Le scroll de la semaine : ici     VICTOIRE A LA PYRRHUSLa réforme des retraites aura - pour l’instant - «évité»  le précipice à quelques 10 voix en CMP (commission mixte paritaire) et 9 petites voix lors du vote de la motion de censure trans-partisane à l’Assemblée Nationale ! Pourtant cette réforme pourrait s’appliquer à des millions de gens qui s’y opposent à 70% (des citoyens français) et pire encore à plus de 90% des salariés actifs, les principaux concernés (pourtant sous représentés à l’Assemblée Nationale). L’ensemble des syndicats a alerté depuis presqu’un an sur cette dérive démocratique et plus précisément à l’unisson depuis plus de 3 mois sur la réforme des retraites. Les dangers d’une réforme qui concerne le monde du travail, décidée malgré l’opposition de tous (la démocratie sociale, l’opinion publique et la représentation nationale), sont maintenant réels. «On ne méprise pas impunément les gens» a répété l’ensemble des syndicats unis (malgré les pièges grossiers tendus contre eux depuis quelques mois). Après de multiples artifices pour escamoter les débats à l’Assemblée Nationale et au Sénat, après avoir tenté de diviser vainement les syndicats, il n’aura donc fallu qu’une dizaine de voix pour clore cette séquence parlementaire dont on aurait pu se passer dans un tel contexte ! Les conséquences seront sensibles, y compris pour les salariés SG (notamment ceux qui vont perdre les impacts de la surcote qu’ils pouvaient avoir après l’âge légal, les départs anticipés qu’ils espéraient, etc.) ! Tous les syndicats en France le martèlent depuis 3 mois…
   Le scroll de la semaine : ici     LA FRENCH TOUCH ! Décidément, l’élégance est à la mode cette année. Après les bras d’honneur du gouvernement à coup de 49-3 pour faire passer son budget, ceux d'Eric Dupont Moretti, le président himself s’est livré à l’exercice en répondant à l’ensemble des syndicats français : Circulez ! …  Avec 3,5 millions de personnes dans la rue, c’est osé. Non seulement la réforme est injuste pour plus de 90% des actifs, mais les épisodes de mépris se succèdent les uns aux autres. La prochaine journée de mobilisations et de manifestations organisées partout en France sera donc regardée de près par tout le monde. Tout comme l’ensemble des syndicats en France, nous ne pouvons que vous inviter à participer à ces manifestations, signer la pétition contre cette réforme et même saisir votre député pour lui expliquer tout le bien que vous pensez de la nécessité de devoir travailler deux ans de plus. DOUBLE PEINEComme si le fait de devoir travailler deux ans de plus ne suffisait pas, il y a aussi d’autres conséquences en chaîne à connaitre et à prendre en compte. L’allongement de la durée de travail vient aussi par exemple se cumuler avec l’impact du dernier accord sur les indemnités de fin de carrière (signé en 2018 par le SNB et la CFTC). Cet accord diminue quasiment par deux les indemnités de départ. Forcément, plus la retraite est loin, plus leur montant est élevé, plus l’impact de l’accord est fort et douloureux.…
   Le scroll de la semaine : ici     C’EST RE - PARTI ! Voici venu le temps des « annonces 2023 » des éventuelles augmentations et du variable. Après les zigs et les zags de 2020 et 2021 (année plombée par la crise sanitaire), puis une saison 2022 très disparate, le contexte actuel reste fortement marqué par la guerre russe en Ukraine dont les conséquences ne frappent pas tout le monde avec la même intensité. Nous faisons tous face à une inflation qui se maintient au-dessus de 6% et l’accord salarial n’en couvre même pas la moitié. C’est bien la raison pour laquelle nous avons refusé de le signer et exigé de la direction qu’elle revoit sa copie. Malgré des résultats 2022 exceptionnels et un résultat sous-jacent en hausse de 8% à 5,6 mds d’euros, les prochaines annonces de P+i (participation – intéressement) seront en-dessous de l’an dernier si l’on ajoute à la comparaison, le supplément d’intéressement. Globalement, la direction va économiser 15 millions d’euros. Par ailleurs, nous ne pouvons que saluer le retour d’un nouveau PMAS. Bien plus gâtés encore, nos actionnaires empocheront 90% du résultat net sous forme de dividendes (ou  de rachats d’actions). Quant à la partie variable de votre rémunération, elle reste soumise à l’arbitraire le plus complet et sans critère objectif ! Cet aspect aléatoire et discriminant revendiqué par la direction devient parfois discriminatoire malgré les garde-fous. C’est bien pour cela que la CGT réclame depuis des lustres une négociation pour définir ces critères objectifs, les voies de…
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