NOUVELLES DU FRONT

La commission de suivi du PSE va se réunir mardi 10 avec la DIRECCTE, autrement dit la direction départementale du travail. Conséquence du malaise général, le nombre de candidats aux départs est important, le point sera fait à la commission, et les éventuelles mesures à prendre seront discutées. La gestion calamiteuse des rendez-vous du PSE n’a rien arrangé, y compris les affirmations des conseillers sur la priorité fantaisiste qui serait accordée à ceux qui lèveraient leur clause de confidentialité au plus vite. Résultat, des salariés qui se sont précipités dès le 2 avril, qui n’ont aucune assurance que leur projet de départ sera validé et sur qui la hiérarchie informée exerce des pressions… certains recommandant même aux candidats au départ de démissionner ! Il se dit aussi beaucoup, toujours par des « sources autorisées », que le PSE est « sursouscrit » comme s’il s’agissait du lancement d’un emprunt sur les marchés ! On connaîtrait même le nombre de « directs » sur le départ, 700 selon le chiffre qui circule, alors même que certains d’entre eux ont un RV fin avril à l’espace. Soulignons que pour l’instant, personne n’a signé le protocole de rupture, pour la bonne raison que nous l’avons discuté jusqu’à la fin de la semaine. Il appartiendra à la commission de suivi, et à elle seule de tirer d’éventuelles conclusions du point qui sera fait.

 

AUDITUEURS

Les méthodes musclées de l’inspection sont connues. Elles viennent de conduire une salariée à l’infirmerie, ce qui va déclencher une enquête du CHSCT et des délégués du personnel. La dame, retenue contre son gré dans une salle de réunion parce qu’elle refusait de signer un rapport pré-établi, a heureusement eu le secours d’un délégué. Mais ces méthodes, au-delà du cas considéré que la CGT n’entend pas laisser passer, commencent à gêner même à DCPE (l’inspection) en ces temps de PSE. La chasse aux têtes et la passion du résultat sont plus importantes que le respect de l’humain. Le présupposé de toute mission d’inspection reste : le salarié est coupable jusqu’à ce qu’il ait pu prouver le contraire. Il s’agit une nouvelle fois d’un transfert de fichiers de travail à une adresse mail personnelle. Le flou des instructions, chaque baronnie établissant la sienne, devient franchement intolérable et dangereux pour tous. Cela s’aggrave avec l’implantation d’un robot de scan des mails. Installé sans aucune précaution, certains en ont très vite compris l’usage dans la continuation du management par la peur.

 

SGSS

Le projet de réorganisation vient d’être présenté au CCE, après une présentation en local. La direction nous a expliqué que pour répondre à la demande des clients, la réorganisation permettra une couverture « multi pays » et « multi produits », le tout à Iso effectif. Par contre, cela ne se fera pas à Iso géographie (suppression de 14 postes à Nantes, d’autres recréés à Colombes), ni à Iso fonction puisque des postes de managers disparaissent au profit de postes de commerciaux. L’ensemble des postes créés seront proposés prioritairement aux agents de SGSS qui auront perdu le leur dans le cadre de cette réorganisation. Les documents de consultation sont disponibles sur l’intranet CGT.