LA COLERE DE DIEU

Tel Aguirre, obsédé par sa quête de l’Eldorado, notre premier ministre a déclenché la colère de Dieu, à défaut de celle de la hiérarchie catholique. Sa brillante idée de faire travailler tout le monde le lundi de Pentecôte a été suivie de violents orages qui se sont abattus sur toute la France… un signe évident du ciel. Rien d’étonnant à cela, puisque le mensonge est un des pêchés capitaux… Or chacun voit bien que cela n’a rien à voir avec la solidarité nationale, d’autant moins que le promoteur de l’idée est aussi celui qui a réduit considérablement les moyens destinés aux personnes âgées. La vrai solidarité consiste à ce que le budget de l’état finance les équipements et les personnels nécessaires, et que la contribution de tous soit justement répartie, sans oublier les revenus financiers. Alors, pure esbrouffe pour brouiller les cartes ?

DANY CHEZ LES POTES

On le savait, Daniel Bouton n’a pas eu la réserve de son prédécesseur, il est impliqué depuis longtemps dans les affaires du MEDEF et n’a pas manqué d’être à « l’université d’été » de l’organisation patronale. Il participera à un débat baptisé « l’entreprise au cœur de la grande transformation » au côté,  entre-autres, de Nicole Notat. Loin de nous l’idée de lui reprocher d’avoir des convictions, en revanche là où ça ne passe pas, c’est que la Société Générale soit des sponsors de la kermesse du MEDEF. On a déjà du mal à supporter que le MEDEF, syndicat patronal, soit financé par des cotisations versées par les entreprises et tenues secrètes ! La direction, qui a  toujours refusé de faire de la pub dans les journaux syndicaux (les vrais) au nom d’une prétendue neutralité, va-t-elle nous expliquer que le MEDEF est une organisation neutre ? Décidément, le sponsoring SG ressemble beaucoup à la distribution de l’argent du prince, de l’ex-président ex-rugbyman, au président golfeur…

LA COUR EST PLEINE

Peut-être ne le savez-vous pas, le régime de prévoyance de la SG est géré par Médéric, une institution spéciaIisée. Ce régime, obligatoire, est le fruit d’un accord d’entreprise longuement négocié après que l’ancien régime géré par l’UAP fût abandonné… Médéric était le candidat à la succession supporté par la direction et il a fallu toute l’insistance des syndicats pour que la gestion du régime soit partagée entre Médéric et Malakoff, l’institution paritaire qui gère par ailleurs nos retraites complémentaires. A l’époque, la gestion très financière de Médéric était considérée par la direction comme le must… la chute des marchés est passée par là, Médéric prévoyance affiche le plus gros déficit de l’exercice 2002, 290 millions d’euros alors que Malakoff conserve un solde positif de 7 millions. Ironie, Médéric cherche sa planche de salut dans un rapprochement avec Malakoff… mais ce qui est franchement moins drôle, c’est la volonté affichée par Médéric de revenir à une vérité des prix plus vite et plus fort, autrement dit réclamer des hausses de cotisations. Sécu, Mutuelle, Prévoyance… N’en jetez plus, la cour est pleine !