SALAIRES
A côté de la proposition du CIC, celle de la Société Générale fait un peu pingre … la Générale propose 10% d’une mensualité et 300 €, le CIC 600 €. La Générale propose d’augmenter les salaires de 0,7% aux niveaux B et C et 0,5% aux niveaux D et E, le CIC augmente tous les salaires de 1% avec un minimum de 260 € par an. Voilà qui n’a pas facilité la tâche du représentant de la DRH pour vendre son projet d’accord à la réunion de négociation du 7 décembre. Ceci ne l’a pas empêché de camper sur ses positions et d’aller tout droit à l’impasse tant il est éloigné des revendications syndicales. Sans même parler de la revendication des 5 fédérations, 1000 euros pour tous par an, il aura du mal à obtenir une signature sur le texte " définitif " qui devrait parvenir aux syndicats dans la deuxième quinzaine de décembre… un texte qui sera " proche de la proposition déjà faite " et que personne n’a trouvé signable. Il faut dire qu’il planait sur la réunion une atmosphère électrique après que notre gaffeur président ait déclaré au journal Les Echos qu’il ne comprenait pas les motifs de mécontentement et que les salaires des non cadres avaient augmenté de 7,8 % en 3 ans à la SG ! La mission confiée à la DRH pour mettre la Générale à l’abri du mouvement du 2 janvier a tourné court, elle ne pourra pas se vanter d’avoir signé un accord salarial, du moins pas avant le 2 janvier.
SUIVI 35 HEURES
La commission de suivi de l’accord 35 heures s’est tenue le 4 décembre. Parmi les principaux points discutés, le temps partiel est revenu sur la sellette avec la proximité des jours employeurs fixés le 24 et le 31 décembre qui ne sont pas récupérés par les temps partiels. A la lumière de l’expérience la CGT a refait le calcul et constaté que le principe de l’application proportionnelle de la réduction du temps de travail inscrit dans l’accord n’avait pas été correctement calculé dans les modalités d’application édictées par la direction… Il manque plusieurs jours de repos par an. Admettant que nous avions " mathématiquement " raison, la direction devrait apporter une réponse à nos critiques. La présentation du calendrier des fermetures 2002 à la commission a soulevé un tollé. Chaque direction ayant tiré la couverture, il n’y aurait plus aucun jour de fermeture collective nationale, le réseau ouvert du lundi au vendredi fermant les 24 et 31 décembre après-midi et le 16 août tandis que les services centraux ne fermeraient que le 16 août. Le retour des ½ veilles de fêtes en 2002, qui l’eut crû ? Sur ce point aussi, la direction doit revoir sa copie.
PROCEDURE BUDGETAIRE
Les prévisions 2002 présentées au CCE apportent leur lot habituel de restructurations, sans tenir compte de 4D mais elle confortent une tendance marquée à transformer la SG en armée mexicaine, beaucoup de généraux et une troupe de plus en plus amaigrie pour suer du burnou ! On notera qu’après l’effet RTT en 2001 qui a fait progresser l’effectif du réseau, la procédure budgétaire " corrige le tir " en programmant une baisse de près de 300 emplois, tandis que les états-majors continueront d’engraisser…