Le scroll de la semaine : ici     LA NOUVELLE GIFLEC’est donc par une nouvelle provocation que le président et E. Borne ont répondu à la décision du Conseil constitutionnel. Après celles infligées au parlement via le 47-1, le 49-3, le refus d’E. Macron de recevoir les syndicats malgré leur demande unanime expresse, cela commence à faire beaucoup. Et cela se voit y compris de l’étranger. On ne peut impunément gouverner contre son peuple.  Et quand plus de 3,5 millions de personnes se rassemblent, font grève, perdent de l’argent, surtout dans un contexte pareil, avec une telle inflation, pour manifester leur opposition à cette réforme injuste et injustifiée, contestée aussi par 70% de la population, la sagesse serait de savoir renoncer. Renoncer à infliger une telle réforme aux seuls salariés (et parmi eux, seront principalement touchés les femmes, les plus précaires et ceux dont les métiers sont les plus difficiles). C’est ce qu’a répété une nouvelle fois l’ensemble des syndicats en France, dignes et unis, à la tête de ce mouvement de contestation historique depuis près de 5 mois maintenant. On peut le constater, ce qui se joue actuellement, ce n’est pas seulement le vol des deux plus belles années de notre retraite, c’est aussi le rapport que les dirigeants ont avec les français. Après la crise sociale se joue une crise démocratique. Et celle-ci pourrait bien laisser des traces, que nous ne souhaitons pas et que nous combattons aussi. C’est précisément pourquoi l’intersyndicale espère un éclair de lucidité…
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