FFSA vs AFB Tandis que l’accord signé à l’AFB faisait l’objet de l’opposition majoritaire de la CGT, la CFDT et le SNB, la FFSA signait un accord majoritaire avec les mêmes organisations sur le même sujet ! Situé à quelques mètres de l’AFB, le siège des sociétés d’assurances n’a pas l’air de croire aux mêmes vérités absolues. L’accord applicable dans les assurances pour les départs avant 65 ans donne en effet satisfaction aux principales revendications, des organisations signataires : droit de recours, majoration de l’indemnité de départ, meilleures contreparties d’emploi notamment. Comme quoi un peu moins de précipitation à sortir les stylos chez nos 2 signataires de la banque aurait sûrement permis à notre AFB d’aller prendre bon conseil chez son voisin FFSA. HUMEUR D’AUTOMNE Jeudi matin, 20 octobre… le gouvernement annonce une baisse prochaine d’1/4 de centime de la TIPP, pendant qu’à SGCIB le trading continuera bon train : 7 fois plus d’échanges sur le pétrole « papier » que sur le marché du pétrole « physique », soit un surcoût estimé par les experts à 10 $ par baril. Cette fois-ci, je peux calculer combien les « hedge funds » prélèvent directo dans ma poche : environ 4 centimes d’euro par litre. Le ministre du travail l’a dit : « on arrête de discuter ». Dans son projet de loi pour faciliter les licenciements, retour à la case départ, les OPA et OPE pourront être publiques avant d’être annoncées au comité d’entreprise… à la poubelle l’enseignement de l’OPE…
LES NOUVELLES DU FRONT 4 heures et demi de débats tendus sur les opérations 4D de 2005 avec la Direction, la séance plénière du CCE du 13 augure de lendemains difficiles. Les affaires se corsent puisqu’il devient évident que les refus vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus déterminés. Une dizaine à Charleville, une trentaine à Metz et à Valence… La question est donc maintenant de savoir comment la Direction va résoudre ce problème autrement que par la pression pour obliger les gens à accepter. A chaque fois les réponses de Mrs Launay et Brockmann représentant DIST ont été du même tonneau : imprécises, vaseuses et au final inacceptables du genre « on sait que ça ne va pas être facile… on est au courant des difficultés »… « on connaît notre métier »… « on s’est engagé à trouver des solutions au coup par coup »… « on a jusque 2008 »… Cette échéance couperet de 2008 a été tant de fois invoquée par la direction de DIST que ça nous a mis un peu la puce à l’oreille. Nous leur avons fait remarquer que cette échéance apparaissait finalement maintenant très proche. Là aussi la réponse a été du genre … « on verra à ce moment là»… «faites nous confiance»…La confiance, c’est justement ce qu’on a pas ! Quand B. De Talancé s’en est mêlé, ça a été dans un premier temps pour nier notre description « trop négative » de la situation,«les…
LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi 4D du 5 octobre abordait pour la seconde fois les problèmes de transferts des emplois dans des zones qui sont très éloignées. Après que la direction du réseau ait mangé son pain blanc, il faut passer désormais aux choses qui fâchent. Le transfert Epinal - Nancy est suivi maintenant du transfert Chambéry - Grenoble, Valence - Lyon, Charleville - Paris entre autres. Les représentants de la direction du réseau à la commission ont campé sur leurs positions habituelles: « si les temps de transport deviennent exagérés, alors les gens doivent déménager ». L’expérience montre jusqu’à aujourd’hui que 90% des gens ont suivi le transfert de leur poste dans un PSC, ce qui signifie que peu ont refusé et qu’il n’a pas été difficile de les reclasser. Mais ce pourcentage pourrait bien changer si la direction du réseau ne se décide pas à moduler la mise en œuvre de son projet. Car devant son obstination, il ne reste qu’un moyen à disposition du personnel : refuser les transferts. Constat semble-t-il partagé par notre DRH, Bernard De Talancé, qui a lâché : « si ceux qui refusent de partir sont nombreux, alors il faudra bien que le réseau fasse quelque chose ». Pari risqué avec la CGT, car une assemblée générale de personnel se tenait le lendemain à Valence qui en a tiré la conclusion : ce sera le refus. On imagine sans peine comment les agents de Montélimar, venus travailler à Valence en…
RECOLTE DES NOIX C’est la saison, voilà sans doute pourquoi de nombreux dérapages nous ont été signalés pour notre rubrique NOIX des Infos… Commençons par le « Directeur commercial particuliers et professionnels », Marc Coquet de la DEC Ouest Essonne, qui est très mécontent du classement Jazz duo, rétrogradé qu’il est dans la position de Poulidor de la direction régionale. Monsieur n’aime pas le chocolat, et il le fait savoir : « à ce rythme, nous aurons la médaille en chocolat » et exhorte la troupe à passer à la vitesse supérieure… Plus au sud, c’est un RCL de Nice qui est mécontent du retard en production d’assurances Sogécap, et qui veut rassembler tout le monde le soir après le boulot… présence « obligatoire », on se demande de quel droit, et « Sylvie est chargée de prévoir le champagne et les petits fours »… drôle d’idée d’arroser une séance d’engueulade ! Notons que l’organisateur, pas très sûr de la discipline, autorise les participants à récupérer le temps passé à la réunion, il faut dire que le payer en heures supplémentaires, c’est un peu dur à avaler ! On a gardé le meilleur pour la fin, un habitué, Jean Noël Pulicani, Directeur de la DEC Artois Hainaut, qui tel le Comte Robert , fonce sur son destrier, contraint « d’imposer à tous une marche forcée » avant la fin de l’année pour améliorer les indices… comme s’il s’agissait de ses soudards en plaine de Flandres ! Comme son modèle, il…
ECHOS DU 35EME La CGT a rencontré Daniel Bouton ce vendredi dans le cadre d’entretiens avec les différentes organisations syndicales qui ont lieu de temps en temps. Cette fois-ci, la situation du groupe n’a pas fait l’objet de débat, selon notre Président les choses vont plutôt bien. La discussion a donc embrayé immédiatement sur les sujets de préoccupations sociaux, en commençant par le problème de la situation créée à l’AFB par l’exercice probable du droit d’opposition par la CGT, la CFDT et le SNB contre l’accord signé en juillet par CFTC et FO sur la mise en application de l’article 16 de la loi Fillon. Daniel Bouton s’est étonné de notre refus de ce qui serait la simple utilisation d’une opportunité de la loi pour permettre le départ à 60 ans dans les conditions d’une défiscalisation de l’indemnité de départ. Nous lui avons donc expliqué qu’il ne s’agissait pas de faire partir à 60 ans les quelques 70 000 salariés de la profession qui réuniraient dans les 10 ans à venir le droit à une retraite à taux plein. Lui-même a déclaré dans une interview récente aux Echos, en tant que Président de la FBF, qu’il prévoyait le recrutement de 45 000 embauches. Ainsi, nous lui avons fait remarquer que le texte signé à l’AFB permettait seulement de gérer au mieux la tension sur le marché du travail qui résulterait de recrutements massifs, en évitant par des départs simultanés trop massifs de tirer les salaires d’embauche à la hausse. Clairement,…
AU PAYS DE CANDY Les interrogations suscitées par le suicide d'un collègue à la Défense ont provoquéla décision du CHSCT de mener une enquête, outre l'enquête de police. Une semaine plus tard, la publication de la CGT sur ce drame a provoqué une vive réaction de la direction...et de très nombreux témoignagnes d'approbation du personnel ! Car les faits sont les faits, et malgré l'habillage rose Candy de la DRH, ils ressemblent fort à ce que nombre d'entre-nous savent de ces méthodes de gestion expéditives. Faut-il en venir à citer d'autres faits, de gens qui passent subitement du statut de bon à mauvais, qui n'ont d'autre issue que de prendre un chèque ou de se faire virer; de gens qui sont mis au placard,, doré ou non, à qui on propose une autre affectation sans aucun rapport avec leur métier avec le choix de l'accepter ou de l'accepter; de gens qui brutalement n'ont plus de travail, ou passent sous l'autorité hiérarchique de quelqu'un qu'ils auraient dirigé auparavant; de tous ceux qui, prennent le chemin de la permanence syndicale, parfois après de long mois d'arrêt et de traitement et que l'on désigne à ce moment autour d'eux comme des faibles qui ne méritent que leur sort...C'est au pays de Candy de la DRH que tout cela se passe et que parfois des cadres pleurent dans un bureau syndical, un pays où il ne fait pas bon avoir une maladie lourde qui vous met à l'écart. Voilà pourquoi nous ne voulons pas…
LE MAGOT Voici les dispositions pratiques tant attendues par nombre d’entre-vous pour débloquer votre magot : la demande de déblocage porte sur l’indisponible (fonds A, B, C, ou E et participation). Elle devra être formulée par écrit sur un imprimé officiel (CERFA 2046) et remise à l’AGP ou 2RHL. La demande est exprimée en euros et au maximum de 10 000€ tous fonds confondus et peut-être formulée en plusieurs fois jusqu’au 31/12/04. Les 10 000 € sont en net après prélèvements (donc le déblocage sera 10 000€ plus CRDS-CSG). En principe, compte-tenu des délais, les demandes pourront être formulées dès le début octobre sauf pour le fonds E relais qui pourra faire l’objet d’une demande à partir de mi-octobre. La première demande, en cas de demandes multiples sera gratuite, les suivantes devraient être facturées aux environs de 10 €. Enfin, suite à notre intervention, la direction a accepté, s’il n’est pas possible de formuler une demande avec une valeur de part plancher, de prendre un engagement de délai d’exécution de la demande. La décision sera prise dans quelques jours pour le CCE du 24/09. Précision utile, on peut faire une demande de déblocage sur l’indisponible tout en conservant le disponible. LE JOUR DE STO Dans la plus pure tradition du genre « Travail - Famille – Patrie » , la direction a réuni les syndicats le 8 pour la mise en œuvre du «jour de solidarité avec Raffarin». La CGT a reformulé sa proposition qui consistait à satisfaire à l’obligation…
GEOMETRIE VARIABLE La revue « Banque » de septembre publie un dossier sur les rémunérations dans la banque dont une bonne part est constituée d’une interview de Bernard de Talancé et Bruno Gerin-Roze. Le lecteur à la recherche d’informations n’apprendra pas grand-chose dans ce panégyrique de la politique maison habituel de la prose DRH. Point de contradiction, ni de questions dérangeantes du journaliste, ce n’est pas le genre de la revue. C’est ainsi que notre DRH peut y vanter l’ancrage dans les « habitudes du groupe » des systèmes de rémunération variable… lequel système emporterait l’adhésion. « Selon une enquête que nous avons réalisée en France, 2/3 des salariés, toutes activités confondues, sont favorables » déclare notre DRH à l’appui de son propos. Pour s’en tenir à ce chiffre, on notera que pour un DRH, il reste un tiers de salariés de l’entreprise qui n’est pas favorable, ce n’est pas rien, dans les 15000 personnes… on est pas dans le domaine d’un groupe marginal ! Mais notre DRH ne donne pas non plus de détail sur le sondage : quelles questions ont été posées, comment ont-elles été formulées, combien de personnes interrogées ? On peut imaginer que si on doit choisir entre percevoir une rémunération variable supplémentaire ou pas, la réponse coule de source… on ne sait non plus quelles questions n’ont pas été posées : considérez-vous que ce système de rémunération est juste ? Est-il fondé sur des critères objectifs ? Croyez-vous qu’il s’agit d’un système à la tête…
RENTREE SCOLAIRE Avec les bulletins de paye de fin août est arrivée le versement de l’allocation études… une de ces allocations qui a fait couler beaucoup d’encre à propos des conditions de versement. Finalement la DRH avait cédé à la pression et rétablit en bonne partie la plupart des exclus du nouveau système. L’allocation études sera donc bien régie sous les nouvelles règles revues et corrigées. Ceci dit, la générosité de la DRH n’a pas été jusqu’à les revaloriser. Cette fâcheuse manie de laisser stagner au même niveau les différentes indemnités est largement pratiquée par la direction. L’allocation études 2004 sera donc identique à celle de 2003, 2002, 2001 et 2000. Son montant varie de 104 à 290 euros pour les enfants de 6 à 24 ans inclus au maximum. LE MAGOT La DRH a proposé aux syndicats de profiter de la réunion du 8 septembre consacrée au « Raffarin day » pour aborder la question de la mise en œuvre de la loi Sarkozy sur le déblocage anticipé des 10000 euros du plan d’épargne pour soutenir la consommation… Il faut en effet qu’un avenant soit signé à l’accord pour permettre ce déblocage. Suite du feuilleton de l’été ce jour-là. TIROIRS CAISSE Lorsque la direction du réseau présenta son projet de réorganisation 4D, nous nous étions inquiétés de dérives ou d’effets cachés… craintes confirmées par les projets d’ouverture d’agences sans caisse avec un seul agent. Malgré ses dénégations, force est de constater que la direction est démentie au fur et…
ANNIVERSAIRE 60 ans plus tard, l’anniversaire de la libération de Paris est l’occasion de cérémonies qui rassembleront les rescapés de l’époque… et dans lesquelles on ne trouvera pas de représentant des directions des banques. Sur cette période, la presse d’entreprise passe rapidement. Dans sa livraison de Juillet 2004, Sogechos baptise cela « des temps difficiles »… Il faut dire que l’héritage n’est pas reluisant. Henri Ardant était PDG, une fonction créée par l’état vichyssois et président du comité des banques. Destitué à la libération, il séjourna une petite année à Fresnes. Comme l’écrit élégamment par ailleurs le rédacteur de l’histoire du Crédit Mutuel où Henri Ardant se recasa, « il connut une certaine disgrâce après la guerre » ! L’homme avait pourtant toujours gardé une issue de secours, prenant soin de recevoir dans son bureau les responsables de la fédération CGT des employés : Albert Gazier qui part à Londres en Septembre 43, René Boulanger arrêté et torturé à mort par la Gestapo en avril 44, et Alfred Lemaire qui fut déporté et ne revint pas. Alors que du côté du Crédit Lyonnais, les chercheurs s’accordent à noter que le travail de mémoire a commencé avec la publication d’une première étude sur le sujet… la Société Générale jette toujours un voile pudique. Il faut se reporter au travail de Claire Andrieu paru en 1990 sous le titre « la banque sous l’occupation » pour en savoir un peu plus sur ce maréchaliste de la première heure, nationaliste et catholique façon…
A VOT'BON COEUR Livrée individuellement avec Sogéchos, la luxueuse lettre d’information de « Talents et Partage » est couchée sur 6 pages de papier glacé…rien qu’en terme de coût, on n’est pas dans le domaine de l’humanitaire du pauvre ! Soutenue par le Président qui lui a offert bureau et secrétaire dans l’agora des tours de la Défense, Talents et Partage renoue d’une certaine manière avec la bonne vieille tradition des œuvres de charité du capitalisme de la fin du 19 ème siècle… toujours vivace outre-atlantique. La mauvaise conscience s’achète ainsi une conduite en prévision du jugement divin, ce qui permet à notre Président de concilier des propos ultras sur l’assurance maladie et le support de l’organisation d’un rencontre avec Handisport à l’auditorium Valmy. Bref, cette lettre d’information, nous appelle « tous ensemble pour agir »… on croirait le titre d’un tract de la CGT ! L’édito est signé par Michel Laviale, dont les qualités de cœur ne nous avaient pas frappé au conseil de discipline qu’il préside de longue date avec la plus grand insensibilité aux détresses sociales, et le voilà qui nous plagie pour solliciter les bonnes volontés : mais quelle peut bien être l’utilité d’une nième association de charité à part servir de faire valoir ? LE MAGOT Nombre d’entre-nous s’inquiètent de la mise en application de la loi Sarkozy pour demander le déblocage de leurs 10000 euros pour soutenir la consommation. Début Juillet, la direction de la SG attendait la parution du décret…qui est paru le…
PAR ICI LA SORTIE...SUITE La commission paritaire du 16 juillet faisait suite à celle du 30 Juin sur ce sujet (cf les Infos du 2 juillet). Pour rappel, avec la Loi Fillon l’âge pour une mise à la retraite d’office d’un salarié à l’initiative de l’employeur passe de 60 ans à 65 ans mais des dérogations sont possibles. L’article 16de la Loi permet donc aux employeurs de déroger dans le cadre d’un accord de branche fixant des contreparties en terme d’emploi, de formation professionnelle. L’AFB nous présente à nouveau un projet d’accord permettant la mise à la retraite d’un salarié qui a atteint l’âge de 60 ans et qui dispose du nombre d’annuités pour bénéficier d’une pension à taux plein au sens de la sécurité sociale. Les conditions de cette mise à la retraite demeurent inacceptables. Lorsque l’employeur l’envisagerait, il proposerait au salarié un entretien 7 mois (au lieu de 6 mois dans le texte précédent) avant la date prévue de mise à la retraite. Au cours de cet entretien, le salarié pourrait faire valoir sa situation personnelle. L’employeur prendrait alors sa décision et la notifierait 5 mois (au lieu de 3 mois dans le texte précédent) avant la date envisagée. Dans les 10 jours, le salarié pourrait exercer un recours permettant un second entretien en présence d’un Représentant du Personnel. La décision finale étant de toute façon à la main de la direction. Les contreparties emploi demeurent totalement illusoires: L’employeur ne serait pas tenu de maintenir ou d’augmenter les…
MUTUELLE Au chapitre des dossiers lourds de la rentrée, les organisations syndicales et la direction auront à gérer l’avenir du régime complémentaire santé à la SG – la mutuelle – à l’aune des normes IAS qui doivent se mettre en place et des conséquences de la réforme de la sécurité sociale actuellement en débat au parlement. Préparée depuis le 26 avril, par 3 réunions d’information, la négociation qui débutera à la SG le 26 octobre devra aller bien au-delà du « constat partagé » de ces réunions techniques qui ont eu lieu les 26 avril, 17 mai et 28 juin. D’entrée de jeu, la CGT avait demandé de fixer les objectifs de ces discussions techniques et les principes à mettre en œuvre, pour ne pas se retrouver enfermés dans la « seule réforme possible, indispensable et inéluctable » issue du constat « ya pu d’sous » ! Car, s’il est évident que le système actuel ne peut continuer à vivre, les hausses de cotisations compensant les déremboursements du système obligatoire et des dépenses de santé croissantes, il faudra bien y définir les principes à mettre en œuvre et qu’on en décline le financement … Toutes ces dernières années, un transfert de charges s’est opéré au travers de la baisse de la prise en charge de la maladie par la sécurité sociale qui a provoqué une importante augmentation des cotisations à la mutuelle tandis que la contribution versée par la direction stagnait au même niveau qui représente aujourd’hui à peine ¼…
CHALLENGE ESTIVALE …Pendant l’été, les travaux continuent ! Ainsi, réunis en séance plénière du CCE le 10 juillet, les élus ont pu revenir sur un certain nombres de sujets de préoccupations. Au top du box office, la mise en place de 4D. Tandis que la direction consultait les élus sur la mise en place d’une dizaine de restructurations prévues en 2004/2005, la CGT a pu cerner que les vraies difficultés de mises en place du projet 4D allaient commencer ! Alors que dans les DEC, la gestion du personnel à flux tendu, la pression constante des objectifs font que les clients ne sont pas toujours reçus dans les meilleures conditions ! Sans compter la floraison des challenges en tout genre…au titre desquels la Palme hebdo revient au groupe de Charleville pour avoir choisi du 5 juillet au 28 août d’organiser le «challenge de l’été» afin d’inonder le département de PEL et Messalia. Dans les PSC, nous ne somme pas en reste…les directions ont trouvé le moyen de mettre en place des challenges dit « de qualité » pour augmenter la compétition et mettre ainsi la pression sur le personnel. Là encore, la situation devient chaude si l’on y ajoute les aventures de Proudfoot (cf. les Infos de la semaine dernière) et l’arrivée des bases arrières des différents groupes, qui posent de réels problèmes d’adaptation. Tout concoure à démontrer que les promesses excessives de gains de productivité faites par le réseau sont de moins en moins réalistes et tenables. Alors que…
PROUTFOOT Nous avions parlé de ce cabinet chargé par la direction du réseau d’optimiser le rendement des salariés dans les PSC qui porte le nom de Proudfoot… et dont la spécialité est le chronométrage des tâches comme au bon vieux temps du Taylorisme. La séance du CCE du 9 juillet a été l’occasion de remettre la direction du réseau sur le grill. Son représentant, Claude Burlot, flanqué de Launay, joli tandem d’exécuteurs des basses-œuvres d’Alix, ont ramé devant les élus pendant une bonne heure. Cramoisi, Burlot a bafouillé des explications vaseuses tout en refusant de donner au CCE le coût de l’intervention du cabinet et la mission exacte qui lui était confiée… tout en commençant à opérer un repli prudent sous l’œil narquois du DRH. Il apparaît en effet que le patron de PAEN a promis peut-être un peu trop vite un retour sur investissement de 4D à la présidence. Pour prendre quelques exemples, après le débrayage de Cergy, ça coince aussi au PSC de Lille, dans les services recouvrement et contentieux, le tout compliqué par la mise en place du nouveau logiciel P@trick. Les PPI sont engorgés, le délai de traitement atteint plus du double de celui garanti au client, plus de 5 jours, au point qu’une cellule de crise est constituée. Au PSC de St Quentin, la situation est similaire ainsi que dans les services banque et étranger. Pendant ce temps, difficile de supporter que des types de Proudfoot suivent à la trace avec un chrono ceux qui…
PAR ICI LA SORTIE ! Alors que cette question avait été mise sous le boisseau pendant un temps, il semble que certaines banques aient pris conscience de tout l’intérêt qu’elles avaient aux dispositions offertes par l’article 16 de la loi Fillon d’août 2003 sur les retraites. Rappelons que cet article permet, sous réserve de la signature d’un accord de branche, de mettre à la retraite un salarié qui a atteint l’âge de 60 ans, et qui dispose du nombre d’annuités requises pour bénéficier d’une pension à taux plein, sur décision de l’employeur. Ce réveil de l’intérêt patronal a conduit à l’examen en commission paritaire, d’un projet disponible sur notre site intranet. Olivier De Massy, président de la commission a présenté son projet comme prenant en compte les préoccupations exprimées par les syndicats, en soulignant que toutes les grandes branches professionnelles disposaient déjà d’un accord de ce type. On notera que même avec les yeux de Chimène, la proposition de l’AFB est tellement mauvaise qu’elle fait apparaître ses tares de façon caricaturales : en terme de mise à la retraite, l’employeur décidera seul et en terme d’emploi, les contreparties sont virtuelles. La CGT a critiqué le fond du projet : la logique de la loi Fillon, c’est l’allongement de l’âge de départ, mais chacun sait que les toutes prochaines générations auront le nombre d’annuités requises à 60 ans… si il leur venait l’idée de rester pour bénéficier de la surcote, ou bien travailler quelques mois de plus pour percevoir une prime…
MOTIVES Le 22 juin a eu lieu la «première réunion de négociation portant sur les conséquences de la loi Fillon à la fois sur l’allongement de la vie professionnelle et sur la préparation à la retraite»... ouf ! Le directeur des relations sociales, Philippe Perain avait invité le directeur de l’IP Valmy pour nous faire un exposé sur le PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collectif), autrement dit la version du PERP prévue dans la loi Fillon sous forme d’accord collectif. Il a indiqué en début de séance que le PERCO pourrait se substituer au régime de retraite supplémentaire IP Valmy; en attendant, le régime IP Valmy sera prorogé jusqu’en décembre pour laisser le temps d’une négociation. Cette démarche de substitution a été vivement critiquée par la CGT : la nature du régime IP Valmy est très différente de celle du PERCO. IP Valmy est un régime obligatoire, alimenté par des cotisations salarié - employeur, les droits sont calculés en proportion du salaire de base, le régime est géré et les droits sont fixés paritairement. Le PERCO est constitué par des versements volontaires du salarié, abondés par l’employeur, le régime est géré par des organismes extérieurs (Banques, Cies Assurances etc....). Il est évident que, selon le vieux principe des vases communicants, ce qui est actuellement versé par l’employeur et qui est réparti sur tous les salariés, serait consacré à abonder des versements volontaires d’autant plus importants et abondés que les volontaires auraient de hauts revenus. En gros le PERCO a la même…
ARRANGEMENTS ENTRE TOUBIBS Le bon docteur Douste a donc présenté son plan pour « sauver » la sécu : toubibs, pharmaciens et industrie pharmaceutique seront rassurés, il ne sera pas touché au gâteau. Le déficit, passé on ne sait trop comment de 10 à 14 milliards, serait donc réduit par un prélèvement sur les assurés et par des mesures pour réduire l’inflation des dépenses. Afin d’ailleurs de s’assurer de la maîtrise de ces dépenses, l’ex-directeur de cabinet du docteur Mattei a remplacé le directeur de cabinet du docteur Douste à l’ACOSS, la banque de la sécu. Coupables plus que soupçonnés d’être fraudeurs, le docteur Douste va imposer les contrôles d’identité aux assurés sociaux dans les établissements de soins, et la photographie sur la carte vitale… générant ainsi un nouveau coût supplémentaire pour le sécu ! Selon l’inspection générale des affaires sociales, la fraude ne dépasse pas un cent millième des dépenses, un taux bien inférieur à la fraude à la carte bleue ! Une question que les banques connaissent bien, elles qui savent comparer le coût des fraudes et celui des contrôles. Il faudra aussi mettre la main à la poche, beaucoup : hausse des cotisations, hausse de la CSG, instauration du forfait de 1 euro en attendant plus. Le forfait hospitalier instauré en 1982 était de 3 euros, il sera à 14 euros en 2004 et 17 euros en 2007… et bien entendu, hausse prévisible des cotisations des mutuelles : rien par contre sur les dépassements d’honoraires de plus…
  DANS LES SOUTES « La mise en place du métier titres n’a eu aucune incidence au niveau des effectifs » est la phrase qui conclut le document remis au comité de groupe qui s’est réuni le 10 juin. Bel exemple de langue de bois, dont ne s’était pas embarrassé le patron de la branche Philippe Collas dans la Tribune du 16 mai. Il y vantait les économies de coûts obtenues par l’externalisation du back-office de la SGAM à une autre filiale SG, Euro VL, soulignant qu’il préparait le transfert du middle. Et voilà comment en quelques années, un métier de la SG, qui dépendait alors de RES, a été sorti vers SGAM, et maintenant vers Euro VL, avec à la clef des économies de coût, c’est-à-dire de personnel. C’est une sorte de délocalisation mais très proche, Euro VL est installé entre SGAM et les tours SG à la Défense. Avec près de 400 salariés dont beaucoup de jeunes, c’est en effet tout bénéf pour économiser sur les salaires et les avantages sociaux, et beaucoup moins risqué du point de vue syndical. Interpellé par un élu CGT, Bernard de Talancé a répondu : vous ne réclamez tout de même pas qu’on applique les avantages sociaux de la Société Générale dans toutes filiales… ben si, justement ! Son refus marque les limites de l’engagement social de la maison mère : le commandant de bord sur le haut de la passerelle, la sous-traitance dans les soutes. NE COUPEZ PAS Le 27 mai…
COMMENT PRENDRE SON PIED C’est l’objet d’une simple information du comité central d’entreprise, mine de rien… qui annonce qu’un cabinet externe nommé Proudfoot, va procéder à « une analyse des évolutions à rechercher dans les procédures et modes de fonctionnement au sein des PSC »… décryptage… rappelons à nos lecteurs des centraux que les PSC sont les nouvelles entités qui se créent dans le réseau pour regrouper les services administratifs. Ce regroupement a pour but évident de faire de nouveaux gains de productivité illustrés par la suppression de plus de 150 emplois en 2003. La tension sur l’emploi est telle parfois que cela provoque un débrayage comme celui organisé par la CGT à Cergy. Alors pourquoi aller chercher un cabinet externe, que va-t-il bien pouvoir trouver ? Le cabinet Proudfoot, d’origine anglo-saxonne comme il se doit, s’est fait une spécialité : la mesure du taux de productivité effectif, autrement dit, le temps réellement travaillé sur une journée de travail. Un classement a même été établi. Il est de 60%, en France et au Royaume Uni, de 63%, en RFA et aux USA. Proudfoot a également fixé la norme « optimale» qui devrait être de 85%. Morceau choisi, le pédégé des « prendre son pied », Jean Baron – Mazloumian, indique en octobre dernier : « les entreprises françaises doivent tout d’abord chercher à drastiquement accroître leurs performances et leur productivité… avant de planifier et mettre en œuvre avec succès les délocalisations qu’elle jugent inévitables » ! Le boulot de ces…
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