POT DE BÂLE
La commission paritaire de la banque se réunissait le 20 octobre avec à l’ordre du jour la négociation annuelle obligatoire sur les salaires de la branche. La statistique 2002 la plus significative porte sur la progression généralisée de 25% des « rémunérations variables » dans la profession. Elles représentent désormais 12,5% des salaires de base. Nous avons mis en garde l’AFB à ce propos, car nous ne pouvons pas laisser mettre en œuvre une politique salariale qui permette en réalité de faire varier le salaire à la baisse. Le président de la commission, Olivier De Massy a dû accepter le principe d’une réflexion portant sur les principes de la politique salariale, notre exigence portant notamment sur la fixation de critères de référence pour ce type de rémunérations et sur la fixation d’un plafond. Après que nous ayons satisfait à l’exercice obligé qui consiste à faire des « propositions » que la délégation patronale note poliment, De Massy s’est engagé dans un long discours dont la conclusion était attendue comme le loup blanc. « La maîtrise du coût du travail à l’origine des bons résultats 2002 risque d’être remise en cause par de nombreux problèmes »… Parmi un véritable inventaire à la Prévert, nous avons pu noter : les discussions de Bâle 2, la rémunération des comptes à vue, l’arrivée de la Poste, etc … Bien entendu ne figuraient pas dans l’inventaire, la baisse des taux directeurs et de l’épargne réglementée, la baisse des cotisations patronales à l’UNEDIC etc … Au final, l’AFB s’est contentée de proposer une hausse des minima professionnels de 4% pour le niveau A et 3% au-delà. L’impact principal en serait limité pour l’essentiel aux contrats en alternance. C’est la raison qui a conduit les 5 fédérations à décider de lancer une pétition pour exiger une hausse des salaires réels. Cette pétition est disponible sur le site intranet CGT.
SUIVI 4D
La commission de suivi de 4D s’est réunie le 23. A quelques jours de la réunion du CCE, c’était l’occasion de rappeler aux représentants du réseau que le projet de regroupement des activités de recouvrement devait faire l’objet d’une concertation plus approfondie avant sa mise en œuvre. Encore une fois, le problème du respect de l’accord pour tenir des entretiens individuels et pour répondre aux souhaits exprimés par les salariés dont le poste est transféré, est venu sur le tapis. Que la multiplication des transferts bouscule les gestionnaires RH est certain, mais il n’est pas acceptable que cela conduise à expédier les droits du personnel. Nous avions déjà demandé à ce que chaque salarié ait un interlocuteur unique, que ses souhaits soient notés sans aucune censure, et qu’il puisse faire acte de candidature pour les postes de base avant librement. Le moins que l’on puisse dire est que les accrocs sont nombreux ! Le débat a même fait apparaître que la Direction du Réseau et ses RH avaient bien du mal à accepter que des administratifs puissent postuler pour un emploi de commercial. La CGT leur a rappelé que l’accord prévoyait pourtant l’obligation de publier la liste des postes commerciaux disponibles, une obligation qui semble avoir été « oubliée ». D’ici la prochaine commission du 8 Décembre, nous avons demandé à la direction de fournir une statistique sur le sujet.