Paris La Défense,Le 10 Octobre 2015 A l’attention du syndicat UGTT Chers Abdel et Noomen, Félicitations ! L’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix à l’UGTT nous a remplis d’une joie immense, pour vous, chers camarades, pour le syndicalisme à son plus haut niveau de responsabilité devant l’Histoire, et surtout pour l’ensemble du peuple Tunisien. Cette reconnaissance nous permet de prendre la plume pour vous exprimer toute la fierté que votre détermination et votre courage représentent à nos yeux.Cette nouvelle tranche singulièrement avec les messages de soutien que nous nous sommes échangés lorsque le terrorisme frappait tour à tour nos deux pays. Ce prix Nobel doit être aussi un message d’espoir dans les moments difficiles que vous vivez encore. A l’heure où le dialogue social est brocardé en France et que les responsables politiques, les medias, tentent de salir le syndicalisme, de diminuer les droits d’intervention des salariés, la reconnaissance du dialogue auquel l’UGTT a tant contribué, primée par ce prix Nobel, est un exemple et une lueur. Merci à vous !Et encore toutes nos félicitations ! Philippe FOURNIL & Catherine LEJEUNE Délégué national Membre du Comité Directeur CGT Société Générale de l’UNI Europe Finance
VIOLENCE SOCIALE L’échauffourée, lors du CCE d’Air France, a suscité la vertueuse indignation de nos hommes politiques qui n’ont pas hésité à reprendre le langage de leurs aïeux versaillais pour fustiger les « voyous » et la « chienlit » comme au temps de l’ordre moral du XIXème siècle. Il est vrai que Monsieur de Juniac y a laissé sa chemise, lui sera-t-elle remboursée par la Compagnie ou déduite de sa retraite chapeau de 150 millions ? L’affaire n’est pas sans précédent, même à la Société Générale. Lors du plan social de 1993, le PDG d’alors fut sorti du CCE sous la protection des militants de la CGT après avoir annoncé la publication d’une liste de 4700 licenciables. Ou encore lors de la tentative de la BNP de prendre le contrôle de la SG, lorsque le personnel SG prit d’assaut des agences du prédateur. Et aussi fin 1999, quand certains tentèrent de faire le coup de poing pour franchir les portes lors du blocage des Tours SG par les militants des syndicats … rien qui ne suscita alors plaintes, arrestations et poursuites pénales. Ce qui est nouveau, c’est le déchaînement à l’encontre de salariés désespérés par les plans de suppressions d’emplois qui se succèdent et la criminalisation de leurs actes de colère, ou plutôt, c’est un bond en arrière, le retour au temps où les syndicalistes, les grévistes risquaient la prison. N’est-ce pas l’expression d’un pouvoir politique et économique de plus en plus coupé des gens et qui n’a plus…
LE COUP DES 400 L’ensemble des médias aura repris, en boucle, l’annonce fracassante communiquée par une fédération syndicale concernant la fermeture de 400 agences de la SG d’ici 2020. Commencer ainsi une négociation sur l’avenir du réseau Société Générale aurait été une véritable provocation de la part de la direction. Ce qu’elle s’est bien gardée de faire. D'autant que la direction sait qu’elle devra compter avec la réaction de son personnel qui a su démontrer sa capacité à s’emparer de son avenir. Les "400" seraient, selon elle, une hypothèse de travail, qui résulterait de "choix qui ne sont pas tous mûrs". Pour nous, l'heure est à discuter pied à pied de ces choix et pas du montant de l'addition. C'est cette confrontation qui pourra faire varier la trajectoire afin qu'elle s'oriente plus vers la satisfaction clientèle par des investissements et un accompagnement pour l'ensemble des métiers concernés, plutôt qu'à mettre tout en œuvre pour délivrer la promesse faite aux actionnaires de diminuer le réseau de 20% pour assouvir leur exigence de rentabilité déraisonnable. La direction va devoir choisir très vite entre les 2 discours contradictoires qu'elle tient : l'amélioration de la relation clientèle co-construite avec son personnel ou une logique purement financière. C'est sur cette ambigüité que l'annonce des 400 fermetures a retenti, dans l'inquiétude et l'indignation des salariés et d'une bonne partie de la clientèle. Il est donc hors de propos de parler d’un plan en termes de suppressions d’agences et de suppressions de postes que les syndicats n’auraient…
CA S’INVENTE PAS ! L'annonce des 420 suppressions de postes effectuée, la tension est montée illico dans les secteurs concernés des services centraux. Les amphis organisés par les directions sont tendus – comme celui destiné aux managers d’OPER organisé par Christophe Leblanc. A BDDF, Stéphane Dubois, dépêché précipitamment pour venir expliquer les suppressions à BDDF/HUM et rassurer les concernés, est resté un peu sec quand un salarié lui a benoitement demandé « c’est bien beau de délocaliser, sans licenciement, mais qui va payer nos retraites ? ». Les premiers documents correctifs de la DRH des dossiers officiels de consultation, remis à la hâte aux représentants du personnel, nous ont été transmis et sont disponibles sur nos sites. Les dates des consultations des instances se bousculent et se chevauchent jusqu’à la fin de l’année. En attendant les managers s’arrachent les cheveux pour savoir comment ils vont faire tourner la boutique qu’ils avaient déjà du mal à gérer avec les suppressions de postes précédentes … et là, parmi ce bouillonnant tsunami, la lumière jaillit ! «Life at work» a trouvé la solution. En fait, le problème n’est pas le sous effectif, ou la surcharge de travail… c’est la «dispersion». Pour y remédier, « Life at work » crée 3 ateliers jusqu’à l’apothéose courant novembre, une conférence accessible à tous. C’est balo, on aurait pu y aller … mais c’est pas tout ça, on a du boulot – justement à cause des nombreux projets menés en parallèle, les réunions, et tutti quanti. Et…
400 FOURMIS EN MOINS Quelques jours après l’annonce des 850 millions d’économies pour 2015-2017, la Direction nous a conviés aux concertations sur 5 projets de réorganisations des filières centrales. Ce fût aussi l’occasion, pour nous, de mettre en avant le décalage entre cette annonce d’un nouveau plan d’économies et la nécessité d’investir pour l’avenir. «Le plan d’économies repose sur des initiatives capillaires, des opportunités que nous pourrions saisir et une simplification de nos filières» nous a répondu le stratège de la Direction. D’ailleurs, «tout le gras généré ira effectivement vers cet investissement nécessaire». Les 400 coupes de la Direction qui nous ont été annoncées depuis, en font partie. URBI, LA CONTINUITÉ Le précédent plan de réorganisations des services centraux datait de 2013. Annoncé en pleine crise, il avait généré près de 550 suppressions de postes. Ces projets à peine achevés pour certains et malgré des résultats satisfaisants, la Direction est venue nous présenter la nouvelle vague 2015-2017. En tout, 400 nouvelles suppressions de postes toucheraient GBS (113 dont 89 OPER/FIN & OPER/OTC, 15 FIND/MPC/MAC, 9 ITEC), SGSS (55 dont 10 à Paris et 45 à Nantes), COM (31), DRH (59) et 98 pour la filière Finance (DEVL principalement). Si l’accord de février 2013 est une vraie garantie contre les licenciements et assure au salarié que son activité ne sera pas supprimée tant qu’une solution convenable pour lui n’a pas été trouvée, il n’empêche que cette nouvelle vague de suppressions de postes va générer de nouvelles difficultés dans des équipes parfois déjà…
C’EST POUR NOTRE BIEN La méthode est désormais bien rodée. Préparation des esprits probatoire avec l’ouverture d’une campagne de 4 mois sur le thème « le Code du travail est trop compliqué et illisible », variante de celle du pouvoir précédent « le Code du travail a trop de pages ». Nomination d’une débutante au poste de ministre du travail pour garder la maîtrise, activer son relais syndical CFDT, faire mijoter en consacrant quelques semaines au « dialogue social », les syndicats seront reçus par la ministre, puis on passera aux décisions, avec recours au 49-3 si ça flotte un peu trop chez ceux dont l’avenir personnel dépend d’électeurs incontrôlables. Ainsi fonctionne cette nouvelle théocratie politique, dont le langage est l’art de dire en faisant le contraire de son propos, toute aux ordres du véritable pouvoir, le pouvoir économique. Car qu’y a-t-il dans les prémices de cette profession de foi de Manuel Valls : plus de souplesse, mais pas moins de protection ? Des recettes et des exigences patronales récurrentes et pas encore satisfaites dans la précédente et récente réécriture du Code du Travail telle la fin de la hiérarchie des normes. C’est la clé de voûte du détricotage par le bas des droits et garanties pour les salariés du secteur privé. Pour l’heure, impossible de signer un accord d’entreprise ou une convention collective qui soient moins favorables que la loi. Ainsi, lorsque nous avons négocié les PSE de la SG, nous avons pu nous appuyer sur ce principe pour couper court aux tentations d’accompagner les reclassements de…
LES DUNES ENSABLÉES La première commission de suivi du projet de transfert à Val de Fontenay s’est déroulée le 3 septembre. La direction était représentée par le duo habituel des commissions de suivi, Dominique Barbier et André Guy Turoche. L’occasion pour la direction de nous livrer un état des lieux statistique : sur 2.300 salariés, 209 ont reçu une lettre en qualité de prioritaires à la permutation de poste (due à leur temps de transport), 416 en qualité de bénéficiaires des mesures d’accompagnement, 1.479 ont seulement été informés du transfert de leur poste vers VDF. 1.354 salariés des entités concernées (mais dont le poste ne migre pas) ont reçu un simple mail… qui leur permet cependant de demander à bénéficier du transfert – 19 salariés se sont déclarés volontaires. A l’heure actuelle, 134 personnes (prioritaires en terme de temps de transport) ont demandé un rendez vous à leur RH, ainsi que 48 salariés prioritaires (au vue de leur situation individuelle) et 30 demandes ont été effectuées pour d’autres raisons personnelles. Il y a pour l’instant, 27 demandes de PTA (plan de transition d’activité) et 67 contestations officielles des temps de transport – dont 19 ont reçu une réponse favorable, 18 un refus, le reste est à l’étude. Il faut dire qu’au-delà des chiffres, Dominique Barbier a reconnu que la direction avait eu beaucoup de questions sur les temps de transport. Pas étonnant, puisque la direction a sous traité la gestion des temps de transport à une filiale de la RATP…
DÉTRICOTAGE Le Conseil Constitutionnel a partiellement sifflé la fin des soldes qu’avait ouverts le gouvernement à coup de 49-3. Exit la disposition de la loi Macron sur le plafonnement des indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Le plafonnement mettait à mal un principe fondamental du droit selon lequel tout justiciable a le droit à être pleinement indemnisé d’un préjudice qu’il a subi. Le MEDEF a rouvert le bal en faisant sa rentrée cette semaine devant un parterre de patrons, dont le nôtre. Non apaisée par le pacte de responsabilité et les 41 milliards de baisse des charges, qui n’ont eu jusqu’à présent aucun effet sur l’emploi, l’auguste assemblée a réclamé au gouvernement de «savoir trancher» sur le droit du travail – suivi le lendemain par le N°1 de la CFDT qui juge «les choses trop compliquées pour les salariés». On verra pour l’avenir, en attendant la SG a empoché en 2014, 38 millions de CICE (crédit d’impôt pour développer l’emploi), 26 millions en 2013 … pour annoncer cet été un nouveau plan d’économie de 850 millions d’euros. Ce qui risque réellement de compliquer les choses pour les salariés alors qu’au contraire, il conviendrait d’investir dans l’emploi et la formation, notamment dans le réseau, pour préparer l’avenir. LES DUNES La première commission de suivi sur le transfert de certaines activités de la Défense vers Val de Fontenay va se tenir le 3 septembre. La direction nous présentera la rafale de statistiques prévues dans l’accord sur le nombre…
LE RETOUR DU VEAU D’OR Frédéric Oudéa, dans son nouveau costume de DG, a parlé de « changement de culture » pour la Société Générale. Ce n’est pas d’une nouvelle culture dont il est porteur. C’est d’un culte très ancien, celui du veau d’or. Le communiqué annonçant un plan d’économie a été accueilli par une hausse sans précédent du cours de l’action. Message reçu de la part de ceux à qui il était destiné : les encaisseurs de dividendes à qui sont promis par leur grand prêtre la moitié des bénéfices 2015. TOUR DE VIS EN PRIME Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour avoir les premiers éléments de la nouvelle vague d’efforts que la Direction Générale nous prépare. Malgré «des résultats très satisfaisants», la Direction vient d’annoncer aux marchés un nouveau tour de vis à hauteur de 850 millions d’euros d’économie à horizon 2017. Cette politique de réduction des coûts en vigueur depuis 2008 s’accélère au travers du transfert à Val de Fontenay de milliers d’emplois, de délocalisations, d’externalisations, de suppressions d’emplois par centaines et de la réduction de la présence d’agences et de personnel dans le réseau. Elle va s’attaquer une nouvelle fois aux processus opérationnels. La politique salariale est déjà réduite à son strict minimum : plus d’augmentation collective, hyper-sélectivité des mesures de révisions individuelles, variable hyper discriminant. Il reste donc au Groupe (là, c’est vous aussi) à «poursuivre ses efforts de simplification et d’efficacité opérationnelle». Ces choix stratégiques et leurs conséquences sociales – tant dans le…
TRANSFORMERSLes rumeurs filaient bon train depuis quelques semaines (voire plusieurs mois). La dernière rencontre trimestrielle avec le PDG datait de mars dernier ... de quoi nous étonner de ne pas être reçus «au 35ème» avant la traditionnelle trêve estivale, comme d’habitude. La convocation n’aura pas tardé et nous voilà donc, une nouvelle fois, conviés le 9 juillet à 17h00 par l’ex Président, devenu Directeur Général. Les résultats du T2 pas encore connus, c’est un discours positif que F. Oudéa a voulu délivrer. La Grèce ? «Tout le monde me demande ! …. Mais non ! On n’y est plus depuis 2013 !» dit-il d’un air satisfait. «Personne n’en connaît l’issue. Il faudrait une réponse politique forte … je crains un accord insuffisant, et que l’on entende encore parler de la Grèce dans 6 mois». La Chine ? «J’en reviens !... bon, le ralentissement est logique, après une période de grosse croissance». La Russie ? «Il n’y a pas eu de surprise… le dialogue avec les Européens continue». «Toutes ses incertitudes n’ont pas pour autant entraîné une grande volatilité sur les marchés». Le DG a martelé son credo contre le compromis qui se mettait en place au niveau européen contre les banques universelles. La situation est tellement hallucinante pour lui qu’en visant ce compromis, les exceptions faites aux banques GB et aux filiales US présentes en GB, «on découpait tellement chirurgicalement qu’à la fin, la séparation des activités touchait 10 banques – dont 4 françaises ! Ce qui laisse la place…
COMME LARRONS EN FOIRE Ce n’est pas un hasard du calendrier si, au moment où l’assemblée « examine » l’amendement Macron qui vise à réduire le recours des salariés contre les licenciements injustifiés aux prud’hommes, le patronat bancaire de son côté tente de réduire leur droit de le contester devant la commission de recours de branche. Les deux vont dans le même sens, rétablir la « liberté » de licencier pour le patronat sous couvert de faciliter les embauches… La commission de recours a remplacé le conseil de discipline, qui était un organe paritaire dont les membres représentants des salariés étaient élus. En 2000, pendant la négo de la convention collective, les banques ont voulu se débarrasser du conseil et de son élection, calqué sur le modèle de ceux de la fonction publique. De notre côté, nous ne tenions pas forcément à le maintenir, car les conseils n'avaient plus de caractère vraiment paritaire et ils étaient paralysés, les membres désignés par les banques étaient systématiquement pour la sanction, les salariés contre. Le compromis s'est établi sur la création d'une commission de recours, qui devait permettre une discussion et ainsi éviter cette paralysie qui conduit inévitablement à la multiplication des procédures prud'homales. Le MEDEF fait d’ailleurs le même genre de proposition. Il en va tout autrement de la suppression du caractère suspensif du recours que le patronat bancaire réclame aujourd’hui, car dans ce cas, il n'y a plus aucun intérêt à s'adresser à la commission de recours, autant engager directement une…
EXIT TECHNOPOLIS …. Bienvenue sur Les Dunes ! Welcome to the Dunes ! Puisque c’est ainsi que le nouvel ensemble d’immeubles de Val de Fontenay devrait s’appeler. L’annonce du nom aura été faite au Comité d’Etablissement des services centraux lors de la consultation finale concernant le projet de transfert. La CGT a saisi l’occasion de cette consultation, purement formelle, pour rappeler ses réserves sur l’accord signé avec la direction et toutes les organisations syndicales. Grand bien lui a fait car l’amphi de présentation de la Direction destiné aux managers marquait un parti pris qui démontre une nouvelle fois que les salariés – qui le voudront – auront besoin d’une aide et de conseils avisés de représentants déterminés pour faire appliquer leur droit. La CFTC et le SNB ont voté pour le projet et nous nous sommes abstenus en rappelant notre opposition à la Direction qui considère que La Défense et Val de Fontenay sont un seul et même bassin d’emploi … La canicule de cette semaine nous aura ramenés sur le plancher des vaches et aura rappeler cruellement aux « voyageurs d’Ile de France » que les transports ne sont pas seulement une histoire de kilomètres, ni de temps théorique …. Mais qu’un poney sur les rails, un coup de chauffe ou une caténaire qui fond peuvent bloquer tout un réseau SNCF, presque comme une sardine a pu bloquer le Port de Marseille. Suite à la consultation, la Direction va envoyer une lettre d’explication aux salariés concernés vers le 8…
EGALITE : 2- 1 « En dessous des attentes », c’est le bilan que nous avons fait lors de la commission de suivi de l’accord Egalité Professionnelle (cuvée 2013 -2015). Concernant l’évolution des effectifs, la féminisation de l’entreprise se poursuit, avec 57 % de femmes dans l’effectif total. Mais les femmes sont toujours surreprésentées chez les TMB, et minoritaires chez les cadres. Les recrutements ne suffisent pas à changer les choses (50,2% des recrutements sont des femmes). « On poursuit cet équilibre » a ajouté la représentante de la Direction, notamment en faisant des actions de sensibilisation dans les établissements de formation à forte domination masculine. L’autre levier, la promotion est encore moins efficace : la durée moyenne entre deux promotions accentue l’inégalité : pour les hommes à temps plein elle est de 5 ans et 2 mois, 5 ans et 7 mois pour les cadres. Elle est de 5 ans et 9 mois pour les femmes TMB et pire encore, 6 ans et 1 mois pour les femmes cadres … sans parler du sacro saint variable, dont sont victimes encore trop de femmes autour du congé maternité, malgré les dispositions précises que nous avions obtenues, inscrites dans l’accord signé par la direction. Une « plus grande discrimination sur le variable » et « hyper sélectivité des mesures d’augmentation de la RAGB » ne font pas bon ménage avec un traitement efficace de l’inégalité professionnelle. Il faudra donc revenir sur ce bilan lors des prochaines négociations qui vont s’ouvrir en…
TECHNOPOLIS La dernière négociation dans le cadre du déménagement vers Val de Fontenay s’est déroulée le 16 juin. Le transfert peut être lourd de conséquences sur l’organisation et la vie des salariés concernés. Face à ce projet de la direction, la négociation (dont nous sommes à l’origine) a tenté d’apporter des solutions aux salariés en créant des possibilités de permutation entre ceux qui ne veulent pas leur transfert et ceux qui le souhaiteraient mais dont l’activité n’est pas transférée. Ce texte replace les salariés concernés qui voudraient rester sur La Défense dans le cadre d’une mobilité prioritaire. Enfin, des mesures financières ou des aides diverses (1% logement, garde d’enfant) apportent un coup de pouce à ceux qui en auraient besoin. Ce texte ne résout pas tout puisque nous restons sur une position antinomique à celle de la direction. En effet, celle ci affirme être dans son droit en considérant la région parisienne comme un seul et même bassin d’emploi, ce qui aurait pour conséquence qu’un salarié n’aurait d’autre possibilité que de suivre l’affectation imposée par la direction. Ce que nous contestons formellement. Enfin, le projet d’accord permet la création d’une commission de suivi et de recours, dispositif qui a démontré son efficacité lors des réorganisations précédentes (ou PSE) et qui permet de résoudre pas mal de situations pour lesquelles les salariés nous ont saisis. C’est d’ailleurs cette commission qui aura la responsabilité d’émettre des avis sur les recours formulés par les salariés, et de suivre leur mise en oeuvre par…
TECHNOPOLIS : VERS L’ EPILOGUE Après avoir négocié au rythme sénatorial, malgré nos demandes depuis plus d’un an, la direction semble vouloir accélérer le plan de marche du projet de transfert vers Val de Fontenay. La négociation prévue le mardi 16 juin pourrait bien être la dernière. En tout cas, elle est prévue non stop, sur la journée, pour rattraper le retard … Il faut dire que la réunion du 8 juin aura encore été l’occasion pour la CGT de revenir sur l’organisation des discussions avec les salariés souhaitant ne pas suivre le transfert, les permutations possibles avec des volontaires et l’inclusion de tous les salariés concernés dans l’accord (y compris les absents, en mission, etc). Cela a aussi permis d’éviter de remettre un chèque en blanc à la direction sur l’organisation du travail. En effet, la CFTC avait proposé de travailler sur le « flex-office»… Une perche que la direction a aussitôt saisie pour proposer la «mutualisation des postes de travail», ce que permettrait le nouvel immeuble high tech. Rien que ça ! Faut reconnaître que la théorie est financièrement alléchante : 1.000 salariés sur 1 jour de télétravail représentent 1,2 poste de travail. En extrapolant à 3.000 salariés en 2016, pour 1 ou 2 jours de télétravail, on pourrait réduire le nombre de postes de travail de 15 à 20%. Comme cette organisation n’est pas possible par équipe (puisque l’accord sur le télétravail prévoit que l’ensemble de l’équipe doit être présente en totalité au moins 1 jour par…
Page 53 sur 97