YOU PAY PEANUTS, YOU GET MONKEYS Alors que Frédéric Oudéa recevra jeudi 2 mars les délégués nationaux des syndicats, Severin Cabannes est venu plancher devant le comité central d’entreprise le jeudi 23 février. Après son exposé sur la situation et la présentation des résultats, ce fut l’occasion pour la CGT de revenir sur le mécontentement face à la politique salariale,  manifesté par la signature de notre pétition par plusieurs milliers de salariés. Alors que l’investissement des salariés a permis en 2016 une augmentation des résultats de 15,3%, la direction poursuit sa politique salariale inique. La baisse des variables et l’absence de mesure collective sont inadmissibles tandis que le dividende augmente de 10% et que des dizaines de millions d’euros sont distribués en actions gratuites à quelques happy few. LE BUG Après le bug informatique, cette grande claque digitale qui a rendu inopérantes 3 jours durant la quasi-totalité des applications de la maison,  nous sommes revenus lors du CCE sur la suppression de l’accueil dans les agences (à laquelle la BNP et le LCL viennent de renoncer). Pour nous, au-delà des difficultés que  la mise en place de l’accueil partagé engendre pour les chargés d’accueil dont le poste est supprimé, cette stratégie interroge sur l’utilisation de compétences rares pour aller faire l’accueil : il ne faudrait pas que ça empiète trop sur la raison d’être principale, au détriment de l’efficacité commerciale et relationnelle. Le remède pourrait être pire que le mal. On supprime des postes faiblement rémunérés pensant faire des économies de…
 PLEIN REGIMEMalgré la pétition lancée par la CGT pour exiger un supplément d’intéressement d’un montant conséquent pour l’ensemble des salariés, la Direction a choisi de s’en tenir à son « plan musclé » originel pour le PMAS 2017 (plan mondial d’actionnariat salarié). En fait de muscles, nous le trouvons bien anémié mais 3 organisations syndicales ont malgré tout avalisé le projet de la Direction. Pourtant, d’un montant très modeste il exclut en outre les 20% d’entre vous qui, faute de moyens, ne peuvent participer au PMAS. Après la signature de l’externalisation de l’IP Valmy, cet avenant est à nouveau un mauvais coup de plus porté à l’intérêt des salariés … Et il n’est plus question de sacrifices communs comme en 2011 ! « La SG tourne à plein régime » titrait un grand quotidien. Le travail a porté ses fruits, mais ces derniers n’iront pas à ceux qui les produisent. Les actionnaires auront droit à 200 millions supplémentaires sous forme de dividendes. Pour nous, c’est le régime tout court. Les messages sont clairs et ciblés : avec un dividende en augmentation de 10%, les 3,8 milliards de résultats seront un peu plus encore destinés aux actionnaires qu’aux salariés. Dans le même temps, les enveloppes de variables seront en baisse dans la  plupart des secteurs… MONSIEUR MUSCLESAprès l’entourloupe de l’investissement à la veille du Brexit, pas compensée par le PMAS mini-muscle, voici celle du calcul de la P+i. Une commission ad hoc ne devrait pas tarder à se réunir pour en examiner le montant qui résultera des résultats…
LE GRISBI D’après Monsieur De Sourcessures, la Direction devrait envoyer aux syndicats son «plan A» concernant le PMAS 2017 (plan mondial d’actionnariat salarié). Le devenu célèbre «plan musclé » de la Direction se résume à surabonder à 300% les 300 premiers euros investis dans le plan d’épargne entreprise (soit 420€ de mieux que d’habitude). La pétition que nous faisons circuler exige un Plan B qui marque une véritable reconnaissance de votre travail et qui n’exclurait pas les 20% des salariés qui, faute de moyens suffisants, ne peuvent bénéficier d’un dispositif d’abondement. Nous demandons donc un supplément d’intéressement d’un montant conséquent pour l’ensemble des salariés. Il serait profondément anormal que les moins bien payés soient a priori exclus du partage des bénéfices. NOUVELLES DU FRONT Après nos dernières infos hebdomadaires, il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour avoir des dates de réunions entre les syndicats et la Direction de BDDF. Elles seront l’occasion de rappeller qu’en attendant d’éventuelles futures discussions sur les évaluations, les objectifs doivent être définis et mesurés conformément à l’instruction 13.672 qui fait loi dans la maison. Pas d’objectif collectif ! Pas de 360° ! Ce sont les écueils à éviter si l’on ne veut pas polluer l’atmosphère déjà chargée en ce début d’année. Au-delà des évals, ce sera aussi le temps de revenir sur les dérapages locaux tels que les suppressions d’accueil en agence sans compensation par un poste de conseiller (lorsque les volumes de portefeuilles le nécessiteraient) ou la persistance de sous-effectifs ne permettant même pas de faire face…
NOUVELLES DU FRONT Tandis que notre pétition destinée à manifester son attachement à l’IP Valmy circulait, nous avons reçu une notification de la direction pour nous signifier la signature des 4 autres organisations syndicales du projet d’externalisation. Un appel d’offre va être rapidement lancé. La pression exercée par la Direction aura donc été plus forte que celle de la pétition signée par les salariés.  Un épisode à risque et un mauvais coup sur notre système de retraite complémentaire Société Générale. A QUI LE TOUR ? Après avoir réglé le compte de l’IP Valmy, la Direction est venue présenter au Comité Central d’Entreprise un nouveau test d’externalisation. Celui d’une partie de l’activité du service social du travail effectuée par les assistantes sociales de la DR de Marseille. En pleine réorganisation du réseau, l’idée n’est pas des plus lumineuses… Elle se déroule juste 2 ans après que 3 autres syndicats aient succombé aux menaces du directeur des relations sociales d’externalisation du SST s’ils n’arrêtaient pas une procédure visant à garantir l’indépendance du service social. Officiellement, le test de Marseille n’a pas vocation à s’étendre… ni à supprimer des postes. Bah tiens ! KYC Ce n’est pas faute d’avoir prévenu depuis des lustres. En 2007, Daniel Bouton avait même reçu un rappel du régulateur pour traiter la conformité du stock clients. La fameuse « minute de conformité » qui devait permettre de mettre en conformité chaque dossier clientèle lors de rendez vous s’est transformée en tonneau des Danaïdes. Pour régulariser le retard accumulé, la Direction estime qu’il…
NOUVELLES DU FRONTLe premier millier de signatures de la pétition pour exiger une prime significative devrait être atteint ce week end. Si vous ne l’avez pas encore signée, il n’est pas trop tard. Le conseil d’administration devant valider ce dispositif devrait se tenir au début du second trimestre. En attendant, la publication de la pétition a généré un électrochoc à la DRH, qui a convoqué illico presto les délégués nationaux des syndicats pour leur expliquer que «les difficultés techniques étant résolues», le projet d’accord sur le «PMAS musclé» allait être rapidement soumis à la signature. L’occasion de mettre aussi un coup de pression aux syndicats pour la signature de l’accord sur l’externalisation de l’IP Valmy… MAUVAISE FOI ABSOLUE Depuis 2011, les évaluations font l’objet d’un vrai casse tête pour les managers et souvent d’un casse pipe pour l’évalué. On a beau avoir «co-construit» une instruction maison, rédigée conjointement avec la direction et les syndicats, les sujets de mécontentements ne manquent pas … résultant souvent des mêmes dérives (confusion volontairement entretenue entre 360° et feedback régulier entre manager et évalué, évaluation à plusieurs managers, absence d’éléments de mesure, objectifs inaccessibles ou/et trop nombreux, justifications farfelues, quota préétabli, etc…). Mais il arrive parfois que des nouveautés apparaissent, l’imagination est au pouvoir du côté de la DRH (l’abus de séminaires, peut être…). La palme en revient incontestablement à BDDF, qui en 2016 malgré les réorganisations profondes qui touchent l’ensemble des collaborateurs du réseau (des directeurs aux chargés d’accueil), pond des notes en complet…
CALENDRIER BYZANTIN La rémunération des dirigeants défraie régulièrement la chronique et les derniers remous politico-médiatiques ont réduit en miette la charte éthique du MEDEF, qui prônait la vertu de l’autorégulation. Finalement la loi soumet le sujet au vote des assemblées générales des actionnaires. Cela ne résout pas notre problème, car pour les 99,99% restants, c’est régime sec ! Le 13 janvier, Frédéric Oudéa avait déjà encaissé autant que le salaire fixe moyen d’une année à la SG. Le 21 janvier, c’était le tour de Séverin Cabannes et de Bernardo Sanchez Incéra, sans même prendre en compte le variable. Alors oui, ils trouvent les rémunérations trop élevées… Mais, ils parlent des nôtres, pas des leurs. Alors comme on n’est pas d’accord, que nous savons qu’il ne suffit pas de dire « Non ! », nous avons réclamé un supplément d’intéressement significatif pour 2017. Nous vous proposons de soutenir cette demande en signant la pétition sur www.cgtsocgen.fr (et intranet) ou en nous retournant le formulaire, disponible au dos, en courrier interne ou par fax (01.42.13.08.71) !     LES RAFLETOUT     Nous venons de publier un point sur la situation de l’IP Valmy que la direction aimerait bien voir disparaître. Car vous ne le savez peut être pas, mais vous êtes à la tête d’un fonds de 1,8 milliard d’euros. Bon, pas directement, c’est sûr… mais c’est le montant de votre épargne retraite qui, depuis plus de 20 ans, est géré paritairement (moitié direction / moitié syndicats) à l’intérieur de la Société Générale. La Direction a…
BONNE ANNEE Nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année  sont rituels et néanmoins sincères. D’autant que 2017 marquera l’histoire, bien au-delà de l’élection présidentielle et des aléas conjoncturels. Du 35ème étage, les vœux de Frédéric Oudéa aux salariés du groupe retracent  ses «4 priorités» dans un «monde post-crise» : «Poursuivre l’adaptation», «s’atteler à simplifier les organisations», «poursuivre la transformation culturelle post 2008» pour dépasser les litiges que l’on va devoir solder, et enfin, «re-fixer la vision à long-terme» de l’entreprise. Au menu de ces vœux, l’exigence et l’engagement requis sont pour nous. On ne retrouve pas trace d’une quelconque  reconnaissance, tout juste l’espoir de «sérénité» et de «joie habituelle des fêtes de fin d’année». Que donc vous souhaiter de mieux pour affronter cette année charnière que des représentants disponibles, utiles et efficaces ? En tout cas, ce sera notre objectif encore cette année ! ENFIN ! C’est bien dans le cadre de cette résolution que la CGT a écrit à Frédéric Oudéa le 20 décembre. D’une part pour l’informer que la CGT sera signataire de l’accord qui pérennise le paiement des jours de carence et qui laisse aussi entrevoir une nouvelle discussion dans le cadre de l’attribution du variable. La pérennisation du paiement des jours de carence en cas d’arrêt maladie a été une de nos exigences dans le cadre de la négociation salariale cette année. Ce fut aussi l’ultime progrès, au regard de la convention collective, qui permit la signature de l’accord social par la CGT en juillet 2000. Il aura donc fallu…
NOUVELLES VAGUESLa presse spécialisée s’est largement penchée sur le phénomène des Dunes. «On oublie qu’on est dans une banque» par ci, «on expérimente de nouvelles méthodes de travail plus collaboratives et plus horizontales» par là. L’expérience attire et intrigue les commentateurs de l’extérieur… En interne, les occupants vont pouvoir créer maintenant les instances qui ont vocation à régler les problèmes qui ne disparaissent pas par enchantement. Les élections des délégués du personnel et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail auront lieu le 8 Mars. Et dans ce domaine, il y aura besoin d’être innovants aussi. Si vous voulez en faire partie, contactez nous dès à présent !    LE JOUEUR DE BONNETEAU…C’est un des talents que l’on reconnaitra à l’actuel directeur des relations sociales. C’est à l’occasion de la réunion du comité central d’entreprise que les élus de la CGT ont interpellé – une nouvelle fois - la direction sur les objectifs collectifs dont BDDF vante les mérites en cette fin d’année. Les objectifs collectifs seront déclinés jusqu’à l’agence (Vs l’UC en 2016) et dès janvier 2017, les écrans MAP (suivi de production) seront modifiés pour que chaque salarié puisse y trouver les objectifs individuels, mais aussi les objectifs collectifs de son agence. Sachant que MAP est intégré – malgré nos interventions – en bloc dans les évaluations, nous avons exigé qu’une rencontre avec les organisations syndicales ait lieu avant le déploiement de cette nouvelle usine à gaz et qu’en attendant, tous les tests plus ou moins avancés…
SERVICE COMPRIS Le 1er (et dernier) projet d’accord salarial pour 2017 vient d’arriver dans les permanences syndicales. Service minimum en termes financiers, le projet ne reprend que la revalorisation des grilles de minima et le salaire minimum des cadres de plus de 50 ans (38.616€). Il affiche un budget de résorption des écarts entre les hommes et les femmes de 1.7 million, mais le dispositif dépend en réalité d’un accord signé le 3 décembre 2015. Enfin, il répond à notre demande de pérenniser le paiement des jours de carence, au-delà du troisième arrêt maladie. Ce dispositif est une amélioration de la Convention Collective, renouvelé à la SG tous les 2 ou 3 ans.  La lettre de la direction accompagnant le projet précise que faute de signataires, seule la résorption des écarts H/F s’appliquerait. Le «plan musclé» d’actionnariat réservé aux salariés (cf nos infos de la semaine dernière) sera finalisé plus tard … Tout comme l’engagement d’ouvrir une discussion sur l’attribution du variable. FIN DU 4ème PLAN 2016 La direction a annoncé aux organisations syndicales qu’elle avait atteint les 128 suppressions de postes qu’elle espérait faire sur les fronts de Mark et Lyxor. Au final, ce 4ème PSE en 2016 aura généré 105 départs volontaires, 21 reclassements et 2 transitions d’activité. Parallèlement à cette annonce de fermeture du plan, la direction nous a informés qu’elle allait réorganiser les campus métiers mobilité pour « lui redonner son rôle originel de 2012 » et « rendre à la ligne RH les entretiens qui auraient trop facilement…
TROMPE L’OEIL Ainsi donc, le «PMAS musclé» qui devait nous être proposé se résume au sur-abondement à 300% de la première tranche (étendue pour l’occasion aux 300 premiers euros). La direction a parlé d’une enveloppe de 36 millions supplémentaires. Mais on a du mal à trouver comment pourrait être atteint un tel montant. 300€ investis donneraient 900€ d’abondement, soit un supplément réel pour la même somme investie de 440€. Dans le même temps, le plafond d’abondement baisse en cas de PMAS de 2200€ à 2000€. Voilà donc déjà 200€ remboursés sur le généreux supplément de 440€ proposé par la direction. Tout ceci ne vaut que pour les 80% de salariés qui investissent dans le plan d’épargne entreprise. Or, plus de 20% d’entre eux n’investissent pas leur prime d’intéressement-participation. Et ce n’est pas par idéologie, mais à cause de fin de mois difficiles. D’autant que, du fait de la volatilité du cours de bourse et des erreurs qui commises par la Direction lors du placement dans le fonds E, ce type d'investissement est devenu incertain. Ce genre d'incitation ne peut pas se substituer à des mesures pérennes et collectives. Il va donc falloir que la Direction revoie sa copie. SALE TEMPS «Le contexte», qui ne permettrait pas d’augmentation ou de prime, ne doit pas être envoyé à la face des seuls salariés. Nous le payons déjà très cher en termes d’emplois et de stress lors des restructurations qui touchent l’ensemble des secteurs de la SG. Chacun sait que les périodes qui viennent…
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