LAPSUS REVELATEUR

Officiellement, il s’agit de faire fonctionner 3 branches dotées d’une large autonomie en quasi-filiales. A l’étage présidentiel, c’est ce que nous avait affirmé Bouton la dernière fois que nous l’avons rencontré, et c’est ce qu’il a redit devant le Comité Central d’Entreprise… on a pourtant bien du mal à croire à ces propos rassurants et encore moins depuis la présentation du projet de scinder le comité d’établissement des services centraux en 3 entités correspondant aux 3 quasi-filiales, SGIB, PAEN et CEN. Rompu pourtant à la science de la langue de bois DRH, le directeur des relations sociales a bel et bien employé le terme de prochaine filialisation… à ce niveau, le lapsus est révélateur et s’il est volontaire, histoire de tester les réactions syndicales, la direction générale aura la réponse qu’elle peut craindre… Il ne faut pas craquer une allumette à côté d’un baril de poudre.

RADIO NOSTALGIE

Réunion le 14 à l’AFB de la commission paritaire pour examiner à nouveau la question des congés et du temps de travail. Après le dernier épisode, le jugement du tribunal réintégrant dans les avantages individuels acquis les jours fériés chômés et payés, on attendait de pied ferme la réaction de l’AFB. Toujours stoïque, De Massy a fait face en répondant que les avantages confortés par le jugement étaient couverts par les accords RTT d’entreprise d’une part, et par le projet AFB d’accord de branche d’autre part… sauf que ce dernier n’est pas encore signé ! La dernière mouture laisse encore aux banques non couvertes par un accord la possibilité de piocher dans le texte sans appliquer la totalité. Sous la pression, De Massy, après une longue interruption de séance est revenu en proposant de revoir son projet qu’il nous avait présenté en début de séance comme définitif. En l’état actuel, ce dernier devrait aboutir à la réintégration dans la convention collective des jours fériés chômés et payés, à fixer un minimum de branche reprenant les anciens jours flottants, à garantir au moins 212 jours aux cadres au forfait… On comprend pourquoi De Massy n’a pu s’empêcher une fois de plus d’évoquer avec nostalgie le défunt accord de janvier 99 qui n’attribuait par exemple que 215 jours à ces derniers.

LES MALHEURS DE CAROLINE

Ca ne s’invente pas ! Les fidèles de nos infos se souviennent de ce voyage en Laponie organisé par SGIB au frais de la princesse et pompeusement baptisé " séminaire "… Tout aurait pu bien se passer dans ce séminaire de travail, bien que de mauvais esprits aient pu s’interroger sur le sens du mot travail et le choix du lieu. Hélas, trois fois hélas, un accident de travail survenu à fait l’objet de la déclaration idoine communiquée au CHS. L’accident, une chute de ski survenue à 16 heures est donc classé dans la rubrique travail avec arrêt… C’est ainsi que Caroline chût sur le genou gauche en travaillant sur ses skis à 16 heures en Laponie… Elle est pas belle, la vie ?