4D…2002
La commission économique du CCE a été l’occasion pour la direction sous la houlette du directeur du réseau J.J. OGIER, de présenter d’une part un bilan d’étape des différents tests effectués dans le cadre de 4D…et d’autre part l’avenir proche de ce projet structurant. Au chapitre des tests effectués (DEC,Unités Commerciales, CRCm), les résultats se résument par un satisfecit tout juste nuancé par quelques bémols. Il en va ainsi du reroutage systématique des appels des agences vers les CRCm…l’abandon du caractère systématique de cette mesure est plutôt rassurante en ce qui concerne la relation avec la clientèle. Dans le cadre de la procédure budgétaire 2002, la direction avait annoncé une dizaine de restructurations de groupes. Lille Nationale, Rennes, Saint Quentin en Yvelines, Evry, Massy, Neuilly sur Seine, Courbevoie, Paris Jemmapes, Lille MNE, Montpellier et Caen seraient donc transformés dans la foulée d’anciens groupes restructurés baptisés DEC. A ceux-ci viendraient s’ajouter 13 autres nouvelles DEC sans modification de structure : Bordeaux-périphérie, Bayonne, Pau, Saint-Etienne, Grenoble, Franche Comté (Besançon), Haut Rhin (Mulhouse), Berry-Nivernais (Bourges), Cergy, Orléans, Paris Seine Amont, Melun et Roissy. La grande nouveauté sera plutôt francilienne, puisque la direction annonce la création de 2 " pôles services clients " (plateforme administrative) qui gèreront chacun les tâches de plusieurs DEC. Du " Pôle services clients OUEST " basé à Nanterre, dépendront les DEC de Neuilly (ex Neuilly et Villiers) et de Rueil (ex Rueil et Courbevoie)…du " pôle Essonne " dépendront les DEC d’Evry (ex Evry et Juvisy) et Massy (ex Massy et Etampes). La réunion du 20 février, concédée après la grève du 2 janvier sera donc une première occasion de voir si la direction entend adosser à 4D, les garanties économiques et sociales indispensables pour que ce type de nouvelles réformes ne nous conduisent pas vers des dégats importants et pourtant prévisibles…comme le transfert à moyen terme à la sous traitance des CRCm et des " services clients ".
PLAT RECHAUFFE
Il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation, et il semble que l’accord salarial qui fut signé le 17 au matin le fut justement dans la précipitation…Tel est pris qui a bien voulu se faire prendre pourtant, car la logique de l’accord salarial 2002 est en tout point semblable à celle de décembre 2000. La prime hiérarchisée de cette époque avait fait l’objet du même chantage : c’est 27% ou je verse moins si personne ne signe…et l’accord fut accompagné d’un avenant au statut social réduisant de moitié la prime versée à l’occasion de l’obtention de la médaille du travail pour ceux qui seraient embauchés après le 1er janvier 2001…Moins douloureux immédiatement, mais logique identique ! Les syndicats sauront-ils sortir de la logique du : " grâce à moi vous avez obtenu et à cause d’eux vous avez perdu " pour enrayer la dangereuse dérive de la politique salariale ? Pour ce qui concerne l’accord salarial 2002, dénoncé ou pas, les carottes sont cuites jusqu’à l’an prochain, il ne reste qu’une session de rattrapage : la négociation sur le complément de rémunération variable. Premier round le 1er février.