RESTONS MODESTE L’élection du Conseil d’Administration du 14 janvier est désormais la seule élection nationale qui mesure la représentativité des 5 organisations syndicales de la Société Générale. Cette année, l’arrivée de la Sogénal a augmenté notablement le nombre d’inscrits et d’exprimés, mais le taux de participation a baissé d’environ 4%. Depuis l’élection de 1991, CGT, CFTC, et CFDT ont augmenté leur nombre de voix en valeur absolue et en pourcentage tandis que le SNB perdait un millier de voix et près de 4%. Le résultat de 2003 est un encouragement pour la CGT qui rassemble sur ses candidats 12,33% des suffrages, soit 15,3% dans le collège techniciens. Pour la première fois depuis longtemps, nous passons la barre des 5% dans le collège cadres. La CGT est en outre première dans le collège cadre de DEFI qui n’a certes pas beaucoup voté ! Pour une organisation dont l’ex-directeur des relations sociales prédisait la disparition il y a 10 ans... On peut dire qu’elle fait mieux que de l’acharnement thérapeutique. Plus que des remerciements à nos électeurs nous y voyons un encouragement à poursuivre dans la voie du syndicalisme rénové que la CGT veut pratiquer désormais. NOIX D’HONNEUR C’est sans doute à la suite d’une erreur que près de 200 participants se sont rendus à la Tour Société Générale au lieu d’aller sur les plages du golfe de Gascogne... C’était en effet pour l’Oil Day, la journée du pétrole ! Organisée par nos spécialistes maison ceux-ci ont été certainement assaillis de remords…
LE MILLION Faut-il l’attribuer à la force de l’habitude, nombreux sont ceux qui s’interrogent pour savoir quand auront lieu les négociations salariales et donc le versement de la prime qui les accompagne habituellement. Un rafraîchissement de l’affichage s’impose donc. Début 2002, s’est tenue la négociation salariale 2001, qui s’est terminée par un accord signé par SNB, CFTC et FO qui comprenait le versement d’une prime. Mais, pour la première fois, le rattrapage de l’année 2001 fut zappé et l’accord fut considéré comme portant sur l’année 2002… En ce début d’année 2003, il n’est donc point question de rattrapage pour 2002, et la direction n’a aucune raison de se presser pour engager la négociation salariale 2003, car il n’est écrit nulle part qu’elle est tenue de le faire en début d’année car la loi l’oblige seulement à négocier une fois l’an… jusqu’en décembre. On comprend que d’aucuns aient la mémoire qui flanche. A propos de mémoire, il faut aussi souligner que notre ex-DRH, devenu président du Crédit du Nord, a lui aussi oublié ce qu’il avait négocié à la Générale début 2002. Alors que chez nous, il avait refusé une augmentation des salaires uniforme, il vient de faire le contraire dans son nouvel établissement, en accordant une augmentation générale annuelle des salaires de 250 € et une prime unique de 300 €… Du coup, c’est la CGT et la CFDT qui ont signé l’accord salarial, et le SNB qui a refusé. EXTERMINATOR Tout à sa soif de vengeance, l’Exterminator d’Avantages Sociaux,…
RETRAITES L’intervention il y a quelques jours de Jacques CHIRAC sur la question des retraites a sonné comme le coup d’envoi d’une offensive dont l’issue est prévue fin juin. Avec un art et une expérience consommés, le chef de l’état a affirmé son attachement à la répartition et à la retraite à 60 ans tout en préconisant de faire tout ce qu’il faut pour les remettre en cause... Ce n’est pas pour rien que la totalité des syndicats appelle à manifester le 1er Février. En clair, si le droit de partir à 60 ans n’est maintenu qu’avec un niveau de pension amputé de plus de 20% et qu’il faut souscrire à un complément " volontaire " de retraite auprès des compagnies d’assurances pour pouvoir obtenir un niveau de ressources décent à la retraite, autant dire qu’il ne restera plus grand monde qui pourra se permettre de partir à cet âge ! C’est d’ailleurs ce que préconise le MEDEF qui verrait bien le retour aux 65 ans et qui s’est toujours opposé à ce que les caisses de retraites complémentaires payent une pension à taux plein dès 60 ans. Rappelons que sur ce point, la compensation n’assure un financement du régime que jusqu’à fin juin 2003, pur hasard de calendrier. La manifestation du 1er février sonnera donc comme un nouveau coup de semonce après le vote du personnel d’EDF qui vient de refuser le projet de réforme de son régime de retraites... commentaire désabusé d’un chroniqueur : " le climat social est peut être beaucoup plus orageux…
VŒUX 2003 L’exercice est formel, en ce début 2003, l’hypocrisie   des cérémonies officielles est couverte de bruits de bottes et   quelque peu engluée dans le pétrole. Mais nos vœux syndicaux sont   sincères, nous ferons tout pour que 2003 ne soit pas l’année du   grand chambardement bancaire, celle du grand bond en arrière de nos retraites   et de notre santé. 35 HEURES Trois années après la signature de l’accord 35H,   une nouvelle commission de suivi s’est réunie le 13 décembre 2002.   L’occasion pour la direction de présenter une rafale de statistiques   et pour la CGT, signataire de l’accord de vérifier que l’apocalypse prédite   par les non signataires ne s’est pas produite. Les formules d’ouvertures - fermetures   exotiques ont vocation à disparaître et les problèmes de   mise en application qui subsistent sont peu nombreux. La CGT est revenue sur   2 d’entre eux. En premier lieu, tirant les leçons de 2002, la direction   a adopté pour fixer les jours employeurs RTT, 2 nouveaux principes : - plus de demie journée RTT employeur - fixation du calendrier (national et local) avant fin février   2003. Mais la direction n’a pas fait que des progrès, puisque   le calendrier qu’elle a annoncé ne fixe pas de fermetures nationales   mais une ribambelle de fermetures par branche, par activité et par service…    Devant l’impossibilité de justifier ces choix économiquement,   rendez-vous a été pris pour discuter des projets de fermeture   en local, notamment pour les agences entreprises (qui n’ont pas toutes les mêmes   fermetures), ainsi que les directions ACHAT & SEGL……
VA CHERCHER BONHEUR C’est avec un " grand bonheur " que Jean Peyrelevade a mis à la disposition du nouveau groupe Crédit Agricole Lyonnais ses compétences dans une interview au lendemain de l’accord entre les 2 banques ! L’homme brûle les étapes après avoir pris son temps. Il faudra encore que les actionnaires du Lyonnais souscrivent et que le CECEI donne son accord. Reçues par le secrétaire du CECEI le 16, pendant la manifestation devant la Banque de France, les 5 Fédérations de la profession ont mis en garde l’organisme de régulation en l’invitant à tenir compte des critères sociaux dans ses décisions. Dans la foulée, le comité central d’entreprise de la Société Générale s’est réuni le 18 en présence de Daniel Bouton. Les syndicats ont pris les devants en lisant une déclaration commune dont la presse a fait état … au cas où le projet de fusion avec BNP Paribas referait surface. En réponse à nos questions, notre PDG a affirmé ne pas connaître l’origine des mouvements sur le titre Société Générale… mais il a éludé toute réponse précise à propos de BNP Paribas. Le discours officiel ne change pas. " nous sommes capables de vivre seul " mais " nous regardons toutes les opportunités ". Estimant probable la constitution du nouveau " mastodonte ", le Crédit Agricole Lyonnais, Daniel Bouton ne croit pas à une alternative européenne, trop compliquée, pas assez de synergies … et il voit un concurrent dangereux au plan des coûts de production apparaître à…
RETOUR VERS LE FUTUR Le CECEI prendra la décision le 16 décembre d’autoriser – ou non – BNP Paribas à acquérir les actions du Crédit Lyonnais appartenant à l’état. Depuis la vente éclair du ministre des finances, Michel Pébereau a révisé ses ambitions à la baisse. Il ne s’agirait désormais que de prendre une " participation significative ", entre 10 et 20%, " amicale ", et de réfléchir à des " projets communs "… Bref, c’ est à se demander pourquoi tout ce chambard et pourquoi 58€ ! Fort heureusement, les temps ont bien changé depuis août 99, plus personne n’ose faire le coup du champion français. Au Lyonnais, on ne croit pas plus aux intentions amicales de Michel Pébereau que nous en 1999. Il y aura donc une nouvelle manifestation devant la Banque de France le 16 à 11 H 30, à l’occasion de la réunion du CECEI à cet endroit …un goût de déjà vu pour nous ! On se félicitera que cette fois-ci les 5 fédérations de la profession soient à l’initiative et qu’elles appellent des délégations de toutes les banques à participer avec le personnel du Crédit Lyonnais. Comme l’indique le communiqué commun, c’est l’avenir de tout le secteur bancaire qui est en jeu ! PRUD’HOMMES Pas de surprise, le taux de participation aux élections prud’homales est resté faible. Lorsque nous parlions de sabotage la semaine dernière, on n’imaginait même pas à quel point. Rien que pour les électeurs du site de la Défense, le vote…
PIQUE ASSIETTE C’est en substance le message adressé à Michel Pébereau par le Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais qui voulait s’inviter personnellement à la table : " demande de cooptation prématurée " du candidat à l’acquisition " d’une participation très significative au capital du Crédit Lyonnais ". Le ciel s’assombrit pour les supporters de la mégafusion tandis que le personnel du Crédit Lyonnais se mobilise, une journée de grève et de manifestation est prévue pour le 12 décembre. Interrogé par le représentant de la CGT au comité central d’entreprise européen, Michel Pébereau a affirmé disposer d’un matelas de 9 milliards d’euros destinés à une opération de croissance externe… loin des 20 milliards nécessaires pour s’offrir le Crédit Lyonnais. Embarrassé, le PDG de BNP Paribas a dû lâcher : " si ça ne marche pas, on changera de plan ", les militaires appellent ça un repli stratégique sur des bases préparées à l’avance. ON N’EST JAMAIS SI BIEN SERVI Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour prévoir les commentaires que nous entendrons d’ici quelques jours sur l’abstention massive des salariés aux élections prud’homales. On entendra même le MEDEF s’en inquiéter… après avoir tout fait pour se débarrasser d’une juridiction unique en Europe, y compris en entravant délibérément la participation au vote. Combien de commentaires sur le recul du syndicalisme, le faible taux de syndicalisation etc … ? A moins que ce scénario ne soit démenti par les faits. Bernard Thibault l’a rappelé : " ce scrutin a pour objet d’élire…
LE LAMINEUR ET LE MEGALO L’entrée en force de BNP Paribas dans le capital du Crédit Lyonnais a-t-il réveillé les ardeurs avortées du projet SBP défunt en 99 ? C’est là toute la question, au-delà de la méthode cavalière employée par le gouvernement. Le contribuable notera au passage que le sauvetage du Crédit Lyonnais a coûté 11 milliards d’euros, ce qui relativise les satisfecits d’aujourd’hui. Interrogé, le lamineur de Bercy parle en orfèvre : quant à une éventuelle fusion bancaire, " elle s’accompagnera des modalités sociales adéquates, comme dans n’importe quelle industrie ". Venu de la sidérurgie, Francis Mer sera-t-il le ministre qui réalisera la prédiction d’Alain Minc : " la banque sera la sidérurgie de demain " ? C’est que notre profession occupe 400.000 salariés dans le pays qui risquent le passage au laminoir… De son côté, le président mégalo de BNP Paribas a vite tombé le masque. Interviewé lundi, Pébereau parlait de ne rien modifier dans le contrôle du Crédit Lyonnais. Mais il est très vite apparu que les propos rassurants sur la qualité des relations, le dialogue étroit, et les coopérations ne pèseraient pas lourd devant le fort potentiel de création de valeur. Devant le comité central d’entreprise, Pébereau a été parfaitement clair, son objectif est de devenir le patron de la méga banque qu’il a ratée avec la Société Générale et qu’il espère faire avec le Crédit Lyonnais… avec la même promesse de conserver les deux marques et les deux réseaux … cette promesse à laquelle…
PARADOXE MENTAL La CGT l’a réaffirmé au cours de la réunion du 22 novembre, elle ne signera pas un accord sur 4D réduit à la question du sort des comités d’établissements et des délégués du personnel. C’est un curieux paradoxe de proclamer son refus total du projet de la direction et d’exiger un moratoire tout en négociant ses conséquences pour les 5 prochaines années sur le devenir des institutions représentatives du personnel. Remarquant l’absence du DRH, Bernard De Talancé à cette séance, nous avons rappelé les 3 conditions fixées par le communiqué intersyndical pour parvenir à un accord global - maintien de services locaux partout où des salariés refusent leur mutation, volontariat exclusif pour les déplacements à l’intérieur des DEC et des UC, droit à une formation de reconversion anticipatrice. C’est le directeur des relations sociales qui a répondu qu’il ne voyait pas l’intérêt de reprendre la négociation sur ces bases. Si cela devait se confirmer lors des prochaines réunions début décembre, nous avons annoncé que la CGT cesserait de participer à ces pseudo-négociations. 35 HEURES La prochaine réunion du Comité de suivi institué par l’accord SG sur les 35 H va se tenir le Jeudi 12 décembre. Ce sera l’occasion pour la CGT de revenir sur les problèmes qui subsistent … Ainsi, au premier rang figurent toujours le positionnement des jours RTT employeurs… Malgré plusieurs mises en garde de la CGT sur l’utilisation des jours employeurs, l’année 2002 aura été le modèle des choix à ne pas faire : positionnement…
IL FAUT SAVOIR DIRE NON Mauvaise pioche pour la direction du réseau qui a voulu parier sur la peur pour contraindre le personnel à suivre ses réorganisations. La CGT lui avait promis rendez-vous sur le terrain lors de la suspension des négociations 4D, et nous nous sommes effectivement retrouvés à St Brieuc … Premier groupe promis à la transformation en unité commerciale, les agents des bases arrières devaient suivre leurs postes dans les bureaux aménagés tout spécialement pour eux à Rennes. Les pressions n’ont pas manqué, mais, contrairement aux prévisions des directeurs locaux et du CRH, 5 d’entre eux ont tenu bon et ont su dire non sur la lettre collective de refus qu’ils ont signée. Rien n’y a fait, même pas la convocation du patron de St Brieuc qui tenta d’exiger de leur part une lettre de refus individuelle motivée. Voilà pourquoi ces 5 là vont recevoir une lettre récapitulant les tâches qui leur seront désormais confiées à … St Brieuc ! 5 à 0 sur le premier test match serions-nous tentés d’écrire à la direction du réseau qui a cru pouvoir se passer d’un accord. Et elle peut faire confiance à la CGT, son problème n’ira pas en s’arrangeant. Les opérations prévues en 2003 ne se passeront pas selon son beau plan de marche. A Béziers par exemple, dont les bases arrières doivent rejoindre le pôle service clients de Montpellier, le sous-préfet n’était pas mécontent d’annoncer aux élus que " seulement " 13 personnes sur 25 allaient devoir…
CHARTE INTRANET La " Charte d’Utilisation des Moyens de Communication Electronique " a fait l’objet d’une consultation du CCUES le 3 juillet 2002 et a recueilli un avis négatif unanime. Présentée pour information dans les CE locaux courant Octobre/Novembre, elle sera intégrée aux règlements intérieurs des établissements au 1er décembre 2002.Présentée par la direction comme un texte équilibré entre les besoins de sécurité de l’entreprise et le respect des libertés individuelles et collectives, elle n’en reste pas moins un instrument de sanction entre les mains de la hiérarchie. L’usage à titre privé de la messagerie et d’Internet est autorisé sous de nombreuses réserves déclinées tout au long des 10 pages de la charte dont il convient que chacun prenne connaissance complètement par ses propres moyens puisque la direction générale a refusé sa diffusion individuelle. D’une manière générale la consultation des sites Internet et l’utilisation de la messagerie doivent avoir un rapport direct avec l’activité professionnelle. La charte accorde, comme la loi l’impose d’ailleurs, " Un usage raisonnable à titre privé des moyens de communication électroniques, dans le cadre des nécessités de la vie courante et familiale ", ce qui exclut les sites ou messages à caractère pornographique, raciste etc… Les messages à caractère privé, comportant la mention [Prv] relèveront donc de la responsabilité de l’émetteur, au vu de son identifiant. Si le texte confirme que comme toute correspondance personnelle, ils ne pourront pas être lus par la hiérarchie, par contre leur fréquence et leur " poids excessif ( photos, mini-vidéos…) …
MÊME PAS 100 BALLES Le climat a bien changé par rapport à celui qui présidait aux négociations salariales à la fin de l’année dernière et qui a abouti à ce que la quasi totalité du personnel de la profession perçoive des augmentations, au moins sous forme de primes uniformes échelonnées entre 400 et 700 €. Mais en 2001, l’absence d’accord de branche avait quand même eu pour conséquence l’exclusion de près de 10.000 salariés travaillant dans les petites banques de toute mesure collective. Cette année, s’il y a accord, il portera sur des mesures qui n’auront pas d’impact direct (ou très peu). Les 200.000 salariés devront donc reporter leur espoir sur les négociations salariales d’entreprise, s’il y en a. A la Société Générale il faudra attendre 2003, puisqu'à la suite d'un tour de passe-passe, la direction a signé un accord début 2002 avec le SNB, la CFTC et FO qui portait sur les années 2001 et 2002. Le premier point de l’ordre du jour de la commission paritaire de la banque portait donc sur la négociation salariale de branche 2002, officiellement préparée par un dossier établi par les soins du président, Olivier De Massy. La moindre des choses eut été de fournir des données claires, fiables pour rendre la négociation transparente. Cela n’a pas été le cas, la CGT a relevé que les chiffres fournis dans le tableau sensé recenser les salariés bénéficiant de la garantie salariale individuelle étaient probablement faux, quant à ceux portant sur les minima, ils étaient…
LES NOUVELLES DU FRONT La réunion de négociation 4D du 24 octobre a buté sur le refus de la direction du réseau de respecter les règles du jeu fixées au départ par la direction générale elle-même. En renonçant à recourir à un plan de sauvegarde de l’emploi, et donc à toute menace de licenciement, la direction du réseau savait qu’elle ne pourrait pas contraindre les gens à des déplacements forcés…ce qui allait conduire à une longue période de transition qui nécessiterait de maintenir sur place certains travaux. Son refus de l’écrire clairement dans le texte traduit son espoir d’user de tous les moyens de pression et de coercition possibles pour pousser le maximum de salariés à suivre le déplacement de leur travail. Ce choix délibéré de la direction ne pouvait conduire qu’à se donner rendez-vous sur le terrain. Premiers concernés d’ici la fin 2002, St-Brieuc et Arras donneront le ton pour la suite, et la direction du réseau risque d’avoir des surprises. Les directeurs concernés, y compris ceux de Rennes et Lille MNE, avaient pourtant assuré qu’ils avaient déjà réglé le transfert sur l’air du " vous ne pouvez pas faire autrement ". Aujourd’hui, le directeur de St Brieuc s’est fait porter pâle, et celui de MNE a réussi un exploit : après son passage, les volontaires pour faire les valises sont moins nombreux qu’avant à Arras ! Ce sera donc à St-Brieuc et à Arras que seront établies les premières lettres collectives de refus des " propositions " de…
SG SAYS GO C’est par un message laconique, en anglais puis en français, que Xavier DEBONNEUIL annonce le 11 octobre, qu’il va prendre le " temps de faire un tour d’horizon " pour décider de l’avenir d’un des plus hauts salaires de la SG, sinon le plus haut, Marc LITZLER…Et comme l’annonce du " départ " de celui-ci a été entourée d’une véritable chape de plomb, on retrouve illico dans les milieux autorisés à penser, toutes les hypothèses stratégiques et analyses sur l’évolution de la banque d’investissement…2 départs et non des moindres, depuis la création du Comité exécutif en juin 2002, ça fait jaser ! On connaissait les méthodes habituelles de SGIB pour gérer la volatilité des activités de marchés, se débarrasser des "indésirables", mettre au placard des "irrecyclables", conclure des transactions pharaoniques pour les "intraitables"… mais appliquées à son propre comité exécutif, c’est le fait du Prince ! D’autant plus que Philippe CITERNE expliquait dès le 8 octobre, que " même si la SG ne prévoit pas de dégradation spectaculaire de ses résultats (…) elle pourrait poursuivre la réduction des effectifs ". " Nous pensons à un ajustement de la taille de nos équipes dans les activités actions et financements …c’est une évolution très progressive " (SIC). Le temps de faire un " tour d’horizon " avec les heureux élus ?… car, la placardisation et les départs transactionnels ne touchent pas que les plus hauts salaires et servent souvent de moyens pour gérer la fluctuation des activités et des…
LES NOUVELLES DU FRONT La réunion de négociation du 8 octobre sur le projet d’accord 4D a débouché sur un nouveau texte et une nouvelle réunion le 11. Mais les progrès de la rédaction se heurtent aux points fondamentaux, c’est bien autour d’eux que la réunion du 11 a tourné. Le DRH a qualifié le moment de " critique " car même si tout le monde a bien en tête l’enjeu de la négociation, accord ou plan social, il n’empêche qu’il reste, au dire de Bernard De Talancé, des écarts très importants. Le DRH va donc rendre visite au décideur suprême… il va " voir la présidence ". Il faut en effet écrire clairement dans le texte le respect de l’engagement pris par la direction de ne pas contraindre les salariés des back-offices d’agence à la mobilité vers les P.S.C.. La CGT l’a redit en séance, si on comprend aisément la réticence de la direction du réseau sur ce point, c’est le passage obligé pour rendre possible un accord. La présidence serait donc bien inspirée de mandater son DRH dans le bon sens d’ici la prochaine réunion le 24 octobre. En attendant, la consultation du site internet de la CGT permet de comparer la version du 9 octobre à celle du 25 septembre, les versions originales sont là ! NET ETIQUETTE Voilà quelques mois que le personnel SG est l’objet de sollicitations régulières d’anciens militants, par l’âge et la fonction, qui se cherchent une place au soleil en pratiquant un…
LES NOUVELLES DU FRONT La CGT a remis le 3 octobre à la direction des propositions écrites de modifications de son projet d’accord 4D en vue de la réunion de négociation du 8. Cela correspond au choix clair de tenter de parvenir à un accord … mais pas à n’importe quel prix ! Derrière les mots, il y a les actes. Depuis la semaine dernière, Charleville a rejoint Valenciennes, pour saluer par un débrayage l’arrivée d’un délégué régional trop sûr de lui. Ce serait l’unique alternative en cas d’échec des négociations car s’il n’y a pas d’accord, alors il faudra que la direction fasse un plan social… et les syndicats devront mobiliser. La CGT n’hésitera pas à prendre sa part, toute sa part mais rien que sa part, aussi bien dans une hypothèse que dans l’autre. En effet, si un accord est possible sur un sujet pareil, il n’est pas imaginable qu’il soit minoritaire … et si l’accord n’est pas possible, on attendra des " grands " syndicats  qu’ils en tirent les conclusions eux-aussi. Quoiqu’il en soit, la CGT propose une fois de plus qu’au terme des négociations, le personnel soit consulté, avant toute signature pour qu’il se prononce en toute connaissance de cause, comme il a pu le faire pour la convention collective ou l’accord 35 heures au travers du vote organisé par nos soins. HISTOIRE D’OURSINS Parmi les mesures d’accompagnement financier proposées aux candidats à la migration dans le projet d’accord 4D, on retiendra l’article 2.7 du chapitre comme un modèle…
LES NOUVELLES DU FRONT Le texte est parvenu aux syndicats le 25 au soir, comme convenu en réunion de négociation le 20 septembre, une première à la Société Générale. Il constitue donc la base d’un " projet d’accord 4D " qui sera discuté le 8 octobre. Pas tout à fait conforme sur de nombreux points à l’esprit des discussions du 20, il répond clairement cependant à la question centrale posée dans la mise en œuvre de 4D en proposant un compromis historique aux syndicats : laissez-nous réaliser notre projet en douceur et nous sommes prêts à ralentir le rythme… sur ce point le texte confirme les engagements du 20. Pas de plan social, donc pas de menace de licenciement ou de départ " volontaire " et obligation de fournir du travail localement à celui qui refuse de suivre le déplacement de son poste vers un PSC. Tout le monde sait bien que c’est la condition sine qua non d’un accord. De plus, chacun aura toute latitude d’examiner les propositions qui lui seront faites puisqu’ aucune limite de nombre ne lui sera opposable. Cela dit, il reste de nombreuses insuffisances et ambiguïtés dans le texte qui font penser que la réunion du 8 octobre ne sera pas de trop. Parmi les propositions syndicales passées aux oubliettes, citons la création de réserves de gestion ou bien la classification des téléconseillers. On note aussi la réticence à abandonner une conception monarchique de la gestion du personnel au travers du refus d’ouvrir les postes.…
DE L’ESPRIT A LA LETTRE S’il fallait résumer la réunion qui s’est tenue le 20 septembre entre le staff de direction au grand complet et les syndicats à propos du projet 4D, on pourrait dire qu’il reste à traduire dans l’écrit les principes proclamés. Jean Jacques Ogier, le patron du réseau, présent toute la journée du vendredi, a décliné ses réponses aux revendications syndicales. Il n’est bien sûr pas question à ses yeux de remettre en cause les fondements de 4D. Ainsi, le nombre de DEC et de Pôles services clients ne pourraient évoluer qu’à la marge. Encore que pour montrer sa volonté de négociation, il a accepté de créer un nouveau pôle à Rouen tout en transférant des activités pour maintenir celui de Caen. Les syndicats ont obtenu que soient fixées des limites à la taille des unités commerciales et que les agents soient spécifiquement affectés à une agence. D’éventuels déplacements, notamment de dépannage, seront basés sur le volontariat. Reste en suspens l’épineuse question des effectifs. Les syndicats lui avaient demandé de maintenir des secrétariats d’exploitation et de créer des réserves de gestion pour les exploitants. le directeur du réseau a refusé les secrétariats en arguant que la logique du projet supposait au final un regroupement intégral des bases arrières dans les pôles services clients… mais il lui a été difficile de contester que dans ce cas, la réserve de gestion n’en devenait que plus nécessaire. Mais pour satisfaire cette revendication, il faut augmenter le nombre d’exploitants, et cette…
PLUS C’EST LONG… C’est un art de faire durer le plaisir dont on peut avoir quelque difficulté à saisir la justification étant donnée l’urgence proclamée et admise par tous. N’empêche, la réunion du 10 septembre qui devait essentiellement servir à définir le contenu des négociations sur 4D… s’est principalement conclue par la fixation d’une nouvelle date de réunion le 18 septembre pour faire la même chose, mais en présence de la direction du réseau, curieusement absente le 10. On peut comprendre les réticences de la direction. La question est d’importance, puisqu’il s’agit de définir ce qu’elle accepte de négocier avec les syndicats de son projet de réorganisation de la banque de détail… Admettre que les représentants du personnel puissent se mêler des orientations économiques de l’entreprise, la pilule est dure à avaler. On peut prévoir que d’avoir reculé l’échéance du 10 au 18 septembre ne changera pas grand-chose à la difficulté de l’exercice. Mais puisqu’il est d’ores et déjà prévu qu’une liste de sujets de négociation puisse être dressée, c’est que le principe même de l’intervention syndicale est admis ! L’enjeu de cette réunion du 18 n’échappera donc à personne, car en fixant un contenu économique à la négociation, elle obligera la direction, au sens propre du mot, a accepter certaines des propositions syndicales. Le volet social de la négociation se déroulera en parallèle le 20 septembre. Alain PY, flanqué de son successeur, a annoncé qu’un texte préparatoire serait envoyé aux syndicats avant le 20 ; fixant à nouveau le…
  MEMORANDUM C’est nouveau, ça vient de sortir… sous l’appellation curieuse de " mémorandum ", la direction a fait parvenir aux syndicats le texte préparatoire à la réunion du 10 septembre sur le projet 4D. Après la confrontation du début Juillet, on attendait de ce texte qu’il donne une idée de la volonté de négocier à partir des revendications syndicales. De ce point de vue, la direction affiche dans son mémorandum des engagements qu’on ne saurait mépriser. Ecrire que " le projet n’est en rien l’expression d’une volonté d’externaliser " et que " la direction s’engage à ce que l’ensemble des salariés de la banque de détail reste régi par la convention collective " n’est pas négligeable. On notera aussi l’exclusion de tout plan social ainsi que l’acceptation d’un volet économique à la négociation. Il restera cependant à confirmer le 10 septembre cette volonté négociatrice. En effet, si les engagements pris sont susceptibles de permettre d’engager de vraies négociations, il faudra encore aboutir, et le fait d’énumérer les sujets à discuter ne signifie pas qu’on parviendra à se mettre d’accord. Dans le prolongement de la réunion du 9 Juillet, la DRH préconise de boucler le volet social de la négociation à mi-octobre. Or 3 réunions d’une demi-journée seulement sont programmées avant le 15 octobre. Pour les groupes concernés en 2002, cela signifie que la direction se donne une marge en cas d’échec avant la mise en application à mi-novembre. Ce délai sera très court pour mettre au propre les principes indispensables à la signature de la…
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