduction du nombre d’emplois… son unique originalité est de s’attaquer cette fois-ci aux bases avant, chargés d’accueil et conseillers de clientèle grand public. La CGT a invité Laurent Goutard à revoir sa copie d’ici la prochaine commission, le 29 mars, en s’inspirant par exemple de l’expérience du Crédit du Nord, référence en la matière. Pour l’heure, nous avons surtout vu sur le site de test Croix Rouge la disparition de 3 chargés d’accueil. MUTUELLE La CGT peut se féliciter d’avoir activement contribué à ce que finalement, la direction renonce à piocher dans les excédents du régime obligatoire. Concrètement, les prestations vont être améliorées, et l’excédent sera absorbé par une baisse de 10% de la cotisation pendant 7 à 8 ans pour les salariés, mais pas pour la direction qui va augmenter sa participation. Sa part de la cotisation va passer de 42 à 45%.…
DERNIÈRE CHANCE La commission de suivi de l’accord égalité entre les femmes et les hommes s’est réunie le 24 février. L’occasion pour la direction de remettre une avalanche de statistiques pour démontrer que les choses évoluent… La part des femmes dans les recrutements représente en 2009 54.6% (66% chez les TMB, et 40% chez les cadres). L’objectif est d’atteindre un taux de 42% de femmes parmi l’effectif total des cadres à fin 2011. Parmi les lauréats du cursus cadres, pour 2009, 59% sont des femmes. Sur les entretiens de gestion avant le congé maternité et avant le retour dans l’entreprise, la direction a mis en place depuis début 2009 un suivi RH des dates d’entretiens. La CGT a rappelé qu’il était prévu dans l’accord que le nombre d’entretiens effectués pendant l’année soit aussi communiqué aux divers CE, ce qui permet de vérifier non seulement que les entretiens sont bien tenus, mais aussi qu’ils sont l’occasion de préparer le retour dans les meilleures conditions (date, poste, régime horaire, reprise à temps partiel ou pas…). En 2009, 73% des entretiens se sont tenus, ce qui est clairement insuffisant. Même si la direction affirme avoir la réelle volonté d’avancer, pour la CGT, sa signature l’engage à appliquer les principes contenus dans l’accord… dès la signature de l’accord. C’est d’ailleurs ce que nous avons rappelé au sujet de l’obligation légale de suppression des écarts salariaux entre les femmes et les hommes avant le 31 décembre 2010. La loi s’étalait sur 3 ans …mais il…
ET NOS 1000€ ALORS ? L’annonce des résultats SG a suscité d’abondants commentaires, toujours aussi acides, tandis que la veille, les mêmes louaient les vertus de BNPP. Si celle-ci a distribué 1 milliard d’€ de bonus, son résultat et ses engagements de soutien à l’économie sont remarqués, tandis que la SG, qui affiche à peine un petit résultat de 650 millions, va en distribuer 250 à ses traders… Un battage qui a fini par inquiéter la Direction générale, qui le considérait jusqu’à présent comme un phénomène franco-français, et qui conduit Frédéric Oudéa à renoncer à son propre variable, pour 2009 s’entend. Avec seulement 250 millions plus 305 autres différés, Frédéric s’inquiète toutefois que la baisse, très relative, du « pay out » (la part prélevée pour le bonus sur le résultat), ne suscite des départs chez les divas des salles. Une inquiétude qu’il a moins, beaucoup moins ressenti, pour le reste du monde, qui se voit gratifié de la prime de « dividende du travail » de 1000€, confirmée par le conseil d’administration, et dont l’importance est telle qu’elle a échappé à tous ! LE RETOUR DU TROC La nième réunion de « négociation » sur la mutuelle a été l’occasion d ‘une étrange proclamation du nouveau directeur des relations sociales tout autant qu’une confirmation de la pratique très contestable des relations sociales importée avec lui. Rappelons l’enjeu : les cotisations ont été fixées par la direction en 2007 à un niveau trop élevé, ce qui va générer un excédent…
CARTON ROUGE C’est peu de dire que l’acharnement à réduire les coûts en pratiquant un dumping social forcené par le recours massif à la sous-traitance a pu avoir des conséquences nuisibles sur la qualité du travail. Ce ne sont pas les salariés des sous-traitants qui sont moins bons que ceux titulaires d’une feuille de paie SG, loin de là, mais comme les appels d’offres pratiqués par la direction des achats à fréquence rapprochée ne tiennent compte que du coût… évidemment, les sociétés postulantes se piquent les marchés en cassant les prix, et le personnel par la même occasion. C’est ainsi que l’on est arrivé à la situation ubuesque du courrier qui transite par Cap 18 à la porte d’Aubervilliers pour parcourir 2 étages à l’intérieur d’une même tour de la Défense et dont personne n’est plus certain qu’il arrive… ou bien que le moindre problème sur un poste de travail Arpège suscite la perplexité d’intervenants en cascade sans que personne ne sache plus très bien qui est capable de le résoudre… Et, pour parfaire le tout, la direction n’a rien trouvé de mieux que de confier à un sous-traitant la gestion des sous-traitants, ce qui fait qu’il n’y a bien souvent même plus d’interlocuteur Société Générale. Mais cela ne suffit pas encore pour nos bureaucrates patentés dont la suffisance leur interdit de faire marche arrière !!! Il restait un courrier qui fonctionnait bien à la Défense, celui de SGCIB. Paradoxe, il avait été confié il y a longtemps à une…
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