GARDE A VUE
Il fallait que ça arrive, les dérapages désormais connu des méthodes employées par certains responsables, ou ex-responsables de SGIB, ont provoqué une plainte au pénal. Déjà plombée de quelques dizaines de procédures prud’homales passées ou en cours, sans compter celles qui peuvent venir, SGIB inaugure la première plainte contre X pour conditions de travail incompatibles avec la dignité humaine, mise en danger de la personne d’autrui, provocation au suicide et non assistance à personne en péril… Les méthodes dénoncées par la CGT ont créé un climat propice aux excès d’autorité et à ces débordements individuels qui se sont la plupart du temps conclus par le départ des disgraciés. Cette fois-ci, les acteurs sont convoqués au commissariat de police de la Défense pour que leurs dépositions soient recueillies et transmises au juge d’instruction de Nanterre qui a délivré une commission rogatoire. Au dernier Comité Central d’Entreprise, la direction admettait devant l’insistance des élus, que des cas de harcèlement moral pouvaient se produire intra-muros, mais que cela ne relevait aucunement d’une volonté délibérée de la direction… un peu facile, tout de même, c’est la direction qui a laissé faire, on attend maintenant qu’elle fasse le ménage et facilite la nouvelle expertise décidée par le CCE et le travail du CHS… Une chose est certaine, le management de SGIB va devoir apprendre un nouveau truc, le droit du travail français, s’il ne veut pas risquer d’aller s’expliquer chez les flics.
ET SI ON EN PARLAIT
Loin du visage avenant présenté par les nouveaux clips publicitaires, le ruban extensible qu’on appelle escargot, marque à l’agence centrale le chemin à franchir pour parvenir au guichetier disponible… Escargot le bien nommé, puisque le record d’attente d’un client atteint 50 mn ! La raréfaction du personnel disponible à la clientèle dans les agences est ainsi de plus en plus visible malgré les statistiques triomphales présentées par DIST et malgré les rationalisations successives, sensées à chaque fois diminuer la charge administrative au profit des tâches nobles. Espérons que le clip ne donnera pas à nos clients trop l’envie de parler, on a oublié de leur dire que le temps était compté en fonction de leur profil.
ON EST PAUVRE !
Publiés désormais chaque trimestre, exigence des marchés oblige, les résultats du premier trimestre 2001 affichent un recul par rapport à ceux de 2000… certes de 23,3% mais sans perdre de vue qu’il s’agit de gagner un peu moins tout en gagnant encore beaucoup. Pour les détails, reportez-vous aux infos de la direction ou à la presse mais nous en profiterons de notre côté pour nous interroger sur l’intérêt de sacrifier à cette agitation qui revient tous les 3 mois maintenant. Que valent des commentaires, des appréciations qui portent sur de telles périodes et de telles comparaisons ? L’objet d’une banque de cette taille se mesurerait-il ainsi désormais ? Que vaudraient des actionnaires qui prendraient la décision de vendre sur cette annonce ?