SENS UNIQUE
Le " grand projet de la banque de détail " selon la formule d’Alain PY " mérite un dialogue social "… on attendait donc de Messieurs Ogier et Launay, venus plancher devant les délégués syndicaux nationaux, qu’ils nous exposent quelles hypothèses étaient possibles dans le projet 4D et … qu’ils écoutent nos propositions et nos observations. C’est en général de cette façon qu’on conçoit un dialogue. Ceci est d’autant plus vrai que depuis fin 2000, la direction ne cesse de répéter que 4D n’est qu’un projet amendable … Malheureusement la réunion du 9 Avril n’a débouché que sur un constat : en fait de dialogue, nous ne sommes autorisés qu’à discuter des mesures d’accompagnement … et encore, l’état d’avancement de 4D est tel qu’un bon quart devrait être réalisé en 2002 selon le plan de marche de la direction ! C’est ce qu’on appelle dialogue à sens unique … Ceci ne semble pas gêner outre mesure le directeur du réseau qui verrait bien les syndicats venir chaque année d’ici 2007/2008 signer les accords sociaux nécessaires à la gestion des variantes du projet ! On peut toujours rêver … La suite de la réunion aura eu un effet positif avec la lettre ouverte adressée par les 5 syndicats à Alain PY, c’est la première expression commune intersyndicale sur le sujet.
INTERESSEMENT
Au moment où l’épargne salariale revient au premier plan de l’actualité, la Générale va renégocier son accord d’entreprise le 16 avril. On souhaite qu’elle soit meilleure, car elle n’a pas fait partie des 3 premiers gestionnaires labellisés par le comité intersyndical constitué par les 4 Confédérations CFDT-CGT-CGC-CFTC … elle aura peut-être une chance à la session de rattrapage de juin si elle admet les critères éthiques de classement et la représentation majoritaire des salariés au conseil de surveillance, car cette condition est obligatoire pour être labellisé … une condition que nous pourrions mettre en pratique dans les conseils gérant les fonds A,B,C et E de la Société Générale qui sont constitués pour moitié de représentants de la direction. La CGT ne manquera pas de le proposer le 16 Avril sans oublier pour autant que le principal défaut de l’ancien accord d’intéressement était que l’abondement jouait a contrario des règles de répartition en défavorisant outrageusement ceux qui ne peuvent pas investir leur prime. Les statistiques montrent d’ailleurs que malgré la baisse du montant de l’intéressement en 2001, de 54,9 millions d’euros à 51,3, l’abondement continue de progresser de 61,4 à 63,7 Millions d’euros ! La CGT avait déjà critiqué cette dérive lors de la précédente négociation sans que la direction ne fasse le moindre geste. Cette fois-ci encore, nous proposerons une mesure compensatoire qui pourrait permettre à tous d’investir sa prime, accéder à l’abondement et échapper à la fiscalisation et aux taxes… compte tenu du magot accumulé dans le fonds E par certains très hauts revenus, ce ne serait que justice sociale et fiscale !