URGENCES

L’issue de la bataille boursière est connue, c’est fini pour SG-PARIBAS … Reste SBP ! Il n’y aura pas de compromis possible avant la décision que devra prendre le CECEI.

PEBEREAU est contraint par les engagements pris devant les investisseurs, notamment anglo-saxons, qui ont apporté leurs titres : il doit faire SBP, aujourd’hui, demain ou après-demain. Or c’est le danger immédiat, le projet le plus destructeur d’emplois, sans pour autant constituer le champion national qu’il prétend, les véritables maîtres de SBP seront ceux qui l’ont acheté.  PEBEREAU interrogé au CCE de la BNP par la CGT le 18 août a vite fait de jeter aux orties ses thèmes publicitaires, l’intérêt national ? … La BNP ne l’a pas en charge, les suppressions d’emplois ? … bien sûr, il y en aura. Reçus chez BOUTON le 19, les syndicats de la Générale ont réaffirmé leur hostilité au projet SBP. La CGT a demandé si, dans le cadre des discussions organisées par le gouverneur de la Banque de France, il ne risquait d’intervenir un compromis dont nous ferions les frais… réponse claire et nette : il n’y aura jamais d’accord sur SBP. BOUTON a même précisé que sa bataille continuerait si le CECEI autorisait la prise de participation de la BNP dans le capital de la Générale. L’urgence est donc d’empêcher cette prise de participation. C’est pour cette raison que les 5 syndicats de la Générale ont organisé une action du personnel pour faire savoir notre hostilité à SBP auprès du CECEI. Envoyez les fax le plus vite possible car la décision peut intervenir rapidement.

QUEL AVENIR ?

En refusant à la BNP de lever les titres SG, et en barrant la route au projet SBP par ricochet, le CECEI ouvrirait ainsi la seule voie véritable pour rechercher un avenir concerté pour l’ensemble du secteur bancaire… un avenir qui repose sur l’identité et l’autonomie de chaque banque. Questionné sur ce point, BOUTON n’a même pas exclu des partenariats et des coopérations avec la BNP. Dommage qu’il ait fallu cette débauche pour qu’on commence à parler de partenariats-coopérations. Mieux, selon le Wall Street Journal, TRICHET aurait proposé des participations croisées ! A la CGT, on se souvient du sourire amusé du conseiller de DSK, lorsque nous en faisions la proposition avant que le CECEI n’autorise la BNP à lancer ses OPE.

TARTUFFE NETWORK

Depuis la fin de la bataille boursière, on aura rarement vu une telle pression s’exercer sur notre avenir. Décidément, on s’intéresse beaucoup à notre sort. Dans ce concert, relevons la prestation de Michel PEBEREAU sur France 2, qui déclare imperturbable qu’il veut créer des emplois en France, soutenu complaisamment sur la même chaîne par la CFDT BNP qui proclame qu’elle va contrôler les engagements de son PDG… On est pas rassurés ! Mais, à chacun son boulet, on a nous aussi nos lourdauds qui ont envoyé à nos collègues de la BNP une lettre ouverte.

Cette fois, TULOUP est débordé par sa base et ça déjante !