ALEA JACTA EST Les résultats des élections du second tour du CE et des DP des services centraux affichent la CGT à près de 28% au CE et 29% en DP. Dans le contexte médiatique actuel, le maintien de la CGT à un tel niveau à la Société Générale est remarquable. La moitié de l'effectif de la SG s’est exprimée, et ce résultat démontre que la présence de la CGT n'était pas un effet conjoncturel en 2013, localisé dans les centraux, mais bien que son travail est reconnu des salariés. Les scores atteignent près de 37% dans les tours SG et Basalte et dépassent 44% à CB3 - Adamas. Le second tour a accentué les résultats du 1er tour et a placé le SNB en tête. Nos 2 organisations sont loin devant la CFDT et la CFTC. Le nouveau Comité d'Etablissement sera constitué début juillet. L'ensemble des résultats est disponible sur nos sites intranet ou internet. Ils n'auraient pas pu être obtenus sans le travail et la persuasion de nos candidats, et peut être aussi sans vous. Plus que des remerciements convenus, c’est un engagement de répondre à la confiance de nos électeurs que nous prenons. Le travail qui nous attend maintenant dans les différentes instances devra être à la hauteur des enjeux auxquels nous allons tous être rapidement confrontés. #WeLoveVérité Le mouvement de contestation contre la loi réformant le Code du Travail a connu sa plus grande manifestation le 14 juin. Le succès de cette mobilisation a été escamoté…
PSE A REPETITION Le 9 juin, le CHSCT des Tours SG et Basalte a formellement rendu son avis concernant les réorganisations MARK LYXOR GLFI. Les élus CGT, seuls présents lors de cette réunion désertée par les autres élus trop occupés à faire campagne pour les élections, ont voté contre les projets. Le calendrier a aussi été présenté. Le 29 juin commenceront les premiers rendez vous au CMM. 3 commissions de validation des demandes de départs ou reclassements auront lieu cet été (29 juillet – 12 août – 31 août). Ceux qui veulent bénéficier du coup de pouce de 20% devront donc passer à la 1ere commission. Mais au-delà du vote, la CGT a proposé et obtenu que les remontées de pics de charge soient faites directement par les collaborateurs, pour un éventuel meilleur arbitrage. Il a également été discuté des modalités de réduction ou cessation d’activités. Concernant les incitations diverses et variées (à partir, à rester, se reclasser…), les représentants de MARK ont dû en convenir : « Les managers qui font ça, sont en dehors des clous ». des consignes strictes vont donc être passées aux managers pour éviter toute pression ou incitation forte. NOIX D’HONNEUR Au mieux, il pourrait être possible de considérer la lettre de menaces que la DRH a envoyée au délégué national de la CGT comme anachronique. Sous la plume de Frédéric Clavière, la très longue missive de la direction s’apitoie sur l’utilisation abusive de la messagerie… après que la CGT ait demandé à chaque…
TASK FORCE Avant l'été dernier, les rumeurs faisaient état de PSE dans les fonctions RH et Finance. Ce fut effectivement le cas dès septembre 2015. La saison 2016 semble plutôt axée sur les réflexions au sujet de nouvelles délocalisations dans différents secteurs. Après les PSE RH, Finance et COM, alors que celui sur MARK, LYXOR et GLFI ne sera certainement pas encore fermé, les projets de délocalisations seront très probablement présentés dès septembre aux élus du CE que vous élirez entre le 6 et 13 juin. Chaque salarié des Services Centraux peut, dès lors, mesurer toute l'importance d'avoir des élus non seulement déterminés, mais aussi proches d'eux. L'actuel secrétaire CGT du CE des centraux n'a pas hésité ces 3 dernières années à relayer, comme nous, toutes les informations qui concernaient chacun d'entre vous. Tout ceci n'est pas "naturel" dans l'entreprise en général, ce qui lui a valu quelques lettres d'avertissement pour tenter de le bâillonner. En vain. Après tout, l'information, c'est le pouvoir. Assurez vous, lors des élections du CE qui s'ouvrent, d'avoir fait le bon choix, en votant CGT. Faute de quoi, cet atout que vous avez pourrait bien fondre comme neige au soleil. DEMOCRATIE 2.0 Comparée à l'intransigeance du gouvernement sur la loi travail et son célèbre 49.3, la consultation de l’ensemble des salariés des PSC pourrait paraître anachronique. Plus d'un millier des 3.650 salariés, toutes responsabilités confondues, ont répondu au mail de la CGT qui leur demandait s'il fallait, ou non, signer le projet d'accord d'accompagnement des…
vendredi, 27 mai 2016 14:51

Le bruit et la fureur

HOULA, CA FAIT MAL ! La SG vient de se prendre une condamnation en Cour d'appel de Paris le 12 mai 2016, à propos de l'outil DLP, celui qui permet de filtrer les envois de messages (mails et messageries instantanées) sur les boîtes personnelles ou externes. Pour mémoire, nous avions contraint la direction à établir des règles claires et simples d'utilisation des messageries personnelles, par un accord sanctifié par le juge en février 2014, après avoir défendu des salariés licenciés pour envoi de documents à domicile dans le cadre de leur travail. Une salariée, licenciée avant l’accord, en juillet 2013, avait gagné au conseil de prud'hommes en juin 2014. La SG a eu la fâcheuse idée de se pourvoir en appel. Au final, celui-ci aboutit à alourdir la condamnation, financièrement et surtout sur des points de droit pas minces comme l'inopposabilité des preuves utilisées par la SG. En outre, comme un ennui n'arrive jamais seul, la SG est condamnée pour ne pas avoir, dans le cadre du forfait-jours, organisé l'entretien annuel imposé par la loi pour examiner la charge de travail, l'organisation du travail, la compatibilité travail - vie privée et la rémunération. On retiendra de tout ça que la suffisance de la RH, qui nous assurait avoir agi dans le plus strict respect de la loi (tellement sûre qu'elle est allée en appel), vient de se prendre un revers bien ciblé. La CFTC peut écrire que depuis 2012 rien n’a changé, mais les licenciements sont passés d’une vingtaine par…
SERVICE COMPRIS Ce que nous apprécions particulièrement dans les AG des actionnaires de la SG, ce n’est pas, évidemment, les augmentations que s’accordent mutuellement les membres du Conseil d’administration et ceux de la Direction Générale. Ni surtout le graphique présenté fièrement par Séverin Cabannes illustrant la progression du dividende depuis 2011 et que l’on peut mettre en regard avec celui du montant des NAO sur la même période. Ni enfin les films publicitaires qui rythment les présentations : la SG qui accorde des prêts immobiliers par visioconférence, la SG avec ses « espaces de travail résolument collaboratifs » et même la SG qui sauve la planète en limitant le réchauffement climatique. Bref, beaucoup de pipeau et des présentations marmonnées au pas de course quand il s’est agi de la rémunération des dirigeants ou des résultats de la banque. La fièvre futuriste emporte tout sur son passage. Sauf l’obsession d’un ROE à 10%, qui s’obtient grâce aux « sacrifices nécessaires » consentis par les salariés. Car ce que nous apprécions à l’AG, c’est qu’on y apprend que la banque va bien et qu’elle réalise « une des meilleures performances du secteur en Europe ». Alors pourquoi les PSE dans les services centraux et les fermetures d’agences et de PSC dans le réseau ? Pour une raison simple : si le PNB a augmenté de 8,8%, les frais de gestion ont crû de 5,3% et nous éloignent du fétiche des 10% de ROE. Même si 80% de cette croissance est due aux…
TROMPE L’ŒIL Les belles promesses n’engagent que ceux qui y croient. Ce pourrait être la conclusion temporaire apportée par les notifications concernant la P+i (participation + intéressement). On devait voir ce qu’on allait voir avait prédit Frédéric Oudéa lors du CCE du 18 février. L’absence d’augmentation collective, la suppression du PMAS (augmentation de capital réservée) allaient être largement compensées par le nouvel accord sur la P+i. La « reconnaissance collective » des salariés devait passer par le «variable collectif» et non plus par la négociation collective du fixe… La CGT a donc profité de la présence de Bernardo Sanchez Incera, au CCE le 12 mai, pour lui faire part du mécontentement des salariés quand ils ont pu constater que le montant de la P+i était peu ou prou celui de l’an dernier. C’est bien parce qu’elle n’avait pas cru à ces belles promesses destinées à faire passer les pilules de l’absence de négociation salariale et de l’abandon du PMAS, que la CGT avait, seule, refusé ce marché de dupes. Les notifications fracassent les illusions que la direction avait réussi à faire croire aux organisations signataires de l’accord (CFTC, CFDT, FO et SNB-CGC). En attendant, la CGT a obtenu au cours de cette réunion du CCE que les renégociations de PPI pour le personnel puissent se faire tous les 12 mois (et non tous les 18 mois). Mais les salariés attendent toujours la reconnaissance du travail qui aura permis de faire croître les résultats de 50% à 4 milliards.    ÇA OSE TOUT…
AU BON BEURRE Comme chaque année le salaire des patrons défraye la chronique. Le pseudo code Afep Medef sur les rémunérations des dirigeants n'y change rien. La rémunération du patron d'Air France s'est envolée de 65 %. Les 16,7 millions du PDG de Sanofi sont passés en assemblée générale des actionnaires de justesse. Quant à celle de Renault, elle a eu beau voter à 54% contre les 7 millions accordés à Carlos Ghosn, le conseil d’administration s’est empressé de s’asseoir sur cet avis. Le ministre Macron aura beau sortir ses biscotos à l'Assemblée Nationale (pour menacer d'une nouvelle loi), il ne nous fera pas oublier que c'est la loi qui porte son nom qui a outrageusement favorisé la fiscalité des "actions gratuites de performance" dont sont en train de se gaver tous les dirigeants du CAC 40. On est loin de la déclaration lors de l'assemblée des Ambassadors à la SG où un participant prévenait : "Chaque euro dépensé doit être une souffrance". Les plans d'économies se succèdent, de secteurs en secteurs, d'année en année, comme seule stratégie affichée. L'emploi paye un lourd tribut. C'est dans ce contexte que Frédéric Oudéa s’octroie une augmentation de 55,4% d'augmentation de son variable, soit une hausse de 35,4% d'augmentation de salaire. N’est-ce pas lui qui juge les salaires trop élevés en France et impose le gel des négociations salariales depuis de trop nombreuses années ? Hasard du calendrier, la DRH nous a livré les dernières statistiques salariales (fixes et variables, par entité et…
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